Étude LinkedIn 2024 : les meilleurs jours, heures et formats de publication

L’entreprise Metricool, spécialisée dans l’analyse et la gestion des réseaux sociaux, a dévoilé, ce mardi 20 février, sa dernière étude portant sur le réseau social professionnel LinkedIn. Celle-ci vise à « fournir des réponses aux questions fréquemment posées par les comptes d’entreprise, les créateurs de contenu et les social media managers », indique le fournisseur de solutions, notamment en matière de fréquences de publication, de formats ou d’horaires à privilégier.

Pour élaborer ce rapport, Metricool a analysé plus de 41 000 pages d’entreprises et 1,5 million de publications de toutes natures (carrousels, posts intégrants des images ou galeries d’images, publications avec vidéos et posts exclusivement textuels pouvant contenir des sondages ou liens) sur une période de 122 jours, entre octobre 2023 et janvier 2024. Pour simplifier l’analyse, les pages étudiées ont été regroupées en plusieurs catégories, en fonction du nombre d’abonnés :

• Tiny (24 928 pages) : entre 0 et 500 followers,
• Small (10 196 pages) : entre 500 et 2 000 followers,
• Medium (5 880 pages) : entre 2 000 et 10 000 followers,
• Big (1 777 pages) : entre 10 000 et 50 000 followers,
• Huge (490 pages) : entre 50 000 et 55 millions de followers.

« Cette approche permet de comparer les performances avec des comptes similaires et d’analyser l’évolution des données en fonction de la croissance du nombre de followers », explique Metricool.

Quel format faut-il privilégier sur LinkedIn ?

Le carrousel : le format roi

S’il a semblé plus complexe d’établir un lien direct entre le nombre d’impressions et la fréquence de publication, Metricool a, en revanche, facilement identifié le format le plus populaire sur la plateforme. Comme on pouvait l’anticiper, il s’agit du carrousel, qui génère en moyenne 1387 impressions sur l’échantillon analysé. Il devance les publications incluant des images (703), des vidéos (672) et exclusivement textuelles (589).

Mieux : il s’agit du format qui génère, en moyenne, le plus d’engagement (32 %), de clics (427) , de partages (1,79), de likes (14,5) et de commentaires (0,49) sur LinkedIn. De l’autre côté du spectre, ce sont les posts purement textuels qui génèrent le moins d’engagement, avec une moyenne de 7,6 likes, 16,9 clics et 0,2 commentaire par publication.

Mais comment expliquer cet engouement pour les carrousels ? Plus rares sur la plateforme, ceux-ci ont l’avantage d’offrir la possibilité « de raconter le contenu (…) en plus de leur attrait visuel », décrypte Metricool. Bénéficiant de davantage de ressources allouées au social media, les comptes classés dans la catégorie Huge (entre 50 000 et 55 millions d’abonnés) s’appuient plus régulièrement sur ce format de contenu, avec une moyenne de 3,88 carrousels par mois. Toutefois, Metricool observe que la diffusion de carrousels est une stratégie répandue sur LinkedIn, quelle que soit la taille de la page.

La vidéo : un format sous-estimé ?

L’analyse de Metricool offre quelques données intéressantes sur la vidéo, un format traditionnellement délaissé puisque présentant un taux d’engagement seulement légèrement supérieur aux publications purement textuelles (4,39 % contre 4,35 %). Mais qui, paradoxalement, génère « un taux de commentaires élevé, similaire à celui des formats carrousels ou images », indique l’étude. En outre, l’entreprise note un intérêt prononcé pour les vidéos courtes : en moyenne, la durée de visionnage sur LinkedIn oscille entre 13 et 15 secondes, « ce qui suggère que les utilisateurs perdent leur intérêt lorsqu’une vidéo est plus longue », complète Metricool.

Faut-il ajouter des hashtags dans ses publications sur LinkedIn ?

Au sein de l’échantillon de publications examiné, Metricool a répertorié plus de 7,3 millions de hashtags, et surtout constaté une tendance : il est recommandé d’associer entre 1 et 3 hashtags à vos publications, plutôt que de n’en choisir aucun. Mais il est également vivement déconseillé de saturer votre publication de mots-dièse, puisque cela affectera fortement la moyenne de clics, d’impressions, de likes ou de partages.

Pour preuve : en moyenne, une publication intégrant entre 1 et 3 hashtags obtient 927 impressions, 76,7 clics ou 14,7 mentions « J’aime », alors qu’un post contenant 7 hashtags n’engendre que 408 impressions, 41 clics et 8,4 likes. L’engagement sur la publication est toutefois plus élevé avec 7 hashtags (12,4 % d’engagement contre 10,1%) .

Quand faut-il publier sur LinkedIn ?

En ce qui concerne le jour de publication, Metricool remarque, « en considérant à la fois le nombre total d’impressions et le jour où l’on constate le plus de publications », qu’il est préférable de publier du contenu durant la semaine sur LinkedIn. En moyenne, davantage d’impressions sont engendrées par les posts publiés –  dans l’ordre – le mercredi, jeudi et vendredi. Comme le montre le graphique ci-dessous, les statistiques d’impressions sont nettement moins favorables le samedi et le dimanche.

Parallèlement, Metricool observe un pic d’activité sur LinkedIn à 10h du matin « à l’échelle mondiale et indépendamment du fuseau horaire ». Selon l’entreprise, il s’agit du créneau « le plus favorable et le plus fréquent pour publier ».