L’importance des groupes Facebook dans la création de communautés
Longtemps oubliés des marques qui préféraient se concentrer sur les pages, les groupes connaissent une seconde vie sur Facebook. Plus proches de l’origine même de Facebook, ils permettent aux utilisateurs de se connecter et d’échanger sans le prisme commercial d’une page. Le Web2Day était l’occasion d’avoir un retour d’expérience intéressant de Michelle Gilbert, Directrice de la Communication Europe du Sud du réseau social et Nicolas Lemonnier, fondateur du groupe Run Eco Team.
Comment Facebook soutient des initiatives locales ? Le sujet s’annonce passionnant #web2day pic.twitter.com/CtbHR7hsDy
— Flavien Chantrel (@moderateur) 7 juin 2017
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Comment Facebook soutient les initiatives locales
Run Eco Team un groupe Facebook de 19 000 personnes. Le projet : proposer aux coureurs de ramasser des déchets trouvés pendant leurs runs. Son fondateur est Nicolas Lemonnier, un « runner ordinaire”, qui ne vient pas du web. Un jour, il ramasse un paquet de cigarettes vide et poste son geste sur Facebook. Suite aux nombreuses réactions, il décide de créer un groupe Facebook et de diffuser sa démarche. Le groupe prend peu à peu en popularité jusqu’à séduire Mark Zuckerberg qui partage l’initiative dans cette vidéo sur son compte. Un sacré tremplin pour mettre en lumière une initiative personnelle.
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Pourquoi les groupes sont importants dans la stratégie de Facebook
Michelle Gilbert en profite pour rappeler que les groupes prennent de plus en plus d’importance. Il existe aujourd’hui des centaines de millions de groupes sur Facebook.
Les groupes sont un rappel de ce qu’était le début de Facebook, et son identité intrinsèque. Facebook est une entreprise, mais les communautés locales sont au cœur du projet. Facebook est utilisé par 1,9 milliards de personnes dans le monde. Une chose est essentielle : l’envie d’être en contact. C’est ce que permettent les groupes comme Run Eco Team.
Ils sont en fait un excellent moyen de partager de l’information positive, sans le prisme des marques et leurs messages orientés business. Facebook a d’ailleurs profité de l’initiative Run Eco Team pour récolter des feedbacks et travailler sur son produit.
Facebook est une fenêtre sur le monde et les groupes peuvent être un vrai support. Sur des sujets moins légers, Facebook a par exemple permis à des gens face à la dépression de se retrouver sur ces groupes. A Bombay, un groupe Facebook avec plus de 100 000 personnes permet par exemple aux mère de famille de trouver de l’information sur la maternité. Une information qu’elles ne trouveront pas spécialement ailleurs. Que ce soit du sport, de la santé, de la politique, etc, les groupes permettent aux gens de se rassembler et de partager.
Facebook souhaite permettre aux communautés de se développer rapidement et les groupe sont amenés à évoluer, comme l’ont fait les pages. Nicolas Lemonnier rappelle d’ailleurs que le géant de Palo Alto est plus agile qu’on en peut le penser.
Si on leur expose un besoin qui est cohérent, la fonctionnalité exposée peut être développée en quelques jours et mise en ligne dans la semaine. Facebook est une entreprise immense, mais c’est très simple de travailler avec eux.
L’importance de développer ses communautés Facebook
Les groupes doivent correspondre à de vrais besoins. Derrière la jolie success-story de Run Eco Team et le côté touchant du projet, il y a une vraie réflexion sur l’enjeu autour de ces communautés. Les professionnels ont eu tendance à se concentrer sur les pages qui sont devenues de très bon leviers marketing et SEA, mais qui ont perdu de leur portée communautaire. Se lancer dans les groupes demande néanmoins un travail et des efforts totalement différents, il faut notamment apprendre à connaître sa communauté, et la laisser s’exprimer. Plus complexe donc que de poster un visuel corporate sur sa page, mais sûrement plus proche de l’essence du web social. Il reste à savoir si les marques ont encore ces réflexes et sauront activer ces leviers communautaires.