Mapping des startups de l’IA en France : évolution, secteurs, défis à venir

Ce nouveau mapping de France Digitale révèle 590 startups plaçant les technologies IA au cœur de leur proposition de valeur.

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8 infos sur les startups françaises spécialisées dans l'IA. © France Digitale

France Digitale, association de startups et investisseurs en Europe, dévoile son mapping 2023 des startups de l’intelligence artificielle. Quelles sont les évolutions majeures de cet écosystème en plein essor ? On fait le point !

590 startups qui mettent l’IA au cœur de leur business

France Digitale comptabilise 590 startups de l’IA cette année, soit une hausse nette de 24 % par rapport à sa 1re édition du mapping publiée en 2021. Il s’agit de création de nouvelles entreprises ou d’entreprises plus anciennes qui sont désormais identifiées dans le domaine de l’IA.

Dans son mapping interactif, France Digitale permet de filtrer les startups de l’IA par secteur, région de France et par technologie utilisée.

Découvrir les 590 startups de l’IA

Quelques exemples d’entreprises présentes dans le mapping :

  • Data/Cloud : Bodyguard.ai, Contentsquare, MWM, Qwant
  • Healthtech : Agemia, DentalMonitoring, Foodvisor, H24Care
  • Corporate services : Gryzzly, Tiime, Vivoka
  • Fintech/Assurtech : Alan, Indy, Luko, Shift Technology…

Une forte hausse des levées de fond

L’écosystème est en forte croissance : « En 2022, les startups de l’IA ont doublé le montant des fonds levés, par rapport à 2021, pour atteindre un montant total de 3,2 milliards d’euros », souligne le rapport. Plus précisément, 156 startups ont levé des fonds (1 startup sur 4) et 9 d’entre elles avec des tours de table à plus de 100 millions d’euros (3 fois plus par rapport à 2021). Il s’agit de Alan, Contentsquare, Deepki, Descartes Underwriting, Dilitrust, Exotec, GoJob, Innovafeed et Leocare.

Dans l’infographie ci-dessus, France Digitale met en avant les chiffres suivants :

  • 590 startups de l’IA en France
  • 76 startups d’IA générative (son, texte, vidéo, image)
  • 60 % basées en Ile-de-France
  • 15 % des startups concernent l’IA dans la santé
  • 1 sur 2 emploie entre 11 et 50 employés
  • 3,2 milliards d’euros de fonds levés
  • 50 % sont rentables ou envisagent de l’être d’ici 3 ans
  • 11 % s’auto-financent

L’IA se démocratise et intègre tous les secteurs

En plein boom de l’IA générative depuis la sortie publique de ChatGPT, les cas d’usage se multiplient dans tous les secteurs. France Digitale recense 20% des startups qui développent des IA appliquées à tous les secteurs (entreprises “technologies pure-player”) et les 80% restantes appliquent ces technologies à un secteur en particulier. C’est notamment le cas pour la santé (15% des startups) ou la fintech et assurtech (près de 10%).

Les principaux usages de l’IA par les startups : entraînement de modèles (utilisation du machine learning), analyse de texte mais aussi d’images. Cette année, 76 startups françaises ont été identifiées sur les thématiques d’IA générative (analyse de texte, image, vidéo ou son).

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Les startups de l’IA réparties par secteur. © France Digitale

Les défis à venir pour les startups de l’IA

Les startups de l’IA sont dans une bonne dynamique mais les défis et potentiels freins à leur développement restent encore nombreux :

  • La capacité à nouer des relations et contrats avec les grands groupes et le secteur public (34 % des startups sont confrontées à ce défi)
  • L’accès aux financements (34 %)
  • Le recrutement des talents et compétences (25 %)
  • La mise en conformité et l’anticipation des réglementations comme l’IA Act au niveau européen (15 %)
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Les principaux défis des startups françaises de l’IA. © France Digitale

En développant chaque jour de nouvelles technologies et en multipliant les cas d’usage, l’IA est un exemple parfait de la capacité des startups à mettre l’innovation au service de tous les secteurs. Une démocratisation essentielle portée par nos startups françaises qui ne saura être pérenne sans un effort continu et collectif pour mieux financer la R&D, former aux compétences de demain, retenir les bons talents et trouver des débouchés business publics comme privés en France et en Europe, analyse Maya Noël, directrice générale de France Digitale.

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