Formez-vous aux métiers du growth marketing, moteur de la croissance des entreprises

emlyon business school lance une nouvelle formation en growth hacking, qui permet d’acquérir toutes les compétences et les méthodes nécessaires pour savoir comment générer de la croissance au sein d’une entreprise ou pour développer son activité. Elle s’adresse à la fois aux profils opérationnels et aux encadrants. Les professionnels issus du marketing ou du commerce vont ainsi pouvoir faire évoluer leurs compétences, apprendre à utiliser de nouvelles techniques et des outils, afin d’intégrer cette nouvelle culture de travail liée à la performance.

Quant aux managers, le programme va leur permettre de mieux identifier les profils de growth hackers ou marketers à recruter au sein de leurs équipes. « Est-ce que je crée une growth team ? Est-ce que je place un growth hacker au service de mon entreprise au commerce, au marketing, à la tech… Il faut bien comprendre ces nouveaux métiers pour savoir qui embaucher et où le positionner, c’est aussi un enjeu de management d’organisation », explique Sébastien Elion, responsable pédagogique de la formation et professionnel du marketing à la performance depuis 15 ans.

Une culture de l’expérimentation au service de la croissance

Face à l’explosion du digital et de la transformation numérique des entreprises, la croissance est devenue le centre de toutes les préoccupations. Alors que la rentabilité constituait jusque-là un indicateur majeur, les sociétés mettent désormais en avant leur chiffre d’affaires et la vitesse à laquelle elles parviennent à croître sur leur marché. Ce changement de paradigme, apporté par la culture des startups, amène les entreprises à placer la data au cœur de leurs décisions. « Elle leur permet de gagner en efficacité, donner plus de sens et d’autonomie aux équipes, qui sont plus motivées et efficientes sur leurs projets. »

Si le terme a été galvaudé ces dernières années, le growth hacking se définit comme « une pratique qui consiste à adopter différentes tactiques et techniques dans l’optique d’améliorer les ratios de performance, pour accélérer rapidement et de façon significative la croissance d’une entreprise », précise Sébastien Elion. Il représente avant tout un état d’esprit, proche du marketing agile, tout en intégrant une culture de l’expérimentation. Un growth hacker va notamment permettre d’enrichir les leads pour que les commerciaux soient plus performants, mais aussi d’automatiser leurs processus dans le but de soulager certaines tâches afin qu’ils se concentrent sur des missions plus qualitatives. Les métiers de growth hacker et growth maketer sont les deux postes les plus recherchés par les recruteurs dans le domaine du marketing, selon l’étude « The Future of Jobs Report » publié en 2020 par le World Economic Forum.

Des missions variées et un rôle à la jonction des métiers du digital

Pour structurer l’évolution de leur croissance, les entreprises peuvent s’appuyer sur le growth hacker ou growth marketer, qui va installer sur le long terme un ensemble de méthodes et d’outils pour lui permettre de mieux atteindre ses objectifs. « Le growth hacker est souvent une personne seule, qui est en charge de cette pratique dans une entreprise. Un growth marketer est un manager, dont le rôle est d’encadrer des growth hackers et de mettre en place une organisation structurée. Il peut créer une business unit dédiée au growth (growth team) ou intégrer des profils au sein des équipes marketing ou commerciales. » Métier riche aux multiples facettes et compétences, le growth hacker exploite le marketing psychologique, analyse et mesure les données. Il doit également être capable d’utiliser des outils tech et de webanalyse pour collaborer avec les différents départements stratégiques de l’entreprise.

Contrairement aux professionnels du marketing digital, qui se situent en amont de la réflexion et de l’élaboration du message de l’entreprise pour attirer de nouveaux clients, les missions du growth hacker englobent un spectre plus large. « Il va agir sur le cycle de vie du client. Il va chercher des prospects et accompagner les équipes pour convertir, travailler sur la fidélisation, mettre en place de la viralité sur les produits… Il a une vue d’ensemble beaucoup plus importante que le périmètre lié au marketing digital. » Pour cela, les spécialistes en growth hacking fonctionnent par expérimentations, à travers des sprints de 2 à 4 semaines, une période au cours de laquelle ils testent et mesurent leurs actions. « À l’issue de chaque sprint, ils vont analyser ce qu’il s’est passé, comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Puis, ils vont enchaîner par une nouvelle boucle de 2 semaines, soit pour continuer d’améliorer leurs expérimentations, soit en passant à un autre projet lié au cycle d’achat des clients. »

Se former pour devenir growth hacker ou growth marketer

Pour exercer cette discipline à la croisée du marketing, du commerce et de la tech, il est nécessaire de savoir bien exploiter les données, elles sont l’axe central autour de ce métier. « Il est indispensable de maîtriser des outils de web analytics comme Google Analytics, pouvoir implémenter des solutions de type Google Tag Manager pour faciliter l’intégration d’autres outils, scrapper des données avec des logiciels tels que PhantomBuster, ou encore automatiser certaines tâches qui permettront de gagner en productivité, avec Zapier par exemple. » Parmi les autres qualités requises, le growth hacker ou growth marketer doit aussi être capable de comprendre les besoins de ses clients finaux ou ceux issus de services internes, échanger avec eux et leur apporter des solutions concrètes pour résoudre leurs problématiques liées à la performance.

La formation courte dispensée 100 % en ligne par emlyon business school vous apprend à utiliser les outils et les techniques du growth hacking, à travers des conférences et des ateliers de groupe ou en individuel. Prochaine session : du 3 novembre au 8 décembre 2021 (12 heures réparties sur 6 semaines).

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