Se former au webdesign pour répondre aux besoins des recruteurs

L’un des objectifs du webdesigner est de faciliter l’expérience utilisateur. « C’est une notion essentielle dans la création de sites web, qui va de pair avec l’accessibilité. Les marques doivent répondre aux besoins des usagers, tout en proposant une navigation agréable et un graphisme plaisant », explique Zeineb Bapin.

De l’expérience utilisateur aux tests : le rôle du webdesigner en 2022

Le webdesigner a pour mission d’élaborer la charte graphique et rédactionnelle d’un site, tout en optimisant ses fonctionnalités. « Il est aussi amené à réaliser un diagnostic de qualité ergonomique du site à partir de critères heuristiques, créés par des ergonomes, afin de vérifier que les critères sont respectés sur l’ensemble des interfaces. » Le périmètre du webdesigner ne sera pas le même selon qu’il exerce sa profession au sein d’une TPE ou PME, pour un grand groupe ou en agence. « Son travail dépendra de la capacité technologique et technique de l’entreprise ou du client pour lequel il collabore. »

Le métier s’articule à travers une boucle infinie de 3 grandes étapes : la réflexion, la conception et le testing. « Une fois que le test est réalisé, le webdesigner va repartir en réflexion, il va re-concevoir, puis re-tester, et ainsi de suite. Chaque test doit répondre à un objectif précis pour améliorer une fonctionnalité ou résoudre un problème particulier. » Les tests représentent une part importante des missions du webdesigner car ils lui permettent de mesurer l’impact de son travail.

Pour nourrir son inspiration et sa créativité, le webdesigner effectue un travail de recherche avec la réalisation de benchmarks concurrentiels. « Il faut aller regarder ce que fait la concurrence, analyser les points positifs et négatifs. » Les tests utilisateurs font également partie de ses missions, en présentiel ou à travers la mise en place de sondages en ligne, voire d’enquêtes. Une veille technologique est nécessaire pour connaître les dernières tendances et les innovations du secteur.

Un métier polyvalent à la croisée des différentes disciplines du digital

Si vous souhaitez exercer ce métier polyvalent, vous devez être un bon communicant et être à l’écoute des personnes qui vous entourent : développeurs web, chef de projet… « C’est un métier de vocation, qui demande de pouvoir jongler entre différentes casquettes. Réaliser un audit ergonomique est en effet complètement différent de la création graphique ou du codage », poursuit Zeineb Bapin.

Du côté des hard skills, le webdesigner doit connaître les bases du code, du HTML5 et du CSS3, sans forcément maîtriser toutes les techniques du développement web. « Il ne faut pas avoir peur de toucher à tout. C’est ce qui rend ce métier si passionnant, car il y a toujours de multiples tâches à réaliser pour lancer un site ou participer à la refonte d’un site existant. C’est un challenge permanent, qui nécessite de rester à l’affût des dernières tendances. » Le conseil de la formatrice : s’abonner à des newsletters du secteur, suivre ce qui se fait, regarder et analyser ce que les utilisateurs apprécient lorsqu’ils naviguent en ligne, quel que soit l’appareil utilisé.

La créativité, l’ouverture d’esprit et la curiosité font partie des soft skills à intégrer. « On attend d’un webdesigner qu’il possède une culture graphique, qu’il sache vraiment regarder les choses, qu’il puisse travailler en équipe, tout en étant autonome, et être force de proposition. » Il devra aussi être capable de se mettre à la place du client et savoir accepter la critique. Dans la boîte à outils du webdesigner, on retrouve les logiciels de la suite Adobe (Photoshop, XD, After Effects, Premiere Pro, Illustrator, InDesign…), mais aussi Sketch, Figma, ou encore Balsamiq pour créer des wireframes.

Une formation en téléprésentiel pour devenir opérationnel en 6 mois

Le centre de formation ifocop propose une formation pour devenir webdesigner à distance. Sa particularité : une méthode d’apprentissage en téléprésentiel (9h-17h) avec un programme dispensé depuis une plateforme en ligne et animé par des tuteurs professionnels experts dans ce domaine. Le cursus s’articule autour de 2 temps forts : 3 mois de cours en ligne, suivis de 3 mois de stage en immersion au sein d’une entreprise. Vous devenez ainsi opérationnel en 6 mois, avec la possibilité de trouver un emploi en webdesign pour début 2023, et une certification professionnelle RNCP de niveau 5 (bac+2) à la clé.

L’aspect pratique est fortement valorisé au sein de cette formation. Les futurs webdesigners travaillent sur des projets concrets et par groupes, ce qui leur permettent d’apprendre à collaborer. Le stage offre la possibilité de mettre en pratique les compétences acquises en cours. « Grâce à ces projets, ils se constituent un book de travaux, qu’ils pourront présenter aux recruteurs à l’issue de la formation. C’est ce qui fait toute la différence lors d’un entretien d’embauche, car le candidat peut montrer ses créations et prouver ses compétences », souligne Zeineb Bapin. Le plus : vous bénéficiez d’un double accompagnement avec un tuteur référent et un responsable pédagogique tout au long de votre parcours pour garantir votre réussite.

La formation s’adresse aux profils autonomes, aux salariés en congé formation, aux demandeurs d’emploi et aux profils en reconversion. Son montant est de 6 500 € TTC et elle est éligible à de nombreux dispositifs d’aide à la formation, comme le CPF, le CPF de transition professionnelle, ou encore la VAE. Vous souhaitez être opérationnel et disponible sur le marché de l’emploi pour janvier 2023 ? Inscrivez-vous dès maintenant pour suivre la prochaine session, qui se déroulera du 9 juin au 2 décembre 2022. À noter que d’autres dates de rentrée sont proposées à partir du mois d’octobre.

Se pré-inscrire à la formation webdesigner à distance d’ifocop