Firefox en breton
Certains penseront sûrement à une blague en voyant le titre. Mais non, Firefox en breton existe vraiment ! Firefox s’est amusé à traduire sa version 4 et 5 en plus de 70 langues. Je pense donc que chacun pourra trouver son bonheur et personnaliser son moteur de recherche. Il y a notamment le basque, l’hébreu ou encore le zoulou. De notre côté, on s’est dit qu’un petit retour à nos origines était permis. Alors pour avoir votre Firefox version breton, rien de plus simple. Il vous suffit d’aller sur le site et de télécharger la version Firefox Pellgargadur digoust 4.0.1 Brezhoneg. Bien sûr assurez-vous de maîtriser votre breton sinon vous allez vite être perdu.
La version beta language est disponible sous Windows, Mac OS X et Linux
Télécharger Firefox : La version bretonne
Télécharger Firefox dans la langue de votre choix
Via @Priscilla_RJ
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Chez mozilla ils aiment se rajouter du boulot pour rien ? 🙂 Au niveau commercial c’est un bon coup de pub je pense, pour tous les gens qui se reconnaitront dans ces communautés.
Il ne vous reste plus qu’à traduire chacun des sites de regionsjob dans les langues et patois des régions qu’il couvrent 🙂
@lolobobo : bonne idée, mais ça ferait beauuuuuucoup de travail 🙂
@flav : Pfffffff !
Le truc à savoir, c’est que ce n’est pas Firefox qui a traduit tout ça, mais des …ouillons qui :
1. Ont un niveau déplorable en langue bretonne (on fait six mois dans un organisme bien connu du milieu et on est réputé bilingue : le seriez-vous en anglais ?) ;
2. Sont payés par VOS impôts : en effet, c’est une ancienne association loi 1901 (budget de plusieurs millions d’euros) devenue EPCC (Etablissement Public de Coopération Culturelle), dont les membres se sont auto-évalués compétents, sans contrôle extérieur, et sont devenus fonctionnaires de fait.
Ce petit jeu peut mener assez loin : la femme à l’origine de tout ça est devenue conseillère régionale (et d’ailleurs, la pasionaria de la langue bretonne est singulièrement muette depuis son élection).
A bon entendeur…
Quelle tolérance !!!!!!
En quoi ça vous gêne si vous ne maitriser pas la langue Bretonne ?
Ne montez pas sur vos grands chevaux, mignon ! Tout de suite les grands mots : mon propos n’a rien à avoir avec la tolérance (d’autant que je parle moi-même breton).
Imaginez votre navigateur Firefox en français, mis en français non par des francophones, mais par des Russes, des Uruguayens, des Egyptiens, des Népalais (ou qui que ce soit d’autre, à votre choix), qui aurait fait un stage de six mois en français, et qui, ensuite, n’auraient plus parlé le français qu’avec des personnes dans le même cas qu’eux (avec la même langue d’origine).
Ce n’est pas une histoire de tolérance ou pas, c’est une histoire de bon sens.
Chère Anne Honime,
Permettez-moi de vous dire que, concernant la traduction de Firefox, vous n’avez vraiment rien vu venir. Cette traduction bretonne a été effectuée, comme c’est le cas pour la traduction francaise, par des bénévoles, sans subventions (asso. An drouizig, http://www.drouizig.org), et que les gens qui ont traduits FF n’ont pas appris le breton en 6 mois mais sont bretonnants depuis + de 10 ans…
Notre association a déjà traduit bien d’autres logiciels : OpenOffice et maintenant LibreOffice, Inkscape, Gimp, Thunderbird, GCompris (et d’autres) et propose un correcteur orthographique (disponible sous FF, LibreOffice et reconnu par Microsoft pour sa suite Office). Nous proposons depuis peu des livres électroniques en breton (epub). Je vous invite à visiter notre site où vous découvrirez l’étendue de nos travaux.
N’hésitez pas à nous faire profiter de votre expertise si vous décelez des coquilles ou d’autres erreurs. Firefox compte plus de 5800 lignes de texte, LibreOffice 27000, Inkscape 6000. Chaque fois qu’un utilisateur nous a trouvé une erreur, nous l’avons de suite corrigée.
A galon,
Cordialement,
Alan
Pourquoi, alors, ce sont Léna Louarn, Philippe Jacques et Olivier Le Moigne qui ont rencontré les représentants de Windows (entre autres)? Quant à votre proposition, j’y ai déjà répondu il y a plusieurs années, au temps où j’y croyais encore, mais vous aviez préféré ce breton aseptisé et francisé en vigueur dans le milieu « culturel » au breton que l’on parle par chez nous, du côté de Vannes. J’espère que l’appât de l’argent y était pour quelque chose, ce serait une raison, mauvaise sans doute, mais compréhensible. Parce que si c’était le rejet de cette frange des brittophones dont c’est la langue maternelle… Mais ne culpabilisez pas et ne vous retournez pas : vous êtes si loin d’être le seul !
J’ajoute, pour que mon propos soit équilibré, que je connais votre travail depuis longtemps, et que je reconnais l’engagement, l’endurance et la bonne volonté dont vous faites preuve. C’est votre ignorance du breton vivant (si ce n’est votre mépris, je n’arrive pas à départager) et votre naïveté face aux pontes du breton qui me navre.
An Drouizig n’a rien à voir avec l’Office de la Langue Bretonne. Pour rappel, Firefox est un concurrent direct d’Internet Explorer de Microsoft. L’Office a voulu traduire des logiciels propriétaires, nous ne traduisons que des logiciels open sources et gratuits. Quant au « breton aseptisé et francisé »… On m’a suffisamment reproché mes choix lexicaux celtiques « que personne ne comprend ». Sur le site d’An Drouizig, vous trouverez des liens vers les traductions de logiciels effectuées par d’autres bretonnants, avec parfois des choix lexicaux très différents des nôtres. Mais vous avez pu constater que toutes les tentatives de traduire quoi que ce soit de « moderne ou technique » dans un breton populaire, retranscription « orale » a toujours échoué et sera toujours voué à l’echec… La seule reponse coherente qui tienne la route est le choix que nous avons fait, l’existence de ces versions de FF ou de LibreOffice en breton en est la preuve flagrante… Toutes les autres tentatives ont echoué à plus ou moins court terme (Combien ont pu maintenir les traductions ? Quelle était la cohérence entre les traducteurs ?…).
De plus, je m’efforce de respecter scrupuleusement la syntaxe bretonne. J’utilise les livres de Jules Gros, le dictionnaire d’An Here, le dictionnaire en dix volumes de Le Gleau, le dictionnaire de Vallée qui m’aide tellement pour certaines tournures. Mais effectivement, le breton de l’informatique est un breton « sec », très loin de la poésie d’Anjela Duval. Lisez des textes informatiques en anglais ou en français et trouvez-moi la poésie de l’affaire. L’informatique est un domaine technique nécessitant des termes techniques. Je traduits les logiciels à partir de l’anglais. Croyez bien que les paysans anglais doit lui aussi avoir du mal avec la terminologie technique qu’ils rencontrent dans le logiciels.
En ce qui concerne l’argent, je suis outré par « J’espère que l’appât de l’argent y était pour quelque chose, ce serait une raison, mauvaise sans doute, mais compréhensible. » S’il y a bien quelqu’un qui mérite le terme de couillon de ce point de vue, c’est moi. Mes travaux sont bénévoles. Même quand je traduis des bandes dessinées je perds de l’argent. J’ai financé l’édition de Gerioù evit komz brezhoneg bemdez sur mes deniers propres en n’en ai tiré aucun bénéfice, les gains allant à l’association 1901 créée pour l’occasion. L’argent récolté m’a permis d’éditer le livre de mon mentor Turiaw Ar Menteg. Si j’arrive à aligner quelques mots en breton, c’est grâce à lui. Turiaw était un bretonnant de naissance, lui aussi, qui n’a jamais cessé d’étudier sa langue. C’est lui qui m’a montré la voie d’une langue moderne, basée sur des mots celtiques. Il m’a toujours parlé en langage soutenu. Ce pli m’est resté, j’ai un breton qu’on peut qualifier de littéraire. J’ai la faiblesse de croire que ce n’est pas une tare. En français, il en est de même, j’essaie de m’exprimer dans une langue correcte.
« Parce que si c’était le rejet de cette frange des brittophones dont c’est la langue maternelle… » Je suis issu d’une famille de bretonnants du centre Bretagne. Mon père m’a appris des expressions, du vocabulaire que j’ai mis dans mes ouvrages. J’ai toujours voulu suivre les traces des anciens et prolonger le lexique pour le faire coïncider au monde d’aujourd’hui. Mes parents m’ont toujours encouragé dans la voie du développement et de l’utilisation du vocabulaire moderne. On ne peut pas parler breton avec 300 mots comme le voudraient certains. De nouveaux objets apparaissent, il faut leur donner des noms. Toutes les langues le font mais certains refusent d’en faire de même en breton. Faudrait-il rester avec le vocabulaire du début du XXème siècle ? Je n’y connais rien dans le nom des outils d’un artisan forgeron, d’un paysan, d’un marin. Chaque métier a son vocabulaire. Je ne suis ni forgeron, ni paysan, ni marin. J’utilise, par contre, mon ordinateur tous les jours et j’ai eu envie de proposer des logiciels dans notre langue. Les logiciels libres sont une formidable opportunité pour le breton : les applications sont solides – LibreOffice et GIMP, par exemple, sont des produits formidables – et gratuites. Ces logiciels demandent un effort d’apprentissage de vocabulaire, c’est certain, comme en français ou en anglais. Les gens ont appris du vocabulaire dans ces deux dernières langues, pourquoi ne feraient-ils pas l’effort en breton ?
« C’est votre ignorance du breton vivant (si ce n’est votre mépris, je n’arrive pas à départager) et votre naïveté face aux pontes du breton qui me navre. » Vos préjugés concernant ma naïveté m’ulcèrent. Cela fait belle lurette que je ne me fait aucune illusion sur les « pontes » comme vous dites. Dès le début de ma « carrière » on m’a fait comprendre que je n’étais pas des leurs. Mais je ne m’étendrai pas là-dessus. Je fais ce que je fais parce que j’aime le faire. Et comme je suis bonne poire, je le partage. Croyez bien que je serais tout à fait capable de continuer mes travaux en ne mettant plus rien à la disposition des gens (j’ai traduit les huit premiers albums de le bande dessinée XIII pour mon simple plaisir personnel). Vous pourriez alors prendre la relève et nous montrer la voie à suivre, puisque, durant toutes ces années je me suis fourvoyé.
Ceci étant dit, je ne vois pas l’intérêt de discuter avec quelqu’un qui n’a pas le courage de se découvrir, donc en ce qui me concerne, cette discussion est close.
A quand un google chrome en patois ? Super l’article je n’étais pas au courant de cette grande avancée technologique. J’adore trop hilarant le petit claches entre les bretonnants, du calme, mange des crêpes ça ira mieux
Message reçu (je parle à Alan, pas au bas de plafond qui suit). Sans approuver, je comprends. Dommage.
Now we have a great walkway that goes to the beach and to the canals that came from the partnership of community with government