Le Japon adopte une loi pour lutter contre le piratage

Hadopi connait un coup d’arrêt chez nous avec une possible baisse de 25% de son budget pour l’année prochaine et un gouvernement qui a clairement lâché le projet. Mais ce n’est pas le cas partout. Différents pays dans le monde ont opté ou optent pour des systèmes répressifs pour contrer le piratage et les téléchargement illégaux, avec plus ou moins de succès. C’est au tour du Japon de s’y mettre, avec un changement de loi précisant ce que risquent désormais les pirates nippons. Si le téléchargement d’œuvres protégés par le droit d’auteur était illégal dans les faits depuis 2010, aucune sanction n’avait jusque là été décidée.

L’information est tombée. Si vous downloadez des fichiers interdits au Japon, vous risquez désormais jusqu’à 2 millions de yens d’amende (25 000 dollars) et deux ans de prison. Pour les uploaders, cela peut monter ) à 10 ans de prison et 10 millions de yens d’amende (125 000 dollars). Le rôle du lobby de l’industrie du disque a encore une fois été fort, les Japonais téléchargeant 10 fois plus (selon la Recording Industry Association of Japan) qu’ils n’achètent de la musique ou de la vidéo. Le mécontentement se fait déjà entendre, et différents sites liés aux partis politiques qui ont voté la loi ou à l’industrie musicale ont été victimes de cyber-attaques.

La volonté de s’attaquer au piratage sur la plan mondial continue donc son chemin. Si certaines lois ont été arrêtées ou ralenties suite aux protestations (SOPA, PIPA, ACTA) ou parce qu’elles étaient inapplicables (Hadopi), d’autres continuent de voir le jour. A suivre…

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