Se reconvertir comme ingénieur Java full stack DevOps : avantages, missions et opportunités

Découvrez les contours de ce métier polyvalent, recherché par les entreprises, et qui offre de belles opportunités de carrière, dans le cadre d’une reconversion professionnelle.

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La spécialisation DevOps est très recherchée par les recruteurs et propose une rémunération attractive. © REDPIXEL - stock.adobe.com

Les avantages de se reconvertir dans le métier d’ingénieur Java full stack DevOps

Si les entreprises sont en recherche de profils IT et exigent un niveau de technicité élevé, ainsi que des expertises pointues dans ce domaine, ce secteur est adapté pour les salariés souhaitant changer de voie ou acquérir de nouvelles compétences techniques. « Le marché est particulièrement dynamique actuellement, avec une logique de digitalisation des entreprises qui s’est accélérée avec la crise de la Covid-19, alors qu’il était déjà marqué par une pénurie de ressources avant la pandémie », analyse Patrick Rakotomalala, fondateur et dirigeant d’ISIKA. L’organisme, qui est spécialisé dans la reconversion, propose un cursus complet de 10 mois à destination des salariés et des demandeurs d’emploi, sans prérequis en informatique, pour se former aux métiers du développement, notamment pour devenir ingénieur Java full stack DevOps.

Une formation solide est cependant nécessaire pour une intégration accomplie en entreprise. « La durée minimum d’une formation pour réussir sa reconversion dans ces métiers est de 6 mois, idéalement 10 mois. Cela permet aux candidats de construire une compétence qui est prisée et sur laquelle ils vont bénéficier d’une offre pléthorique d’opportunités professionnelles, avec des perspectives d’évolutions en termes de responsabilités et de salaire », explique le dirigeant.

DevOps, une spécialisation prisée par les entreprises

La spécialisation DevOps, qui offre un degré d’attractivité de 90 % d’après l’étude réalisée par Silkhom, se classe parmi les plus recherchées par les recruteurs en 2021.

Face à la transition numérique, l’évolution des organisations exige aujourd’hui plus de souplesse et d’agilité dans la gestion de leurs projets. Ces enjeux font émerger de nouveaux besoins pour les entreprises, qui recherchent des profils capables de maîtriser des compétences plus étendues, à la fois techniques et humaines.

Là où auparavant les équipes de développeurs et d’administration systèmes travaillaient de manière indépendante, l’approche DevOps permet une collaboration plus étroite entre les différents pôles. Cela représente un gain de temps pour les organisations, car les mises en production s’effectuent plus rapidement ; mais aussi de qualité avec une intégration et un déploiement plus souple et plus fiable des applications livrées.

Ces nouveaux profils à « double casquette » occupent donc aujourd’hui des postes stratégiques. Du côté de la rémunération, celle-ci peut aller de 42 000 € à 50 000 € en salaire brut annuel fixe pour un profil junior à Paris (35 000 € – 45 000 € en régions), à plus de 60 000 € pour les profils ayant plus de 5 ans d’expérience (+ de 52 000 € en régions), toujours d’après l’étude réalisée par Silkhom.

Les missions et les compétences requises pour exercer ce métier

Alors que le champ d’action d’un développeur va se limiter à une partie d’un projet, un ingénieur Java full stack DevOps va avoir une vision plus large et sera capable d’intervenir sur une grande partie de la chaîne de développement. Ses missions sont multiples : recueil des besoins pour un projet applicatif ou logiciel émis par une entreprise, conception de la solution, développement, intégration, tests, livraison au client, mais aussi des tâches de débug, de support aux utilisateurs, de recherche et de rédaction de documentation technique.

« Un ingénieur va pouvoir intervenir sur toutes les tâches de ce processus avec, comme valeur ajoutée, des capacités en termes d’organisation et de conduite de projet, poursuit Patrick Rakotomalala. La spécialisation DevOps lui permet d’intégrer sa fonction dans un paradigme plus étendu, avec des technologies, des méthodes et des outils pour être beaucoup plus agile, notamment lors des cycles de tests et d’intégration en continu. »

Valoriser son expérience, un atout pour un projet de reconversion

« Chez ISIKA, nous ne demandons pas à nos apprenants d’oublier leurs compétences ou leurs précédents diplômes pour tout recommencer. L’expérience professionnelle qu’ils ont pu acquérir précédemment représente une double compétence très appréciée par les recruteurs, qu’il est important de valoriser dans un parcours de reconversion », précise le dirigeant.

Pour Stéphane Varnier, qui a suivi la formation d’ISIKA pour devenir ingénieur Java full stack DevOps, son expérience passée a également été bénéfique dans sa nouvelle carrière en informatique. « À la suite de mon master en sciences sociales, j’ai occupé le poste de conseiller clientèle chez un éditeur de jeux vidéo. Cette précédente expérience m’aide beaucoup, par exemple lorsque j’échange avec les clients et les différentes parties prenantes du projet. »

L’ancien apprenant travaille depuis près d’un an chez un éditeur de logiciel. Il est aujourd’hui l’un des principaux ingénieurs en charge du développement et du déploiement d’une plateforme de blended learning. « Aujourd’hui, je suis épanoui dans ma nouvelle carrière. Je travaille sur un projet qui m’intéresse, dans un environnement innovant. La reconversion est la meilleure décision que j’ai prise, tant au niveau de mon poste actuel que celui du choix de la formation. Mes connaissances en DevOps par exemple représentent un véritable atout, fortement apprécié par mes managers. » 

Un bon équilibre entre autonomie et travail en équipe

Pour le dirigeant d’ISIKA, la capacité d’analyse, de synthèse, la rigueur et la qualité d’écoute sont autant de qualités humaines qui contribuent à la réussite des candidats pour un retour rapide vers l’emploi, au-delà de leurs compétences techniques. S’ajoutent également la curiosité, la prise d’initiative et l’autonomie. « Il faut trouver un bon équilibre entre autonomie et travail en équipe. Grâce aux compétences techniques acquises lors de ma formation, je suis capable de trouver des solutions seul. Mais j’échange aussi quotidiennement avec mon équipe », ajoute Stéphane Varnier.

La formation lui a aussi appris à travailler en mode projet. « Durant le cursus, nous avons effectué de nombreux projets en groupe. Cela nous permet de nous confronter à la réalité d’un projet en situation réelle. De collaborer en équipe, savoir se partager les tâches et s’appuyer sur les compétences de chacun pour faire avancer les projets. »

Une carrière accessible à des profils variés

La constitution d’un collectif fort est indispensable au sein d’une équipe, car il apporte à la fois une richesse humaine et technologique, grâce aux expériences passées des candidats issues de voies professionnelles variées. « Nous avons, au sein de nos promotions, des apprenants avec des parcours très différents. Des profils scientifiques, mais aussi des profils plus littéraires qui, contrairement aux idées reçues, évoluent très bien dans ces métiers. Nous retrouvons aussi bien des candidats issus d’écoles de commerce, de marketing ou de communication, des ingénieurs généralistes, des infirmières ou encore récemment une ancienne archéologue et un ancien pilote de ligne. Les enjeux de la reconversion reposent sur la capacité à construire des profils dans des logiques d’intégration d’équipe », confirme le dirigeant.

Des perspectives d’évolution de carrière, même à court terme

En plus d’offrir la possibilité d’une mobilité sur le territoire ou à l’étranger, ou encore de bénéficier du télétravail, le poste d’ingénieur Java full stack DevOps peut évoluer vers :

  • Une branche plus technique autour des métiers du développement,
  • Une branche plus fonctionnelle avec des fonctions de conception, d’organisation de gestion de projet,
  • Une branche intermédiaire avec des missions à la fois techniques et fonctionnelles.

« De réelles perspectives d’évolution sont possibles vers de l’encadrement, du conseil et de l’organisation sur ces 3 branches, pour les candidats ambitieux et performants, avec une montée rapide en responsabilités. Par exemple, après 18 mois d’expérience, un candidat peut devenir lead développeur, chef de projet technique, consultant senior… », précise Patrick Rakotomalala.

Venez découvrir la formation et poser vos questions en direct à l’équipe ISIKA lors du prochain webinar d’information en ligne, en cliquant ici !

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