Le web scraping, un levier incontournable pour le e-commerce
Avec l’essor de l’IA et la concurrence accrue dans le commerce en ligne, la collecte de données devient vitale. Le web scraping se clarifie et s’impose comme un outil clé.

L’économie numérique repose de plus en plus sur la donnée. Pour les e-commerçants, connaître les prix pratiqués par la concurrence, suivre l’évolution des stocks chez les distributeurs ou analyser en temps réel les avis des clients est devenu un avantage compétitif décisif. Pourtant, accéder à ces informations de manière fiable et à grande échelle reste complexe. C’est précisément ce que permet le web scraping, en automatisant la collecte de données disponibles en ligne pour les transformer en indicateurs exploitables.
Longtemps perçu comme une pratique grise, le scraping bénéficie aujourd’hui d’un nouvel éclairage réglementaire. La CNIL, dans ses recommandations publiées en juin 2025 sur l’intelligence artificielle et « l’intérêt légitime », a clarifié les conditions dans lesquelles cette technique peut être utilisée. Une évolution qui change la donne pour de nombreux secteurs, en particulier le e-commerce, qui peut désormais bénéficier de solutions innovantes, comme l’outil WebUnlocker de Piloterr.
Pourquoi le web scraping est incontournable pour le commerce en ligne
Le principe du web scraping est simple. Au lieu de collecter manuellement des informations disponibles sur des pages web, des robots automatisés parcourent les sites, extraient les données et les restituent dans un format exploitable (tableaux, API, fichiers).
Pour un responsable e-commerce, les applications sont nombreuses et très concrètes :
- La veille tarifaire : suivre les prix des concurrents et ajuster sa stratégie en conséquence.
- Le suivi des stocks : vérifier la disponibilité de ses propres produits chez les distributeurs, ou surveiller les ruptures chez les concurrents.
- L’analyse des avis et notations : extraire des milliers de commentaires pour comprendre la perception d’une marque ou identifier des tendances émergentes.
- La vérification des contenus : s’assurer que les images, descriptifs ou caractéristiques produits diffusés par les revendeurs sont à jour.
Mais concrètement, que permet, en situation, le web scraping ? Trois cas d’usage nous en apprennent plus.
La marque de confiserie
Un fabricant de barres chocolatées veut suivre la façon dont ses produits sont distribués en ligne. Grâce au scraping, il peut, en temps réel :
- Savoir combien ses distributeurs revendent ses produits,
- Dans quelles quantités,
- Et comparer ces données à celles des concurrents.
Au lieu d’un travail manuel ponctuel et fastidieux, il dispose d’une vision continue et exhaustive du marché.
Le retailer de mode
Un acteur de la mode vend ses collections par l’intermédiaire de sa propre boutique en ligne et de grandes marketplaces. En scrappant régulièrement ces plateformes, il obtient :
- Une cartographie en temps réel des prix pratiqués sur chaque canal,
- La détection immédiate des écarts de prix anormaux,
- Un suivi des stocks disponibles, qui permet d’anticiper les ruptures et les réapprovisionnements.
Ces données sont cruciales pour aligner sa stratégie omnicanale et protéger l’image de sa marque.
Le site d’électronique
Un distributeur spécialisé dans l’électronique veut surveiller les retours clients. En collectant automatiquement les avis publiés sur plusieurs sites marchands, il peut :
- Identifier des problèmes récurrents sur certains produits,
- Détecter des tendances d’insatisfaction (par exemple sur la livraison),
- Mesurer l’évolution de la perception globale de la marque.
Ces informations permettent d’ajuster la politique produit, de renforcer la qualité de service et d’orienter les investissements marketing.
Parallèlement, l’IA est de plus en plus utilisée pour analyser et prédire les comportements d’achat. Ces données en deviennent le carburant qui alimente les algorithmes. Un modèle d’intelligence artificielle n’est performant que s’il est nourri par un volume massif de données fiables et à jour.
Un cadre juridique désormais clarifié par la CNIL
Si le scraping a parfois été associé à des zones d’ombre, les recommandations publiées par la CNIL en juin 2025 changent la donne. L’autorité rappelle que le web scraping n’est pas interdit en soi. Au contraire, il peut s’appuyer sur la base légale de « l’intérêt légitime », notamment lorsqu’il serait irréaliste d’obtenir le consentement de milliers ou millions de personnes concernées.
Concrètement, la CNIL précise plusieurs points clés :
- La collecte doit rester proportionnée et justifiée par un objectif clair (exemple : la veille concurrentielle),
- Seules les données strictement nécessaires doivent être collectées. Les informations sensibles ou non pertinentes doivent être exclues,
- Les données collectées doivent être sécurisées et, lorsque c’est possible, pseudonymisées pour éviter de remonter à une personne précise,
- Les sources doivent être documentées et, dans certains cas, publiées pour assurer la transparence.
En résumé, l’accessibilité publique d’une donnée sur un site web ne suffit pas à en justifier la collecte. Mais avec un cadre clair, le scraping devient une pratique légitime et encadrée, à condition de respecter les droits des utilisateurs et d’intégrer des garde-fous techniques et organisationnels.
Pour le e-commerce, cette clarification représente une opportunité. Les acteurs du commerce en ligne peuvent désormais s’appuyer sur cette technique de manière plus sereine, en intégrant dès le départ les exigences de conformité.
WebUnlocker : extraire les données malgré les barrières techniques
Si le cadre juridique est mieux balisé, le défi technique reste entier. De plus en plus de sites web mettent en place des barrières pour empêcher le scraping : systèmes anti-bots comme Cloudflare ou DataDome, CAPTCHAs, vérification de l’empreinte numérique du navigateur. Pour une entreprise, développer en interne les outils capables de contourner ces obstacles peut vite devenir un chantier complexe et coûteux.
C’est précisément le rôle de solutions comme Piloterr, une plateforme pensée pour les développeurs et les équipes techniques qui souhaitent automatiser la collecte de données à grande échelle. Là où un simple outil de scraping ne fait que parcourir les pages, Piloterr prend en charge toutes les tâches invisibles mais indispensables, parmi lesquelles la gestion des proxys, la simulation de navigateurs réalistes ou encore le traitement automatisé des Captchas et des mécanismes de protection avancés.
Son produit phare, WebUnlocker, se distingue en permettant d’accéder à des sites particulièrement protégés. Contrairement aux approches traditionnelles, qui échouent souvent face aux défenses avancées, WebUnlocker combine plusieurs techniques (rendu JavaScript réaliste, gestion fine des empreintes numériques, requêtes hybrides) pour se comporter comme un utilisateur humain. Ainsi, l’outil permet une extraction plus stable et fiable, même sur des sites réputés difficiles d’accès.
Pour les e-commerçants, cela signifie pouvoir collecter en continu un volume important d’informations précises et essentielles sur les prix, les stocks, les avis ou les contenus, sans subir les limitations imposées par des systèmes de protection. En outre, le modèle économique de Piloterr repose sur le succès des extractions, avec une facturation à la requête réussie, évitant toute mauvaise surprise.
Concilier performance et conformité
Reste que la puissance technique ne dispense pas du respect du cadre juridique. WebUnlocker facilite l’accès aux données, mais il revient aux entreprises de définir un usage conforme, en limitant la collecte aux données nécessaires, en documentant les sources, en intégrant la suppression des données sensibles et en respectant les mécanismes d’opposition.
La combinaison des deux dimensions (technique et réglementaire) est la clé. D’un côté, des outils fiables permettent d’obtenir une vision exhaustive du marché. De l’autre, les recommandations de la CNIL donnent une feuille de route claire pour que cette collecte reste légitime et respectueuse des droits.
La concurrence se joue désormais à l’échelle des données et les e-commerçants ne peuvent plus se permettre d’ignorer le potentiel du web scraping comme pratique stratégique.
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