Instagram : les bonnes pratiques pour améliorer son engagement
La plateforme de veille en ligne Mention et Hubspot ont analysé plus de 48 millions de posts et 306 278 comptes Instagram.
Hubspot et Mention se sont donnés pour objectif de déterminer les tendances et les meilleurs taux d’engagement sur Instagram. A travers l’étude de millions de posts et comptes, les deux entreprises ont pu déceler les meilleures pratiques pour créer des contenus efficaces sur le réseau social. Ainsi on peut d’ores et déjà retenir que :
- La vidéo génère deux fois plus de commentaires que les autres types de contenu
- Un post Instagram moyen possède 1,01 hashtag
- 46,6% des utilisateurs ont moins de 1000 abonnés
- Identifier plus de 5 utilisateurs dans un post n’a pas d’incidence sur l’engagement
L’engagement sur Instagram, des grands écarts entre les posts
Dans leur étude, Mention et Hubspot déterminent le taux d’engagement moyen des posts en relevant notamment les mentions j’aime et les commentaires. Les chiffres montrent de très grands écarts entre la moyenne et la médiane. Alors que l’étude note une moyenne de 5963,1 mentions j’aime par post, Mention et Hubspot précisent que ce chiffre est loin d’être représentatif. En effet, la médiane des mentions j’aime s’établit autour de 100, indiquant ainsi que 50% des utilisateurs Instagram reçoivent moins de 100 mentions j’aime par post.
On retrouve également cet écart de chiffre pour les commentaires. Un post moyen, influenceurs inclut, génère 100,34 commentaires. De son côté, un post vidéo génère en moyenne 150 commentaires. Un très beau score, sauf que la médiane indique un tout autre chiffre : 4. Il faut donc comprendre que la moitié des utilisateurs Instagram reçoivent moins de 4 commentaires sur leurs posts vidéo.
Plus globalement, l’étude remarque qu’Instagram enregistre 4,2 milliards de mentions j’aime par jour. L’analyse de 12 millions de posts indique que le taux d’engagement est plus grand entre 9h et 11h.
Privilégiez le contenu vidéo
Le rapport de Mention et Hubspot note que les publications vidéo rencontrent un plus grand succès que les autres formats de contenu. En effet, les vidéos obtiennent en moyenne plus de mention j’aime que les images ou les carrousels. Concernant les commentaires, la vidéo en génère 2 fois plus que les images. Mention et Hubspot recommandent donc de s’orienter vers ces contenus pour garantir un plus grand taux d’engagement.
« Pour les marketeurs, cela implique de produire des vidéos permanentes, de créer des stories Instagram et d’optimiser la section « À la une » du profil, indique le rapport. Les vidéos publiées doivent néanmoins rester pertinentes. »
N’abusez pas des hashtags
Si le hashtag reste un moyen très efficace de diffuser un contenu auprès d’une audience très ciblée, il s’avère que la multiplication des hashtags pour viser plusieurs niches peut avoir un impact négatif sur le taux d’engagement. Le rapport note en effet que l’engagement d’un post tend à baisser au fur et à mesure que son nombre de hashtags augmente. Mention et Hubspot recommandent donc de se limiter à un maximum de 5 hashtags pertinents, et conseillent les entreprises de créer des hashtags de marque.
Parmi les 20 hashtags les plus utilisés sur le réseau social, on retrouve des thématiques liées à la mode, la gastronomie ou encore l’art de vivre, domaines dans lesquels Instagram connait un fier succès. #love, #fashion, #instagood occupent ainsi le podium.
Fidéliser son audience au lieu de glaner toujours plus d’abonnés
Mention et Hubspot recommandent de fidéliser une audience déjà présente plutôt que d’investir lourdement dans la pêche aux nouveaux abonnés. « Les petits comptes sont majoritaires« , indique l’étude. En effet, 46,6% des comptes Instagram comptent entre 0 et 1000 abonnés. Viennent ensuite les comptes qui enregistrent entre 1000 et 10 000 abonnés : ils sont 33,5%. De fait, plus de 80% des utilisateurs Instagram ont moins de 10 000 abonnés.
L’important n’est pas donc la quantité des abonnés. Une campagne publicitaire bien ciblée peut attirer un nombre intéressant de nouveaux venus, mais il reste primordial d’alimenter l’intérêt de cette audience dans le temps avec des contenus de qualité.
« Il est recommandé de prendre le temps de réfléchir à la création d’un profil Instagram complet, en tirant parti de l’ensemble des fonctionnalités disponibles, et de tisser des liens avec des influenceurs afin d’étendre la portée de la marque, préconise le rapport. Dans tous les cas, mieux vaut réunir une petite communauté d’utilisateurs engagés que des millions d’abonnés passifs. »
De plus en plus d’identifications et de mentions dans les posts
Enfin, Mention et Hubspot notent une forte croissance du nombre de mentions et d’identifications dans les posts Instagram. L’année dernière, 72% des posts n’identifiaient personne, ils ne sont plus que 40% aujourd’hui. Faut-il cependant identifier des influenceurs à la pelle pour se garantir plus d’engagement ? Pas forcément.
Le rapport indique que les posts Instagram contenant plus de 5 comptes identifiés avaient un impact négatif sur le nombre de mentions j’aime. En effet, plus l’identification de comptes est présente, moins les utilisateurs y prêtent attention, au point de ne plus interagir avec. Pour Mention et Hubspot, il existe plusieurs manières de faire usage efficacement des mentions et identifications :
- L’organisation d’un concours incitant les utilisateurs à identifier une marque dans une photo, légende ou commentaire
- Identifier un influenceur quand une marque publie un contenu de son domaine d’activité. Si la personne réagit, cela peut être l’occasion de nouer une relation.
- Une entreprise peut encourager ses salariés à l’identifier.
Community managers : découvrez les résultats de notre enquête 2025
Réseaux, missions, salaire... Un webinar pour tout savoir sur les CM, lundi 29 septembre à 11h !
Je m'inscris
Les horaires auxquels l’engagement est le plus fort sont-ils les horaires français ou américains ?
Ces engagements, sont ils aussi vrais, selon que l’on publie en français ou en anglais ?
Merci
Bonjour,
L’étude ne précise pas le fuseau des horaires. Tout porte à croire qu’il s’agit des heures du public visé : quel que soit le fuseau horaire, il faut vous arranger pour que le contenu soit diffusé entre 9h et 11h, heure locale du public à qui vous vous adressez.