Facebook veut encourager à lire les articles avant de les partager
Facebook va désormais avertir les utilisateurs qui souhaitent partager des articles sans les avoir lu, pour mieux lutter contre la désinformation.
Déjà testée par Twitter au cours de l’été 2020, la nouvelle fonctionnalité de Facebook va permettre d’avertir les utilisateurs qui partagent des articles sans les avoir consultés au préalable.
Une fonctionnalité en phase de test
Annoncé via un tweet, Facebook lance dès aujourd’hui son onglet d’avertissement, qui a pour but d’inviter les utilisateurs à lire eux-mêmes un contenu qu’ils souhaitent partager.
« À partir d’aujourd’hui, nous testons un moyen de promouvoir un partage plus fiable d’articles d’actualité. Si vous êtes sur le point de partager un lien d’article d’actualité que vous n’avez pas ouvert, nous afficherons une fenêtre pour vous encourager à l’ouvrir et à le lire, avant de le partager avec d’autres utilisateurs. »
Le texte présent sur les pop-ups d’avertissement explique brièvement les dangers potentiels de partager sans avoir lu. Néanmoins, Facebook n’impose pas la lecture, et un bouton vous permet tout de même de partager sans avoir lu.
Lutter contre la désinformation
Cette nouvelle fonctionnalité s’inscrit dans la volonté de Facebook, qui tente depuis plusieurs années de lutter contre la désinformation et les fake-news sur la plateforme. Parfois le titre et l’image de une d’un article peuvent quelque peu déformer l’information initiale. C’est pour cette raison que le réseau social souhaite inciter ses utilisateurs à lire ce qu’ils partagent, pour qu’ils puissent eux même déterminer le niveau de véracité de l’information qu’ils comptent partager.
Facebook a également mis en place une alerte qui informe les utilisateurs s’ils souhaitent partager un article qui date de plus de 90 jours, pour éviter les confusions avec de l’actualité récente.
Twitter avait déjà expérimenté cette fonctionnalité
Entre juin et septembre 2020, Twitter avait expérimenté une fonctionnalité très similaire à celle proposée par Facebook. Elle visait à inciter les utilisateurs à lire (ou au moins à ouvrir) le contenu qu’ils souhaitaient retweeter.
Selon Twitter, les résultats de ce test avaient été convaincants, puisque 40 % des utilisateurs concernés avaient décidé d’ouvrir l’article pour le consulter avant de le partager. Une partie des utilisateurs qui comptaient retweeter sans lire y avaient finalement renoncé après avoir ouvert le contenu, ce qui avait ralenti la propagation de fake-news sur la plateforme. Depuis, cette fonctionnalité a été entièrement adoptée par la plateforme.
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