Métiers de l’IT : 5 conseils pour bien choisir sa formation
Découvrez les recommandations de Caroline Brisard, directrice commerciale de Fitec, et Laïla Bergued, alumni et formatrice au sein de l’organisme, pour vous aider à vous orienter ou vous reconvertir dans les métiers de l’IT.
1. Définir le type de métier et la fonction qui vous correspond
Si l’IT correspondait initialement à des postes techniques tels que celui de technicien informatique, d’administrateur infrastructure et cloud, et ceux de la cybersécurité, le marché a évolué, sous l’impulsion des ESN (ou entreprises de services du numérique) qui recrutent ce type de profil, pour rassembler plus globalement l’ensemble des professions liées au numérique. Tous les métiers sont concernés, du commerce en passant par le marketing ou les ressources humaines, car ils intègrent désormais tous une brique du digital, aujourd’hui indispensable pour se démarquer de la concurrence.
Pour pouvoir se positionner dans l’IT, il faut savoir précisément vers quel type de métier vous souhaitez vous diriger, et ensuite quelle fonction vous voulez exercer. On peut travailler sur de la chefferie de projet, être davantage dans de l’opérationnel… Le champ des possibles est vaste, explique Caroline Brisard, directrice commerciale de Fitec.
Même constat pour l’alumni et formatrice Laïla Bergued, qui conseille d’identifier avant tout ses intérêts et ses passions, et de suivre ses envies. « Il est essentiel d’opter pour une formation qui nous intéresse réellement et qui répond à nos objectifs professionnels, car cela augmentera notre motivation et nos chances de réussite. C’est aussi un choix de raison avec une réflexion argumentée pour garantir une carrière réussie, en se basant sur le contenu du programme, le retour d’expérience d’anciens stagiaires, la sécurité de l’emploi et l’innovation constante dans ce domaine. »
Le choix de la formation va ensuite pouvoir être défini en fonction de votre expérience : des filières post-bac, pour celles et ceux qui commencent leur parcours, jusqu’au projet de reconversion, pour les profils ayant déjà un niveau d’études élevé, avec le besoin de changer de voie pour se réinventer et s’épanouir dans une nouvelle aventure professionnelle. Car c’est l’un des nombreux avantages de l’IT : les métiers sont ouverts à tous, quel que soit votre niveau !
2. Faire une étude de marché sur le métier choisi et ses débouchés
Une fois votre choix défini, la directrice commerciale recommande de sonder le marché pour mieux connaître et comprendre les besoins des entreprises. Vous pourrez ainsi savoir si votre métier fait partie de ceux en tension, où la demande dépasse l’offre, ce qui est notamment le cas dans la plupart des métiers de l’IT.
Dans ce contexte, les recrutements se concentrent en particulier sur les métiers de la cybersécurité, pour répondre à la forte demande actuelle, avec des profils de niveau bac+3 ou bac+4 en informatique et des prérequis techniques élevés. D’autres profils sont recherchés sur des postes davantage opérationnels, comme la data qui est un domaine de l’IT également en flux tendu, ou encore la fonction de product owner par exemple. On retrouve aussi l’ingénierie automobile et aéroportée, qui enregistrent, eux aussi, une forte pénurie de candidats.
En tant que « cabinet de recrutement » pour les employeurs, nous proposons des formations en adéquation avec les demandes des entreprises, qui nous partagent leurs intentions d’embauche. Nous les mettons en relation avec nos stagiaires. C’est toute la recette gagnante de Fitec : trouver les bons candidats qui pourront répondre aux attentes des recruteurs, lorsque les profils recherchés n’existent pas sur le marché.
3. Rencontrer des professionnels pour affiner son choix
Avant de vous lancer, il est recommandé de rencontrer et d’échanger avec des professionnels et/ou des formateurs qui exercent le métier choisi. Vous aurez ainsi une idée plus précise de votre futur rôle, des missions à réaliser, et à quoi ressemblera votre quotidien si vous vous engagez dans cette voie.
Le conseil de Fitec : renseignez-vous auprès de plusieurs acteurs, soyez curieux et restez informé sur votre secteur, comme il s’agit d’un marché qui évolue très rapidement avec le développement des nouvelles technologies. « Les acteurs de l’IT sont en plus assez friands de parler de leur profession, ils vous accueilleront les bras ouverts », confirme Caroline Brisard.
De son côté, Laïla Bergued recommande de participer à des salons et des événements en lien avec le métier que vous souhaiteriez exercer ou votre futur secteur d’activité. Ceci afin de pouvoir networker et vous créer un réseau, qui vous servira tout au long de votre carrière professionnelle dans l’IT.
4. Trouver le bon organisme de formation
Le choix d’une formation et de l’organisme qui le délivre peut être influencé par plusieurs facteurs « qui vont varier en fonction du besoin de la personne, de ses objectifs professionnels et de ses circonstances personnelles », selon la formatrice. Plusieurs critères peuvent néanmoins vous aider à choisir celui qui vous conviendra le mieux, comme les avis en ligne, la liste des entreprises partenaires ou encore les débouchés possibles. La réputation et la notoriété de l’établissement sont également indispensables car ils constituent un gage de qualité.
Chez Fitec, nous fabriquons les talents de l’IT de demain avec l’objectif de les placer sur le marché du travail. Grâce à nos jobdatings, nous trouvons les candidats qui sont intéressés et qui ont les prérequis attendus, nous les formons pour qu’ils répondent aux besoins des entreprises, qui s’engagent à les recruter. En échange, les stagiaires doivent être assidus et passer les certifications nécessaires en fonction des attentes des employeurs.
L’avantage de l’organisme, qui bénéficie de plus de 30 ans d’ancienneté sur le marché de la formation : une pédagogie au format hybride, du présentiel-distanciel, à travers des classes virtuelles animées par des professionnels expérimentés qui accompagnent les candidats tout au long de leur cursus. Ils leur enseignent la partie théorique du métier et leur apportent en même temps leur retour d’expérience, avec des exercices pratiques permettant d’acquérir des expériences concrètes.
Pour moi, le programme de la formation a été un facteur important dans le choix de Fitec. Il m’a permis d’acquérir à la fois des connaissances techniques sur l’ERP Oracle et des compétences transverses, telles que la gestion de projet, la communication, la posture professionnelle, et tout cela en une durée limitée, raconte Laïla Bergued.
5. Privilégier une formation qui permet d’obtenir une certification ou un titre professionnel
Certains métiers spécifiques sont recherchés par les sociétés éditrices de logiciel, comme consultant fonctionnel Salesforce ou encore consultant SIRH Oracle. Ces postes, pour lesquels Fitec propose des sessions de formation, nécessitent le passage d’une certification professionnelle. C’est notamment le cas pour les principaux éditeurs du marché, Salesforce et Oracle, mais aussi SAP ou encore Microsoft. Le but : améliorer l’employabilité des candidats.
Car si elle n’est pas obligatoire, la certification professionnelle est très attendue pour certaines entreprises pour justifier de la maîtrise d’un logiciel, ou d’une compétence, particulièrement dans le cadre d’une POEI (Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle). Pour d’autres dispositifs de financement, la formation devra être éligible à une reconnaissance, comme celle offerte par les titres RNCP. Ce sont des diplômes qui sont inscrits au Répertoire National des Certifications Professionnelles, reconnus en France et délivrés par l’État.