Les tendances du e-commerce en 2018 décryptées par ShopAlike
Le e-commerce est un secteur en évolution permanente qui suit de près les tendances du web. Pour en savoir plus sur les grandes tendances du secteur, nous avons échangé avec différents experts de chez ShopAlike, acteur international du e-commerce basé en Allemagne, sur leur vision du marché. Ils nous livrent un compte rendu très intéressant des grands enjeux en termes de SEA, Social Ads, Search, mais aussi en termes de stratégie.
Pouvez-vous vous présenter et nous en dire plus sur vos missions chez ShopAlike ?
Maud, Head of Editing, CRM & Social Media Advertising : Je suis en charge de trois équipes, la première est responsable des travaux de traduction et de rédaction, que ce soit sur le site ou pour soutenir les autres départements de l’entreprise, la deuxième équipe est en charge des newsletters et la troisième de la publicité sur les réseaux sociaux.
Nicolas, Head of Sales FR, IT, ES & BR : J’assiste une équipe de 9 commerciaux en charge du développement des marchés français, espagnol, italien et brésilien. Au quotidien, j’essaye de les aider à améliorer leurs techniques de vente, à les motiver et à atteindre leurs objectifs mensuels. Notre position, tournée vers l’extérieur, nous permet de prendre le pouls du marché et d’être la caisse de résonance de nos boutiques partenaires pour faire évoluer notre offre.
Gabriele, Head of SEA, Affiliate & Display : Je suis en charge de trois équipes, la première est responsable du SEA (Search Engine Advertising), la deuxième équipe est en charge du display notamment de GDN (Google Display Network) et la troisième du réseau d’affiliation.
Quelles sont les grandes tendances actuelles autour du SEA ?
Gabriele : L’émergence de la recherche vocale participe à la création d’un nouveau mode de recherche auquel le SEA doit s’adapter. Personnellement, je crois que les plus grands changements seront davantage liés à la façon dont les managers SEA travailleront : avec une automatisation plus importante et plus efficace, ils se concentreront sur l’extension des comptes et le développement de stratégies. J’ai aussi de grandes attentes concernant Google Attribution, le nouvel outil qui nous permettra de mieux définir les processus de conversion.
Quel est l’intérêt de travailler avec des agrégateurs / métamoteurs tels que Shopalike ?
Nicolas : Ils sont multiples ! Pour nos partenaires e-commerçants, il s’agit de profiter de notre expertise en référencement naturel et payant pour générer plus de trafic vers leurs sites web, provenant notamment d’internautes qui ne les connaissent pas encore. Il est également très facile pour une boutique qui souhaite se positionner sur de nouveaux marchés de le faire avec nous. Nous sommes présents sur 14 marchés et nos experts font des recommandations adaptées à chaque problématique. Les utilisateurs souhaitent pouvoir avoir accès à tous les produits et marchands afin de les comparer rapidement et efficacement. Notre priorité est donc de toujours proposer l’offre la plus exhaustive possible avec des nouveautés en permanence. Nous faisons également évoluer nos filtres régulièrement pour répondre au mieux à leurs attentes.
Comment jugez-vous la fin de la visibilité organique sur Facebook ?
Maud : La visibilité organique décroît depuis plusieurs années maintenant. C’est une fin inévitable mais pas tragique. C’est à nous, marketeurs au sein des entreprises, de nous renouveler. Il aurait été naïf de penser que Facebook nous offrirait cette visibilité gratuitement et pour toujours.
En termes de Social Ads, Instagram, Snapchat ou Twitter peuvent-ils suppléer ou remplacer Facebook ?
Maud : Tout dépend du modèle de votre entreprise, du produit que vous vendez et à qui vous vous adressez. Facebook est une plateforme qui réunit tout type d’audience. Instagram et Snapchat sont orientées vers des cibles plus jeunes tandis que Twitter est plus intéressant pour mettre en avant le côté social et humain d’une entreprise. Je pense que la meilleure solution est d’utiliser plusieurs plateformes qui se complémentent pour obtenir une stratégie complète de social advertising.
Quel est le levier marketing / acquisition le plus performant selon vous (retargeting, Facebook Ads, emailing, affiliation…) ?
Maud : Le retargeting est un outil puissant quand il est bien utilisé, c’est-à-dire quand le laps de temps entre la visite sur le site et le reciblage est pertinent et quand la publicité est en accord avec le comportement de l’utilisateur sur le site. Sur Facebook, les publicités dynamiques sont notre meilleur outil de retargeting car elles sont connectées à notre catalogue de produits, proposent des articles adaptés aux centres d’intérêt des utilisateurs et reciblent ceux qui ont visité notre site mais pas converti.
Vous travaillez beaucoup à l’international, observez-vous de grandes différences d’utilisation côté e-commerçants, et côté consommateurs selon les territoires ? Comment s’adapter ?
Nicolas : Des différences existent, bien évidemment. La meilleure façon pour nous de répondre à ces demandes est d’avoir, au sein de notre équipe, des personnes natives des 14 pays où nous sommes présents pour bien comprendre les attentes de nos partenaires et clients. Nous sommes ainsi capables d’expliquer comment nos plateformes répondent aux besoins de performance exigés par les marchands ainsi qu’aux besoins de diversité et de qualité demandés par les internautes. Les retours collectés nous permettent aussi d’améliorer notre produit en créant par exemple des filtres spécifiques par marché.
Quelles sont selon vous les grandes tendances à venir dans le e-commerce ?
Nicolas : De plus en plus d’investissements sont réalisés dans la gestion de la satisfaction client. Les bots et e-assistants sont de plus en plus intéressants et offrent beaucoup de perspectives en la matière. L’émergence des annonces sponsorisées sur Amazon, bien qu’encore toute relative en France, pourrait faire de l’ombre à l’hégémonie de Google sur le marché hexagonal.
Y a-t-il encore une place pour des acteurs indépendants, à l’heure de la centralisation du marché autour d’Amazon ?
Nicolas : Oui je le crois. Il est vrai qu’Amazon est devenu tellement tentaculaire et omniprésent qu’il est difficile d’exister sans lui, ou de lui faire concurrence. Cependant, les acteurs indépendants ont une expertise à faire valoir ainsi que des valeurs qui leur sont propres et qui légitiment leur existence en ligne à mettre en avant. La diversification tous azimut d’Amazon semble sans limite mais il n’est pas certain que les consommateurs suivent. D’autant que leurs conditions de travail ont été décriées en Europe dernièrement. Cette réussite doit inciter l’ensemble des acteurs à se renouveler, à innover en se reposant sur leurs points forts. Nous le constatons tous les jours sur nos plateformes : les plus petits acteurs peuvent tirer leur épingle du jeu en se différenciant et en s’engageant auprès de leurs clients. Et proposer une expérience d’achat irréprochable !
Article réalisé en partenariat avec ShopAlike.
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