Quelle est la fréquence de publication idéale sur LinkedIn ?

Une étude de Buffer apporte un éclairage sur la fréquence de publication la plus efficace pour accroître son reach et l’engagement sur LinkedIn. Sans pour autant frôler le burn-out.

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LinkedIn récompense les comptes qui publient beaucoup. © Buffer

Comme sur d’autres réseaux sociaux, publier régulièrement sur LinkedIn finit par générer du reach et, in fine, rapporter des abonnés. Pas dès demain, ni la semaine prochaine, mais avec le temps, la régularité porte ses fruits. Reste à savoir jusqu’où pousser le curseur pour renforcer sa visibilité, sans tomber dans la lassitude ni risquer l’épuisement. Faut-il publier une fois par jour, par semaine, ou relever ces défis qui imposent de raconter chaque jour ses péripéties professionnelles pendant un mois ?

C’est précisément la question qu’aborde la dernière étude de Buffer, publiée jeudi 28 août 2025. Après avoir mené le même travail sur Instagram, Julian Winternheimer, data scientist chez l’éditeur du célèbre outil de gestion des réseaux sociaux, a analysé plus de 2 millions de publications issues de plus de 94 000 comptes LinkedIn. Pour chaque post, il s’est focalisé sur trois indicateurs : le nombre d’impressions par publication, l’engagement (nombre de likes, de partages, etc.)  et le taux d’engagement, c’est-à-dire « le pourcentage de personnes ayant interagi parmi celles qui ont vu le post », est-il précisé. Voici ses conclusions.

Accéder à l’étude complète

Combien faut-il publier de posts par semaine sur LinkedIn ?

Entre 2 publications et 5 publications par semaine. C’est dans cette fourchette que se situe, selon Buffer, le sweet spot pour « augmenter l’engagement et la portée sans pour autant surcharger votre planning », peut-on-lire. En tenant cette cadence, l’algorithme de LinkedIn comprend qu’il s’agit d’un compte actif, et commence à récompenser son activité.

Dans un blog post détaillant sa méthodologie, Julian Winternheimer précise : « Publier 2 à 5 fois par semaine constitue la fréquence minimale efficace, et probablement le sweet spot pour la plupart. Les comptes qui se limitent à un seul post par semaine enregistrent systématiquement des performances inférieures à leur propre moyenne d’engagement, et ce, sur l’ensemble des indicateurs étudiés. Passer d’un post à 2 à 5 posts par semaine entraîne des gains significatifs en matière d’engagement, sans nécessiter une dépense excessive d’énergie pour produire davantage de contenus. »

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La hausse de l’engagement est encore plus marquée en partageant plus de 11 posts par semaine. © Buffer

Il admet toutefois qu’accroître encore la fréquence de publication accélère d’autant plus la croissance du compte. Surtout en misant sur les formats adaptés. Comme d’autres études l’ont démontré, sur LinkedIn, mieux vaut privilégier les carrousels, qui génèrent 600 % plus d’engagement que les publications textuelles, 303 % plus que les images et 84 % plus que les vidéos, d’après Buffer. Ce sont les publications accompagnées d’un lien qui affichent les niveaux d’engagement les plus faibles. « Lorsque vous partagez des liens, placez-les dans les commentaires plutôt que dans le corps de la publication », rappelle l’étude.

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Les publications textuelles génèrent assez peu d’engagement. © Buffer

LinkedIn pénalise-t-il les comptes qui publient trop ?

L’autre conclusion de l’étude est que, contrairement à une idée plutôt répandue sur la plateforme, LinkedIn ne pénalise pas les comptes qui publient fréquemment. Et ce, quelle que soit la taille du compte. C’est même plutôt l’inverse, révèlent les données analysées par Buffer. « Au contraire, la plateforme multiplie vos opportunités de visibilité en montrant davantage de contenus à davantage de personnes », écrit Tamilore Oladipo, l’autrice du rapport. « Le mythe du “trop poster” vient probablement d’autres plateformes, où les algorithmes réduisent la portée en cas de forte fréquence », analyse-t-elle.

Pour preuve, en comparant, pour un même compte, les semaines les plus actives et plus calmes, Julian Winternheimer a observé des progressions assez nettes en termes de reach :

  • 2 à 5 publications par semaine : en moyenne, +1 182 impressions et 0,23 de taux d’engagement sur les publications.
  • 6 à 10 publications par semaine : en moyenne, +5 001 impressions et 0,76 point de taux d’engagement.
  • 11 publications ou plus par semaine : en moyenne, + 16 946 impressions et +1,4 point de taux d’engagement.

Pour améliorer ses significativement ses résultats, il insiste néanmoins : « Publiez aussi souvent que possible tant que la qualité reste au rendez-vous. Du contenu médiocre publié fréquemment ne donnera pas de bons résultats. »

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