L’IA, nouveau trait d’union entre stratégie et création dans l’influence

En 2025, l’IA n’est plus un gadget dans le marketing d’influence. Elle s’est imposée comme un véritable copilote au cœur des stratégies des marques comme des créateurs. C’est ce que révèle l’étude menée par Stellar Tech, acteur européen du secteur, dans son rapport L’utilisation de l’IA en influence. Réalisée entre juillet et octobre 2025 auprès de 936 répondants (57,7 % de marketeurs et 42,3 % de créateurs), l’enquête couvre cinq zones : le Benelux, la France, l’Espagne, le Canada et la région DACH (Allemagne, Autriche, Suisse).

L’enquête montre que l’IA est passée de l’expérimentation à la pratique quotidienne. Elle agit désormais comme un levier de productivité et de créativité, mais selon des logiques distinctes. Les marketeurs en font un outil de pilotage stratégique, tandis que les créateurs, un prolongement naturel de leur studio. Tour d’horizon.

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Pour les marketeurs, l’IA devient un copilote stratégique

Dans les agences comme dans les services marketing, l’IA s’est installée au cœur des méthodes de travail. Près de 47 % des marketeurs l’utilisent chaque jour et 33,7 % plusieurs fois par semaine. L’usage occasionnel devient marginal, preuve d’une adoption massive, note l’étude.

Mais dans les équipes marketing, l’IA ne se limite plus à la génération d’idées ou aux usages créatifs. Elle s’impose surtout comme un outil d’analyse et de pilotage. Selon l’étude, 94,7 % des marketeurs l’utilisent pour l’idéation, mais les usages data prennent de plus en plus de place. L’IA intervient dans la découverte de profils, l’analyse d’audience, la détection de fraude ou encore le suivi de performance. Ces fonctions s’appuient sur la capacité des outils à agréger et interpréter des volumes massifs de signaux pour améliorer la pertinence des choix et la précision du ciblage.

Près de 64 % des professionnels exploitent ainsi l’IA pour mieux comprendre la qualité d’une audience ou la crédibilité d’un créateur, tandis que 61,2 % s’en servent pour suivre les campagnes et produire des rapports plus fiables et plus rapides.

L’enquête souligne aussi que 58,3 % des marketeurs combinent usage personnel et professionnel, signe d’une intégration totale dans leur quotidien. Des écarts demeurent toutefois selon les structures : 51,3 % des agences recourent à l’IA chaque jour, contre 30,8 % côté marques. Les premières s’en servent pour nourrir un flux créatif continu, les secondes pour affiner la planification. Dans les deux cas, ChatGPT domine très largement (92 % d’utilisateurs), suivi d’outils comme Canva, Midjourney ou Adobe Firefly. L’IA devient ainsi un réflexe aussi courant que la recherche d’un insight ou la rédaction d’un brief.

Pour les créateurs, l’IA s’impose comme un studio créatif intégré

Chez les créateurs, l’IA s’est imposée comme un outil d’efficacité et d’inspiration. Six sur dix l’utilisent au moins plusieurs fois par semaine, souvent pour produire plus vite et mieux. L’étude souligne un passage « de l’expérimentation à l’amplification ». L’IA ne remplace pas la créativité, elle la démultiplie.

Les chiffres le confirment. 91 % des créateurs l’utilisent pour l’idéation, 61 % pour la création d’images, 65 % pour la retouche photo et 62 % pour le montage vidéo. Contrairement aux marketeurs, ils intègrent l’IA directement dans leur production, là où le public perçoit son effet.

Les outils privilégiés sont ChatGPT (89 %) pour l’idéation et l’analyse, Canva (38,7 %) pour les visuels, et CapCut (54,6 %) pour la vidéo. Les bénéfices semblent clairs : 78,3 % citent le gain de temps, 45,5 % l’amélioration de la qualité, 35,9 % la stimulation de la créativité. L’enquête résume ainsi cette tendance : « L’IA s’impose comme le coéquipier invisible de l’économie des créateurs : elle libère du temps, affine les contenus et laisse plus d’espace mental pour la vraie créativité. »

Les différences tiennent surtout à l’échelle. Les micro-créateurs utilisent l’IA pour étendre leur capacité créative, les macro-créateurs pour maintenir un rythme de production soutenu. Dans les deux cas, elle devient un élément central du studio personnel, capable d’accélérer sans altérer la signature individuelle.

Une convergence possible : de l’outil d’efficacité au moteur de confiance

Malgré des pratiques distinctes, marketeurs et créateurs partagent les mêmes attentes, notamment la rapidité, la performance et la clarté. 91 % des marketeurs et 78 % des créateurs placent le gain de temps en tête des bénéfices perçus. L’IA n’est plus vue comme une menace, mais comme un accélérateur de productivité et de créativité.

Cependant, des inquiétudes demeurent. 51 % des professionnels interrogés souhaitent un cadre juridique plus clair, contre 20 % des créateurs. Les marques se montrent plus sensibles aux enjeux de conformité, tandis que les créateurs redoutent surtout les dérives. 35 % craignent la perte de propriété intellectuelle, et plus de la moitié évoquent la peur des deepfakes.

Comme le note Stellar Tech, « l’IA n’est pas freinée par la technologie, mais par les réactions humaines ». C’est la confiance (dans les outils, dans les données et dans la collaboration) qui façonnera la suite. Le rapport évoque déjà la prochaine étape, celle de l’influence prédictive, où les plateformes passeront « de l’intelligence descriptive à la prescriptive », capables non plus seulement d’analyser les résultats, mais de recommander les actions à venir.

Dans ce nouvel écosystème, l’enjeu sera de préserver l’équilibre entre puissance algorithmique et authenticité. Car si l’IA optimise la performance, elle ne remplace pas la voix qui la rend crédible, à savoir celle des créateurs et des marques, réunis dans un même mouvement où technologie et humanité doivent avancer désormais côte à côte.

Pour découvrir de précieux insights, des conseils actionnables, les prédictions pour l’avenir de l’IA et du marketing d’influence, vous pouvez télécharger gratuitement l’enquête de Stellar Tech en cliquant sur le lien ci-dessous.

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