Se faire embaucher après un buzz recrutement, c’est possible

Nous avions abordé le thème du buzz recrutement et de son utilité dans notre précédent débat du mois. Les conclusions n’étaient pas très positives, ce dernier étant perçu comme maladroit et peu adapté à une recherche d’emploi. Le constat est le même du côté de la rédaction : même les meilleurs CV vidéos et autres tentatives originales n’ont eu que peu de retour. Heureusement, certains tirent leur épingle du jeu et s’en sortent avec brio. C’était déjà le cas d’Emma candidate, c’est désormais fait pour Bernard Mauriange qui tient le blog emploi Aparsa sur notre plateforme. Vous vous souvenez sans doute de sa démarche entamée il y a quelques mois. Distribution de CV dans le TGV, création d’un CV original et même une mise en place d’un panneau 4×3 pour afficher sa recherche ! Il ne s’était pas contenté de cela, la liste de ses actions est longue, jugez plutôt :

• Inscription à l’association Cadraction
• bilan de compétences avec Right
• création d’un site internet
• plus de 200 candidatures annonces envoyées
• 65 documents « Package logiciel »
• 100 documents « quel est votre avis »
• stage d’anglais en immersion
• création d’un blog
• développement de contacts sur Viadéo
• envoi de 100 documents « 3volets »
• plus de 18 salons de l’emploi
• inscription au « club business 44 »
• club des entrepreneurs, club Via relatio 44
• envoi de 100 documents « Histoires 2 »
• mailing « Pourquoi pas » à 180 entreprises
• 2 actions TGV avec distribution de CV
• affichage sur panneau 4 x 3 …

Cette stratégie s’est avérée payante, puisque Bernard a trouvé un poste peu de temps avant les fêtes ! Il est désormais Directeur commercial de la start-up Pingwy, spécialiste dans le monitoring de sites web. A noter que les nombreux retours médiatiques que sa campagne a généré lui ont permis d’obtenir plus de 600 mails d’encouragement et une vingtaine de propositions plus ou moins sérieuses. La preuve que les buzzs recrutement peuvent fonctionner, même si ce n’est pas toujours le cas. Un grand bravo à Bernard !

Le blog Aparsa