Twitter n’envisage pas de supprimer son bouton « Like » pour le moment

La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre hier. Lors d’un événement Twitter la semaine dernière, son PDG Jack Dorsey confiait qu’il n’était pas convaincu par le bouton like en forme de coeur et, selon le Telegraph qui rapporte l’information, envisageait de le faire supprimer.

Non, le bouton like ne sera pas supprimé… tout de suite

Il n’en fallait pas plus pour assister à une levée de boucliers sur Twitter. Devant la grogne des utilisateurs, le directeur de la communication Brandon Borrman tenait à donner quelques précisions. L’homme explique en effet la philosophie des dirigeants de Twitter : ne rien considérer comme acquis et repenser sans cesse les services de Twitter pour favoriser des interactions « saines ».

Brandon Borrman précise toutefois qu’il n’y a pas de calendrier pré-établi, que les travaux autour des fonctionnalités, notamment le bouton « Like », en sont à leur prémices et qu’aucune décision n’a été prise pour le moment. Le petit coeur de Twitter restera donc sur la plateforme.

Un usage du bouton Like qui peut traduire quelques abus

Depuis son lancement en 2015 suite au remplacement du bouton étoile de Twitter, l’usage du bouton like a pris diverses formes. Sa fonction première est de permettre à un utilisateur de signifier à l’auteur d’un tweet qu’il approuve son message, sans avoir à le retweeter. Pour beaucoup, le bouton Like sert également à « marquer » un tweet dans la liste des favoris pour le retrouver plus tard.

Mais son usage peut aussi avoir des effets néfastes. Lorsqu’un tweet présente un contenu malveillant, insultant ou inapproprié, le fait qu’il soit liké par un grand nombre de comptes (bots ou humains) indique à l’algorithme de Twitter de le mettre en avant dans la timeline. Un effet pervers que Twitter aimerait endiguer pour améliorer la qualité des échanges et l’ambiance générale sur sa plateforme.

Dans un autre registre, selon le Telegraph et les études qu’il rapporte, le succès du bouton Like encouragerait également l’addiction aux plateformes sociales ainsi que la recherche constante de validation de la pensée des utilisateurs. Une tendance qui, là aussi, pourrait être problématique concernant les contenus partagés sur Twitter.

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