L’impact des assistants vocaux sur l’e-commerce
Une étude s’intéresse au rôle des assistants vocaux dans les actes d’achat en ligne, actuellement et dans le futur. Leur importance devrait croître rapidement.
Ils se sont imposés à une vitesse peu commune, passant de 0 à 30% de taux d’équipement dans les foyers américains entre 2015 et 2019. L’investissement massif des GAFA sur le sujet a aidé à obtenir des devices à bas prix et une expérience utilisateur qui s’est rapidement améliorée. Les impacts sont nombreux pour les professionnels du digital, qui doivent s’adapter à ce nouveau type de consommation. Mais quels sont-ils exactement ? Une enquête menée des deux côtés de l’Atlantique (US & UK) auprès de 1 500 répondants a été publiée par la World Federation of Advertisers et Fast-Up Partners, avec le soutien de Mastercard. Elle s’intéresse à l’impact qu’ont ces nouvelles technologies sur le e-commerce.
Des usages encore assez communs
L’usage des assistant vocaux n’est pas très éloigné de celui qu’ont les internautes sur le web et sur leur smartphone habituellement. Ils servent simplement à fluidifier les actions. En tête, on retrouve l’écoute de musique, la consultation d’actualités et plus loin derrière, la recherche d’informations sur des produits. Parmi les bénéfices cités par les utilisateurs, l’étude cite avant tout la possibilité de « retenir » des choses pour l’utilisateur : prise de notes, listes de courses, et son aide pour être plus facilement multitâche.
Une aide dans l’achat en ligne, mais un acte de consommation encore peu courant
Certes, les assistants vocaux aident dans le parcours d’achat des consommateurs. Un sur trois se servira ainsi de son assistant pour avoir des infos sur le prix ou sur les fonctionnalités d’un service ou d’un produit. Mais plus on s’enfonce dans le tunnel, et moins la performance est significative. 30% ont déjà ajouté des items à leur liste de course, 18% ont ajouté un produit à un panier (avec 81% de taux de conversion) et 15% ont déjà effectué un achat (la moitié l’ayant fait plus d’une fois). Il reste encore du chemin pour que les assistants vocaux deviennent de véritables aides à la vente (ou à l’achat).
Un futur définitivement tourné vers l’achat par la voix
Si les résultats actuels restent timides, le futur parait plus porteur pour le secteur. 67% des possesseurs d’assistants personnels vocaux disent ainsi se projeter à court terme (40%) ou dès que la technologie proposée sera plus avancée (27%) vers l’ajout au panier, et 60% (26% à court terme / 34% quand la techno sera plus avancée) vers le passage de commandes.
Un usage plutôt orienté vers les achats à faibles montants
Commander à la voix d’accord, mais pas pour des montants trop élevés. L’étude semble indiquer les que les achats se portent (et se porteraient à l’avenir) vers des sommes inférieures à 10 dollars par commande. Des achats du quotidien donc, qui concernent des produits d’usage courant. 71% agiraient ainsi de cette manière pour leurs achats futurs, quand seulement 9% ne se fixent pas cette limite.
Le choix de l’appareil influence le choix de la consommation
Le dernier volet de l’étude est sans doute le plus intéressant, et explique pourquoi les GAFAs se livrent une bataille sans merci pour conquérir ce marché. 62% seraient ainsi prêts à prendre en compte les conseils d’Alexa pour le produit qu’ils cherchent, et 64% considèrent qu’Alexa aura un poids important dans les marques consommées par ses utilisateurs. Mieux encore, 77% seraient d’accord pour se voir recommander des produits Amazon quand c’est pertinent, et 68% seraient d’accord pour qu’Alexa leur recommande directement un produit adapté. De quoi fidéliser encore un peu plus ses clients…
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