Wish est de nouveau référencé sur Google après avoir été banni en France

Fin 2021, le Gouvernement français ordonnait le déréférencement de Wish sur les moteurs de recherche et sur les boutiques d’applications en France. La raison ? Des produits vendus par Wish, jugés non-conformes et dangereux. Aujourd’hui, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) suspend sa sanction. On fait le point sur la situation.

La DGCCRF lève sa sanction contre Wish

La DGCCRF décide d’autoriser le retour de Wish sur les moteurs de recherche et boutiques d’applications à la suite de longues discussions pendant plus d’un an avec le site e-commerce, rapporte le média Politico. Depuis son bannissement, Wish a mis en place « des procédures de retrait et de rappel, et une limitation des produits similaires à ceux reconnus comme non-conformes et dangereux », ce qui justifierait la levée de la sanction.

Pour rappel, un communiqué avait été publié par le ministère de l’Économie en novembre 2021 faisant un état des lieux des problèmes liés aux produits vendus par Wish : « L’enquête a permis de révéler la mise en vente d’un grand nombre de produits non-conformes et dangereux, avec des taux de dangerosité particulièrement élevés pour certaines familles de produits comme les jouets (95 % non conformes, dont 45% dangereux), les appareils électriques (95 % non conformes, dont 90% dangereux) et les bijoux fantaisie (62 % dangereux) . »

Wish de nouveau référencé sur les moteurs de recherche…

Ainsi, Wish devrait être de nouveau visible dans les résultats de recherche en France sur Google, Bing ou encore Qwant mais aussi sur les stores d’applications comme Google Play Store ou l’App Store d’Apple. Malgré sa décision de lever la sanction, la DGCCRF continuera de rester attentive aux pratiques de Wish pour s’assurer du respect des règles en matière de protection des consommateurs.

Mais épinglé pour pratiques commerciales trompeuses

En revanche, Wish n’a pas échappé à l’amende pour « pratiques commerciales trompeuses » selon l’Informé. Le tribunal correctionnel de Paris vient de condamner le site e-commerce à payer une amende de 3 millions d’euros, la nouvelle est tombée vendredi 10 mars. Cette sanction fait suite à une enquête menée par la DGCCRF en 2018 et 2019 qui dénonçait des faux rabais sur certains produits. Ces réductions excessives donnaient l’illusion d’une offre promotionnelle intéressante pour le consommateur alors que ce n’était pas le cas…