Des journées immersives pour découvrir l’école d’ingénieurs CESI
La saisie des vœux, via ParcourSup, la nouvelle plateforme pour la poursuite en études supérieures, vient de se clôturer. Une période complexe pour les lycéens, qui n’ont pas toujours une idée toute faite de ce qu’ils veulent ou n’ont pas pleinement conscience des changements qui les attendent. Le quotidien d’un lycéen et celui d’un étudiant en enseignement supérieur sont différents. Le rythme est perçu comme étant plus « soutenu ». Souvent, les méthodes pédagogiques sont foncièrement différentes et ces changements requièrent un temps d’adaptation. C’est pourquoi, pour permettre aux futurs étudiants de découvrir les métiers de l’ingénierie et les méthodes appliquées dans ses écoles d’ingénieurs, le CESI organise des « journées d’immersives » ou « stages de découverte » dans certains de ses campus en France. L’objectif : aider les futurs apprenants à confirmer leur choix d’orientation et faciliter leur intégration, soit en leur faisant vivre des « journées types » de l’école d’ingénieurs CESI, soit des journées d’atelier de prototypages ludiques, afin de les sensibiliser à leur futur quotidien d’ingénieur.
Des journées pour renforcer la cohésion
Pour les convaincre, les lycéens rencontrent des élèves CESI. Ce sont eux qui les accueillent. Ces derniers sont volontaires pour accompagner les futures recrues ; « tout simplement, parce qu’eux étaient à la même place un an auparavant », sourit Fabien Sérurier, formateur au sein de l’école d’ingénieurs CESI de Nancy. « Ce sont nos meilleurs ambassadeurs. Ils sont les plus à même d’expliquer comment l’école fonctionne. »
Pour le formateur, cette approche est déterminante. « Les lycéens apprennent également à se connaître entre eux et bien souvent s’installe l’envie de travailler ensemble. Pour certains, c’est la première fois qu’ils ont envie de travailler dans un cadre scolaire. Nous sommes loin des standards de l’enseignement ». Prendre goût à l’apprentissage, découvrir une nouvelle forme de pédagogie, très loin des classiques bancs du lycée, c’est ce qui convainc définitivement les nouveaux élèves d’opter pour l’école d’ingénieurs CESI.
Une pédagogie nouvelle pour mieux préparer au monde du travail
Les études supérieures permettent de casser les silos qui peuvent exister entre les matières et spécialités pour gérer des projets plus transverses, le plus souvent en équipe. L’école d’ingénieurs CESI propose des parcours basés sur ses méthodes pédagogiques A2P2 (Apprentissage Actif par Projet) et PBL (Problem Based Learning – apprentissage par problèmes et par projets).
Fabien Sérurier, explique comment les futurs étudiants sont sensibilisés à la pédagogie spécifique de l’école : « Pour faire découvrir aux lycéens ces méthodes d’apprentissage, à Nancy, on leur propose de travailler sur une situation réaliste, aussi appelée PROSIT », mélange de ‘problème’ et ‘situation’. « L’idée est de leur faire vivre des séquences de cours en accéléré pour leur faire découvrir nos méthodes de travail et leur donner une vision de la pédagogie de l’école ». Sur ce campus, 25 à 30 élèves, divisés en deux groupes, suivent une première séquence où sont présentés les objectifs de la journée. Débute ensuite une deuxième séquence d’activités « team building » afin d’encourager la cohésion d’équipe.
Les élèves travaillent sur la résolution du « problème ». Une étape pragmatique, puisqu’elle leur permet de travailler concrètement sur un objet. « Cela peut prendre la forme d’un jeu « Simon », dispositif de mémorisation qui consiste à répéter une série de combinaisons ». Le fait de travailler techniquement sur ce type d’objet permet aux élèves d’observer la réalisation d’un projet. Pour Fabien Sérurier, le plus important dans ces journées n’est pas tant l’objet que les étapes et les méthodes utilisées pour le construire. « Notre objectif est que le lycéen comprenne le parcours et la philosophie du parcours d’ingénieurs. En sortant de ces journées, les élèves doivent savoir quelle approche opérationnelle CESI veut leur transmettre et comment ils vont apprendre au sein de l’école. » « Sur le campus de Reims, nous poursuivons le même objectif, même si notre approche est un peu différente. Nous avons pris le parti de sensibiliser les jeunes aux problématiques opérationnelles par la création de prototypes de produits connus, tels que des gilets de laser game, des catapultes connectées ou encore des Puissance4 électroniques. », précise Sébastien Loillieux, formateur sur le campus de Reims. Une mise en situation fidèle à celle du monde du travail qui prépare concrètement les élèves aux problématiques auxquelles ils seront confrontés demain.
Un parcours pour confirmer le choix des élèves
Ces journées ont pour but de convaincre définitivement les futurs élèves sur leur choix d’école. « A Nancy, nous avons des participants qui ont tous le même niveau d’information sur l’école, ce qui nous fait gagner beaucoup de temps. Généralement nous les avons déjà rencontrés sur des salons et les avons reçus en entretiens individuels. »
« Le fait d’accueillir des élèves motivés par nos méthodes et notre approche pédagogique porte résolument ses fruits. Aujourd’hui, entre 60 et 70 % des participants à ces journées rejoignent les effectifs des premières années. » Fabien ajoute : « Très peu d’élèves viennent avec des doutes, ils viennent plutôt avec des questions et de la curiosité. »
« A Reims, l’initiative est soutenue par le Rectorat et l’ONISEP, ce qui est d’autant plus valorisant pour les élèves. » précise Sébastien.
Dans le cas contraire, les Terminales qui réalisent que cette méthode ne leur convient pas décident tout simplement de ne pas postuler. Les « fausses orientations » sont de plus en plus rares depuis l’émergence de ces journées immersives. « Les jeunes ne découvrent pas au bout de 3 ou 4 semaines que la pédagogie ne leur plait pas ».
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Pour y être passé très rapidement au centre de Nanterre, la nouvelle pédagogie est plus que catastrophique.
Les apprentis dont 80 % n’a rien à faire en école d’ingénieurs, n’ont qu’un très faible niveau en maths. Ils sont seuls pendant les projets qui sont scientifiquement très très mal présentés.
Le turn over des profs est très élevé.
Ceci est valable pour tous les centres cesi.
Si vous avez le choix, faites une vraie école!