Instagram : les 5 types de posts pénalisés par le réseau social

À l’instar de LinkedIn, TikTok ou YouTube, l’algorithme d’Instagram, particulièrement versatile, analyse une multitude de signaux pour déterminer les contenus à valoriser, et dans quel ordre. Mais si plateforme n’est jamais parfaitement transparente sur ses méthodes de classement, elle distille régulièrement des conseils, des astuces ou des erreurs à éviter pour maximiser la visibilité des publications. Et c’est encore le cas en ce début d’année : sur son compte @instagramforbusiness, Instagram a révélé cinq pratiques qui « limiteront la portée des publications ». Piqûre de rappel.

Une publication partagée par Instagram for Business (@instagramforbusiness)

1. Les vidéos incluant un filigrane

C’est une spécificité de l’algorithme qui avait été clarifiée par Adam Mosseri, PDG d’Instagram, en octobre dernier : oui, la présence du logo d’une application tierce peut réduire la visibilité d’un Reel dans l’onglet Explorer ou dans les recommandations. Depuis 2021, Instagram pénalise notamment les contenus affichant le logo de TikTok, afin de décourager le crossposting, mais peut également restreindre la visibilité de contenus incluant le filigrane d’une application tierce. Lors de sa mise au point, Adam Mosseri avait néanmoins rassuré son audience : la présence d’un logo d’entreprise ne réduit pas la portée d’un Reel.

Une publication partagée par Adam Mosseri (@mosseri)

2. Les contenus copiés ou republiés

Pas de surprise, ici : un contenu repris ou copié, qui n’a pas été édité ou repensé – pour devenir un mème, par exemple – sera automatiquement pénalisé par l’algorithme. « Lorsque nous détectons deux contenus identiques, nous privilégions uniquement l’original », précise Instagram, qui encourage ses utilisateurs à « apporter leur propre touche en utilisant des outils comme Remix ou le mode collaboration » pour pondre des créations originales. En mai 2024, Instagram avait également révélé que les agrégateurs de contenus seraient exclus des recommandations.

3. Les Reels qui dépassent 90 secondes

« Nous suggérons des vidéos de 90 secondes ou moins aux audiences qui ne vous suivent pas », clarifie Instagram dans sa publication, réaffirmant son désir de privilégier un contenu court et percutant. En juillet 2024, ce conseil avait déjà été discrètement donné dans une section nommée Reel Best Practices, disponible sur le tableau de bord des créateurs anglophones. Plus précisément, Instagram suggère de publier des Reels dont la durée est comprise entre 30 et 90 secondes, afin de maximiser leur portée.

4. Les appâts à engagement

À l’instar d’autres plateformes, Instagram cherche à promouvoir « l’engagement authentique », et donc à valoriser les contenus de qualité, plutôt que ceux qui génèrent artificiellement des interactions. Les contenus catalogués comme étant des appâts à engagement « seront automatiquement filtrés ou pénalisés », précise la plateforme. « Par exemple, une publication qui incite les utilisateurs à partager pour découvrir à qui le contenu fait référence serait considérée comme une forme d’appât à engagement », illustre Instagram, qui précise néanmoins qu’elle sait différencier le clickbait d’un simple appel à l’action. « Il est tout à fait permis d’encourager votre audience à partager votre contenu à un ami », tempère le réseau social.

5. Les contenus qui ne respectent pas les guidelines

Cela semble évident, mais une piqûre de rappel est parfois nécessaire : tout contenu enfreignant les guidelines sera immédiatement « exclu des systèmes de recommandation », prévient Instagram. Cela inclut, entre autres, les contenus traitant « d’automutilation, de suicide ou de troubles alimentaires », ainsi que les contenus violents, suggestifs, sexuellement explicites ou faisant la « promotion de produits réglementés comme le tabac, les produits de vapotage ou de produits pour adultes ».