Maxime, consultant supervision, nous présente son quotidien chez ADN-consulting
Maxime est ingénieur système et réseaux chez ADN-consulting. Actuellement en mission en tant qu’expert supervision, il nous explique le quotidien à son poste, les problématiques qu’il rencontre et comment il voit l’avenir de son métier.
ADN-consulting est une entreprise de services du numérique à taille humaine, qui compte une quarantaine de consultants, et qui évolue en mode start-up. Pour soutenir sa belle croissance, elle recrute actuellement à de nombreux postes. Pour mieux comprendre le quotidien de ses collaborateurs, nous avons échangé avec Maxime, ingénieur système et réseaux pour l’entreprise de Villeneuve-d’Ascq et actuellement en mission d’expert supervision chez un client. Il nous explique en quoi consiste son travail, les outils qu’il utilise, mais aussi les atouts de sa société.
Quel est votre parcours ? Pourquoi et comment êtes-vous arrivé chez ADN-consulting ?
Je suis titulaire d’un Master Management des Systèmes d’Information. J’ai effectué trois alternances lors de mon cursus : tout d’abord en maintenance et support informatique, puis en ingénierie réseau et enfin en management de systèmes d’information. J’ai eu la chance de connaitre plusieurs types de structures : une mutuelle, un spécialiste de l’ingénierie réseau dans l’hôtellerie et une entreprise de sécurité et développement web. J’ai ensuite connu une expérience d’un an et demi en CDI. Après avoir eu de nombreuses propositions, j’ai choisi de rejoindre ADN-consulting cette année en tant qu’ingénieur système et réseau. Je souhaitais m’engager avec une entreprise à taille humaine, proche de ses collaborateurs, dans laquelle je pourrais m’investir et contribuer à son développement. Je voulais aussi pouvoir continuer à apprendre et découvrir plusieurs environnements. ADN était un choix parfait pour répondre à ces attentes.
Quelles sont vos missions et votre rôle dans l’entreprise, comment s’organise votre équipe ?
J’ai la chance d’avoir des tâches très riches et diversifiées, c’est pour cela que j’ai choisi ADN-consulting. Je suis actuellement en mission pour un grand compte de la région, où j’ai intégré l’équipe Instrumentation et supervision. Je m’occupe plus spécifiquement de la partie supervision avec un collègue, qui est également un collaborateur d’ADN-consulting. Il travaille sur la partie projet de la supervision : migration, intégration et implémentation de la nouvelle solution, De mon côté, je suis plutôt sur du run. Je maintiens la supervision actuelle, je prends en charge les nouveaux besoins et les demandes d’évolutions.
Nous sommes autonomes sur notre périmètre, mais nous échangeons énormément avec les autres équipes, notamment sur les parties infrastructures et applicatives. Chaque équipe gère son environnement et doit avoir une vue sur la disponibilité du service qu’ils fournissent. C’est sur ce point que notre équipe doit répondre présent en implémentant des points de contrôles, en récoltant les données et en mettant à disposition les supports adéquats pour pouvoir les exploiter. En plus des échanges, cela nous demande d’effectuer beaucoup de veille technologique pour comprendre et nous adapter aux nombreux environnements auxquels nous sommes confrontés.
Quels sont les enjeux de votre métier, à quelles problématiques faites-vous face ?
La supervision est très importante, car elle permet de révéler de manière proactive les incidents qui pourraient impacter l’image et le business d’une entreprise. Notre objectif est de fiabiliser le système d’information en mettant en place les moyens nécessaires pour que les équipes puissent répondre aux exigences de disponibilité d’un service.
Nous donnons de la visibilité en temps réel sur le SI, cela nous permet de voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, de relever les dysfonctionnements et les problèmes du quotidien et grâce à cela, nous offrons la possibilité de réduire les coûts et les pertes liés aux pannes.
Du côté des problématiques, la principale est de faire comprendre à l’ensemble de nos interlocuteurs que la supervision est quelque chose d’essentiel, que connaître l’état de l’infrastructure et de ses performances est central dans les projets d’une société. Et donc qu’il faut y accorder du temps et du budget. Une autre problématique concerne notre adaptation permanente à nos interlocuteurs, et le temps nécessaire pour comprendre leurs besoins. Certaines personnes sont techniques, d’autres plus fonctionnelles, il est important de beaucoup communiquer et échanger avec elles pour les accompagner du mieux possible. Enfin, nous devons nous intéresser et effectuer une veille permanente pour bien connaître les parties applicatives, le développement, l’infrastructure, le stockage… C’est important pour, encore une fois, comprendre les besoins et mettre en place la supervision.
Quelles technologies utilises-tu ?
Nous travaillons avec la solution Centreon EMS, une solution de supervision que l’on a accompagnée de plusieurs modules comme le BAM (Business Activity Monitoring). Il permet de superviser en plus du socle technique, les points clés des processus opérationnels. Nous sommes également équipés de Centreon Map, qui permet de cartographier la chaîne de valeurs ou l’infrastructure, et de pouvoir grâce à cela se représenter visuellement où arrivent les incidents et donc les identifier plus rapidement. Nous utilisons beaucoup également MBI, qui permet de faire du reporting sur les données collectées. Il nous permet de faire des dashboards sur les données des jours, semaines ou mois précédents et ainsi de pouvoir sortir les tendances et voir les impacts liés aux incidents.
Plusieurs logiciels nous aident également beaucoup, comme Grafana qui nous permet de faire des graphiques sur les données métriques que l’on a récoltées et d’explorer plus en détail les données collectées par Centreon. Et enfin, je peux citer la suite ELK qui permet justement d’extraire des données, d’extraire des logs, de faire des traitements, et de ressortir des statistiques. Cela peut concerner le nombre d’incidents qu’il y a eu, les types d’incidents qui sont revenus le plus fréquemment, les erreurs récurrentes, les problèmes les plus fréquents…
Comment voyez-vous évoluer votre métier dans les prochaines années ?
Je pense que les outils de supervision seront techniquement très simplifiés. Nous perdrons par exemple moins de temps à déployer des sondes. Nous serons alors en mesure d’apporter de la valeur en accompagnant de plus près les équipes dans leur supervision, sur leur métier et moins sur la partie technique. Nous parlerons beaucoup plus de risques, d’impacts, ou encore de dépendance. C’est là que se situera notre plus-value à l’avenir : nous détacher de l’aspect technique pour nous concentrer sur le service dans sa globalité, sur des reportings et des dashboards qui seront plus simples et plus lisibles et qui rendront ainsi visibles plus facilement les problèmes et les tendances. L’intelligence artificielle devrait changer des choses également, en aidant l’humain à agir et à prendre des décisions. Elle aidera également à détecter automatiquement les défaillances.
Que t’apporte ADN-consulting dans ton parcours professionnel ? Quels sont ses atouts ?
ADN me propose de sortir régulièrement de ma mission longue durée pour aller rencontrer différents clients, qui font face à différentes problématiques. Cela me permet d’apprendre beaucoup, de me confronter à des sujets variés et de monter en compétences. Tout le monde est donc gagnant : l’entreprise, le consultant et le client. De même, de nombreuses soirées, afterworks ou rencontres sont organisés pour débattre et échanger autour d’un thème qui peut être technique ou transverse. Cela facilite les retours d’expérience et le partage de savoir dans l’entreprise. C’est un vrai atout pour moi.
Globalement, ADN me permet d’être autonome, et m’accompagne dans les choix que je peux faire. J’ai un vrai sentiment de liberté, mais aussi de support et d’aide. C’est également une entreprise où les promesses sont tenues. ADN a répondu à mes attentes initiales notamment en terme de formation et j’en suis très content. J’ai également de la flexibilité dans mes horaires, ce qui me permet d’adapter mon trajet aux éventuels bouchons et donc de gagner du temps. Un vrai plus au quotidien !
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