Les langages de programmation les plus populaires depuis 1965
Retrouvez en vidéo l’évolution des langages de programmation les plus populaires depuis 1965.

Vous vous souvenez de la vidéo permettant d’observer l’évolution des parts de marché des navigateurs depuis 20 ans ? Data is beautiful a remis le couvert, mais cette fois en observant l’évolution des langages de programmation les plus populaires depuis 1965. La vidéo est impressionnante, et ce sera l’occasion pour beaucoup de découvrir des langages anciens comme Fortran, orienté vers le calcul scientifique, qui détenait plus de 50% de parts de marché dans les années 60 et qui dominait le classement devant COBOL et ALGOL.
Les choses ont bien changé en quelques décennies, avec les dominations successives de Fortran, Pascal, C, Ada, C de nouveau puis Java et enfin Python. Et cela sans compter les montées en puissance ces dernières années de JavaScript, PHP, C#… Des chiffres impressionnants !
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Le problème des visualisations de données… c’est qu’elles sont belles (data is beautiful… donc). Mais primo, se pose-t-on ici la question de savoir qui produit cette visualisation et secundo, d’où viennent ces données ? Non ! Gênant !
Pour la première question, « Data is beautiful » (une marque, pas une source) explique
« Je suis un étudiant en première année de doctorat, data geek, qui aime faire des visualisations comme passe-temps. »
On ne connaitra donc pas son nom, on ne connaitra pas sa spécialité, on aura donc aucun moyen de vérifier ses compétences en matière de recueil et traitement des données. Il l’est peut-être, hein, mais on n’a aucun moyen de le vérifier. En revanche, reconnaissons qu’il sait faire des visualisations de données !
Pour les sources de données, il faut aussi lui faire confiance, puisque, en contradiction à toute approche scientifique, on se connaitra pas précisément les sources utilisées, on ne saura pas si certains trous n’ont pas été comblés au doigt levé, on ne saura pas comment ont été rapprochées des données de périmètre divers (portée géographique notamment, mais pas que).
On saura juste que… et c’est plus que flou… que…
« Ces dernières années, j’ai utilisé plusieurs index de popularité de langages de programmation ajustés grâce aux données de la fréquence d’accès aux référentiels GitHub. Pour le classement historique, j’ai utilisé l’agrégation de plusieurs enquêtes nationales pour établir plusieurs points de données, ainsi qu’un taux d’occurrence mondial des publications. »
Bref, c’est beau, certes… mais Nous ne savons absolument pas et on nous n’avons aucun moyen de pouvoir vérifier, que cela représente une quelconque réalité.
Qu’une visualisation soit belle… ne suffit pas !