PIM et DAM : quelles différences entre les deux solutions ?

Les solutions PIM et DAM permettent de centraliser et indexer des données. Mais comment choisir parmi ces deux types d’outils ? Éléments de réponse.

Les solutions PIM et DAM proposent des fonctionnalités complémentaires mais ont également des spécificités propres. © THAWEERAT - stock.adobe.com

Sur le papier, les solutions PIM et DAM semblent intrinsèquement liées, car elles sont utilisées de manière complémentaire par les entreprises. Elles visent toutes deux à organiser et centraliser des données dans un environnement sécurisé avec l’objectif, derrière, d’améliorer l’efficacité des processus. Mais alors, comment les distinguer et quelles sont leurs spécificités ? La réponse ci-dessous !

La solution PIM : pour gérer les informations produit

Une solution de Product Information Management (PIM), ou Gestion de l’Information Produit (GIP) en français, est utilisée par les entreprises pour stocker, trier et centraliser une variété d’informations sur les produits, tels que les prix, descriptions, spécifications techniques, références, etc., sur une plateforme accessible et sécurisée. L’objectif : regrouper des datas qui sont parfois disséminées au sein de plusieurs services, afin de garantir la précision des informations produit avant de les diffuser sur les canaux de vente, tels que les sites e-commerce, marketplaces, catalogues etc. Ainsi, l’utilisation d’une solution de PIM est particulièrement judicieuse pour une entreprise disposant d’un large catalogue d’articles, car elle limite les risques d’erreurs, fluidifie les échanges et permet ainsi de gagner en productivité. Les outils de PIM s’adressent principalement aux services marketing ou aux professionnels de l’e-commerce.

En outre, les solutions PIM proposent habituellement une gamme de fonctionnalités qui permettent de :

  • Centraliser les informations liées aux produits : afin de disposer d’un répertoire unique et accessible qui propose des données fiables et actualisées sur les références.
  • Adopter une stratégie omnicanale : les données relatives aux produits peuvent être facilement diffusées sur l’ensemble des plateformes de vente.
  • Gérer les autorisations : permet d’attribuer des rôles spécifiques aux collaborateurs afin de garantir que seules les personnes homologuées aient la possibilité de modifier ou diffuser des informations liées aux produits.
  • Suivre et analyser les performances : en accédant à des statistiques et à des outils de reporting, il est possible d’identifier des opportunités ou d’ajuster sa stratégie.
  • Collaborer à plusieurs : les solutions PIM disposent de fonctionnalités permettant d’enrichir ou de modifier les informations produit, telles que les descriptions, visuels, etc.

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La solution DAM : pour préserver la cohérence de marque

Une solution de Digital Asset Management (DAM), ou Gestion des Actifs Numériques (GAM) en français, sert à préserver la cohérence de l’image de marque par l’optimisation de la gestion des assets. En pratique, la solution se présente sous la forme d’une plateforme qui, dans son concept, ressemble à une bibliothèque numérique. Au sein de cet espace, les organisations peuvent regrouper l’ensemble de leurs assets (audio, vidéo, images, etc.) et ainsi réduire le nombre d’intermédiaires pour accéder à une ressource. En bref, une solution DAM favorise le travail collaboratif, améliore la productivité et optimise les procédures de validation. L’outil est principalement pensé pour les entreprises qui génèrent un large volume de données exploitables, tout en étant également adapté aux services de communication des marques ou agences de publicité.

Les solutions DAM proposent de nombreuses options qui permettent de :

  • Trier et stocker des actifs : en centralisant l’ensemble des contenus, l’outil de DAM simplifie le processus de recherche et permet d’accéder facilement à une ressource.
  • Contrôler l’usage et la conformité des assets : via l’intégration d’un système qui alerte les collaborateurs lorsque la licence d’un asset arrive à expiration.
  • Structurer le process de validation : en proposant des modules où sont indiqués les étapes à franchir et critères à respecter avant la diffusion d’un contenu.
  • Mettre le contenu rapidement à jour : avec l’intégration d’outils d’édition qui respectent les normes établies par les guidelines de l’entreprise, les collaborateurs peuvent rapidement modifier un contenu sans passer par un logiciel externe.

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