Spams et malwares sur Facebook

Commscore, éditeur d’antivirus, vient de publier son rapport trimestriel sur le spam, les malwares et autres phishings. Dans cette étude très instructive, un focus est fait sur Facebook. 26% des attaques le sont via des produits ou services gratuits, 20% promettent une nouvelle application Facebook, 18% se basent sur l’actualité ou les célébrités et 36% sur du « Vous devez absolument voir ça ! ». 48% automatisent le partage, alors que 25% sont basées sur du like-jacking (like automatique de pages) et 11% contiennent des malwares. Le but est principalement l’affiliation ou le marketing (73,6%) mais aussi la propagation d’hoax (19,4%). Que du bonheur.
Mais que fait la police Facebook ? Le réseau social essaie bien sûr de contrer ces agissements. Pas moins de 200 millions de liens malicieux sont bloqués chaque jour ! Enorme, mais pas suffisant… 4% des messages émis restent du spam, et touchent 0,5% des utilisateurs chaque jour. Cela fait quand même 4 millions de victimes quotidiennes. Plusieurs méthodes automatiques mais aussi des vérifications manuelles sont utilisées pour lutter contre ce fléau.
En 2008, seules 4 personnes s’occupaient de ces messages indésirables. Ils sont désormais 31 à surveiller les « report as spam », sans compter une autre équipe de sécurité de 46 personnes. En comptant les développeurs, les avocats et autres employés, près de 1000 personnes travaillent de manière plus ou moins active sur ce problème. Rien que ça. Et ce n’est qu’un début.
Pour finir, voici l’infographie réalisée à partir de l’étude de Commscore.
Et vous, vous êtes-vous déjà fait avoir par des spams ou des malwares sur Facebook ?
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