Gemini 3 : les 15 cas d’usage qui ont déclenché l’alerte rouge chez OpenAI

Branle-bas de combat chez OpenAI ! La sortie de Gemini 3 a poussé l’éditeur de ChatGPT à changer ses plans. Voici 15 cas qui expliquent pourquoi le modèle de Google fait peur à Sam Altman.

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Google a présenté 15 cas d'usage de son modèle Gemini 3. De quoi faire peur à OpenAI ? © Google

Google a frappé fort avec la sortie de son dernier modèle d’IA, Gemini 3. Au point que « l’alerte rouge » aurait été déclenchée chez OpenAI, à en croire les tech insiders. Sam Altman craint le retour en grâce de Google dans la guerre des IA génératives grand public, et s’est activé pour sortir un GPT-5.2 qui doit venir contrer Gemini 3. Mais pourquoi Google est-il si méchant fait-il si peur à OpenAI ? Réponse avec 15 cas d’usage !

Gemini 3 pour apprendre

Comprendre des sujets scientifiques grâce à des animations personnalisées

Premier atout de Gemini 3 présenté par Google : sa capacité à ingérer des contenus denses (textes, vidéos, données) et à les restituer sous forme visuelle. Le modèle peut transformer un article scientifique complexe en tutoriel animé avec graphiques et schémas interactifs. Une manière de rendre plus digestes des concepts qui feraient fuir le commun des mortels.

Un assistant qui évalue les présentations orales

L’IA analyse des enregistrements de répétitions accompagnés des slides pour jouer les coachs. Le modèle passe au crible la prestation : rythme de parole, clarté du discours, adéquation avec les visuels. Il livre ensuite des suggestions concrètes pour améliorer la performance. Pratique quand personne n’a le temps (ou l’envie) d’écouter les répétitions.

Des simulations qui s’adaptent aux questions posées

Dans l’AI Mode de Google Search, propulsé par Gemini 3, le modèle ne se contente pas de répondre par du texte. S’il estime qu’une démonstration visuelle sera plus parlante, il génère à la volée un outil interactif. Au lieu d’une explication textuelle sur le fonctionnement de l’ARN, l’utilisateur ou l’utilisatrice manipule directement une simulation pour saisir le mécanisme. Petit bémol, l’AI Mode n’est toujours pas disponible en France, même si un déploiement semble proche.

Des visuels éducatifs générés automatiquement

La brique Nano Banana Pro de Gemini 3 se spécialise dans la création d’images, notamment explicatives. Le modèle peut concocter des infographies sur la préparation du thé masala, l’arrosage d’une plante ou la météo d’une ville, en structurant visuellement l’information. Idéal pour mémoriser ou partager des connaissances de manière attrayante.

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© Google

Un entraîneur virtuel qui décortique les gestes sportifs

Le modèle accepte jusqu’à une heure de vidéo d’entraînement sportif et en tire une analyse technique. Il repère automatiquement le sportif dans la vidéo, élimine le bruit ambiant et livre un diagnostic : posture, points d’amélioration, exercices recommandés. Une alternative accessible aux services d’un coach personnel, à condition que Gemini soit de bon conseil !

Des parcours de découverte sur mesure

L’option dynamic view de l’app Gemini crée des interfaces dédiées selon les demandes. Pour découvrir l’univers de Van Gogh en situant chaque tableau dans sa vie, le modèle bâtit une expérience narrative où l’on navigue entre les œuvres, enrichies de contexte biographique, de manière plus captivante qu’une notice encyclopédique.

Quand l’IA mélange science et créativité

Certains concepts scientifiques donnent le tournis. Gemini 3 peut les décortiquer en profondeur, puis les réinterpréter sous forme artistique : un poème accompagné de visualisations codées, par exemple. Une approche inhabituelle pour apprivoiser des notions comme la fusion nucléaire.

Gemini 3 pour construire

Du prototype au web en quelques phrases

Le vibe coding de Gemini 3 permet de décrire une idée en langage naturel et de laisser l’IA produire le code. Pour un site de soirée disco revival, quelques mots suffisent. Le modèle livre une landing page complète avec animations, mise en page et interactivité, sans avoir besoin de maîtriser HTML, CSS ou JavaScript.

De l’image figée au prototype fonctionnel

Un schéma griffonné sur une nappe en papier peut devenir un site web. Un plateau de jeu photographié se mue en version numérique jouable. Google le promet. Ainsi, Gemini 3 détecte le potentiel interactif d’une image et la traduit en code exploitable. Une façon express de passer de l’idée au prototype.

Visualiser l’infiniment petit et l’infiniment grand

Le modèle génère des outils de visualisation qui matérialisent les différences d’échelle, comme entre un atome et une galaxie par exemple. Gemini 3 assemble des données disparates et produit du code qui ont vocation à rendre tangibles des notions abstraites, afin de mieux saisir des ordres de grandeur vertigineux.

Du code qui tient la route en production

Google Antigravity est une plateforme de développement où Gemini 3 agit comme un binôme de code. Le modèle ne produit pas juste des snippets isolés, il génère des solutions qui se veulent assez solides pour tourner en environnement réel. L’exemple du cartpole (un classique de la robotique), présenté par Google, montre que l’IA peut résoudre des problèmes techniques concrets, pas seulement bricoler des démos.

Gemini 3 pour planifier

Des carnets de voyage version magazine

Pour organiser un séjour à Rome, Gemini 3 abandonne le format liste pour servir un itinéraire façon reportage, avec photos, modules cliquables et possibilité d’ajuster les suggestions en temps réel. L’expérience se rapproche d’un guide ou d’un magazine de voyage interactif plutôt que d’un planning classique.

Des outils financiers taillés sur mesure

Face à une hésitation entre deux offres de prêt immobilier, Gemini 3 dans Search peut générer un simulateur personnalisé où l’on ajuste les paramètres (taux, durée, apport) pour visualiser quelle option fait économiser le plus sur le long terme. L’interface s’adapte à la question au lieu de renvoyer vers des calculettes génériques. Cette fonction repose sur l’AI Mode, toujours absent du territoire français.

Dompter sa boîte email sans intervention manuelle

Gemini Agent, encore en phase expérimentale, se charge de tâches complexes comme trier les emails. L’assistant découpe la demande en sous-étapes, pioche dans les outils Google (Gmail, Calendar, Drive) et navigue sur le web si nécessaire. L’utilisateur ou l’utilisatrice valide les actions sensibles avant leur exécution, afin de garder le contrôle.

Trouver le spot de surf idéal selon des critères précis

Avec Gemini 3 dans Search, et toujours via l’AI Mode, on peut formuler des requêtes précises (« où surfer ce week-end avec des vagues de 1,5 m et moins de 10 surfeurs ? », prend pour exemple Google) et obtenir une réponse structurée avec des cartes, des tableaux comparatifs, des photos. Le modèle assemble l’information sous la forme la plus utile pour aider à trancher.

Ces 15 cas d’usage, bien qu’ils ne soient pas tous disponibles mondialement, et que certains sont encore en phase expérimentale et ne répondent pas forcément à toutes leurs promesses, démontrent à quel point Google a investi tous les champs avec ses différentes briques d’IA. De quoi faire craindre à OpenAI et Sam Altman un retard difficile à combler sans une véritable prise de conscience.

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