« Réflexion, recherche, itération : les bases du métier de développeur »

Apparu dans les années 60/70 avec le développement de l’informatique, le métier de développeur a profondément changé. Considéré comme un poste secondaire pendant des années, il est devenu le pilier de beaucoup d’entreprises, et pas uniquement des startups. Aujourd’hui, les développeurs sont au cœur de toutes les attentions pour les recruteurs.

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Développeur : le métier de l'année 2019.

Le métier de l’année en 2019

D’après le rapport américain de News & World Report, le métier de développeur logiciel est le meilleur métier de l’année 2019. Les analystes se sont appuyés sur sept critères pour réaliser ce classement dont le salaire médian, le taux d’embauche ou encore le volume de croissance sur 10 ans. Les développeurs logiciels n’ont pas le salaire médian le plus élevé des États-Unis, et le taux de chômage, bien que de 1,9%, n’est pas le plus bas. Mais c’est grâce aux projections sur 10 ans avec une augmentation de la demande de 30% d’ici à 2026 et un taux de stress particulièrement bas que le métier a réussi à se démarquer.

Ce constat est également valable en France : le développeur informatique est le métier le plus recherché en 2019 selon une analyse du cabinet de recrutement Robert Half.

Un métier à multiples facettes

Il n’existe pas un, mais des métiers de développeurs. En fonction du type d’entreprise ou de la spécialisation, il s’agit d’un poste qui peut prendre des aspects très variés. “C’est l’avantage du métier”, explique Valentin André, étudiant en Master 2 “Expert de système d’information” à MyDigitalSchool. “Faire du code, en soi, ça ne change pas. Mais c’est grâce aux différents projets qu’on rencontre de nouvelles contraintes et qu’on découvre de nouvelles technos.

Différentes typologies d’entreprises

Un même poste de développeur ne sera appréhendé de la même façon en fonction de la typologie de la société. En rejoignant une grande entreprise, le développeur intégrera une équipe informatique travaillant sur de vastes projets et où chacun a des missions bien définies. Dans de plus petites structures, le développeur peut être le seul membre de l’équipe et avoir des missions transverses.

Il y a quelques années, les développeurs travaillaient pour des éditeurs de logiciels ou des grands groupes qui avaient les moyens de financer ce type de poste. La transformation digitale touchant tous les secteurs d’activités, des typologies d’entreprises très variées font désormais appel à eux. On les retrouve ainsi dans les agences web ou dans les startups où leur faculté à développer de nouvelles fonctionnalités pour un service sera au cœur du business.

Des métiers variés

Les entreprises recrutent différents profils de développeurs :

  • Des développeurs software pour créer des logiciels
  • Des développeurs web qui conçoivent des sites internet
  • Des développeurs back end
  • Etc.

Quelle que soit la typologie de métier, il y a une base commune : le code. Comme l’explique Guillaume Balas, formateur à MyDigitalSchool auprès des étudiants en 2ème année du master Experts en systèmes d’information : ”chaque ligne de code est une brique. L’objectif, c’est de construire un ensemble spécifique avec toutes ces briques : une application mobile, un site web, un logiciel, etc.”

Mais il précise : “il existe des briques spécifiques à chaque fonction. Chaque solution a ses propres spécialités et ses propres langages.” C’est pour cela que beaucoup de développeurs se spécialisent dans un domaine plutôt qu’un autre afin d’en maîtriser tous les aspects et pour répondre aux besoins des entreprises.

Par exemple, une société peut vouloir recruter un développeur mobile, tandis qu’une autre en voudra un spécialisé sur iOS ou au contraire, expert sur Android. Cela dépend des entreprises, de leur besoins et de leurs problématiques.

Beaucoup d’entreprises cherchent à recruter des devOps. Ce sont des professionnels qui sont à la fois experts en développement et en exploitation des systèmes. Cela requiert d’être compétent sur de nombreuses technologies différentes. Une telle spécialisation s’acquiert après une solide formation en informatique et quelques années d’expérience.

Un métier où tout reste à faire

Pour Guillaume Balas, “un bon développeur doit être capable d’apprendre une nouvelle techno sans aucune aide.” Il précise : “Quand on a appris à apprendre, on a appris à être un bon développeur. C’est un métier où il faut savoir se mettre à jour en permanence.” Un développeur doit donc être en mesure d’apprendre de nouveaux langages ou de nouvelles solutions qui apparaissent chaque année. C’est la condition indispensable pour que le client ou l’entreprise soit toujours performant et compétitif. C’est pourquoi un bon développeur ne peut jamais se reposer sur ses acquis.

C’est une véritable compétence que Guillaume Balas intègre dans ses formations qu’il donne à MyDigitalSchool : “Je fais travailler les élèves en projet. En cours, je leur montre la base et l’architecture principale. Mais dans le projet, on va leur demander une fonctionnalité qu’on n’a pas vu. La documentation se trouve facilement. Je ne veux pas qu’ils refassent quelque chose qu’on a déjà vu en cours. Au contraire, je veux qu’ils montent en compétences à travers la réflexion, la recherche, l’itération. C’est la base du travail de développeur.

Réalisé en partenariat avec MyDigitalSchool

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