Étude sur le jeu vidéo en France : profils des joueurs, jeux préférés, supports utilisés…

Le Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs (SELL) en collaboration avec Médiamétrie, vient de partager les résultats de son étude annuelle : Les Français et le jeu vidéo. Réalisée du 24 août au 15 septembre 2022 sur Internet auprès d’un échantillon de 4001 internautes de 10 ans et plus, l ‘enquête a pour objectif de comprendre les usages et profils des joueurs de jeux vidéo en France.

37,4 millions de joueurs de jeu vidéo en France

Le jeu vidéo en France représente 37,4 millions de joueurs. Ils sont composés de :

• 88 % d’adultes (âgés de 18 ans et plus) qui représentent 32,8 millions d’individus,
• 12 % d’enfants (âgés de 10 à 17 ans) représentant 4,6 millions de joueurs.

Parmi cette population, certains jouent occasionnellement et d’autres plus régulièrement :

• 70 % d’entre eux, dont la moyenne d’âge est de 39 ans, jouent de manière occasionnelle, c’est-à-dire au moins une fois par an. Ils représentent 51 % d’hommes et 49 % de femmes.
• 53 % de l’ensemble des joueurs de jeux vidéo en France sont quant à eux des joueurs réguliers et ont une moyenne d’âge de 38 ans. Ils sont 53 % d’hommes et 47 % de femmes à jouer aux jeux vidéo au moins une fois par semaine.

La génération Z, les femmes et les seniors face aux jeux vidéo

L’étude révèle que la génération Z qui comprend les jeunes de 15 à 24 ans représente 7,1 millions de joueurs. Ces derniers dont la moyenne d’âge est de 21 ans sont 93 % à jouer aux jeux vidéo. Ils jouent principalement sur smartphone, console de jeu et sur ordinateur en privilégiant les jeux grand public (casual en anglais), les jeux d’action et les jeux de rôle.

Les femmes quant à elles, sont 18,3 millions à jouer. Elles ont une moyenne d’âge de 39 ans et jouent majoritairement sur leur téléphone à des jeux grand public.

Les seniors âgés de 60 ans et plus, représentent 6,3 millions de joueurs. Leur moyenne d’âge est de 69 ans. Parmi eux, ils sont 32 % à jouer tous les jours ou presque, principalement sur ordinateur et smartphone. Leurs jeux préférés sont à 31 %, des jeux casual, sur mobile.

Top 3 des jeux vidéo par style et par support

L’étude révèle qu’en 2022, les joueurs jouent en moyenne à 3 genres de jeux différents. En tête de liste : les jeux casual et jeux mobile à 36 %, les courses automobiles à 25 %, les jeux de plateforme à 24 %.

Ci-dessus, les jeux les plus utilisés en fonction des différents supports :

• Smartphone : jeux casual, social gaming, jeu de stratégie,
• Console de jeu TV : action, course automobile, jeux de sports,
• Ordinateur : jeu de stratégie, jeux multi-joueurs en ligne, jeu casual,
• Tablette : jeux casual, jeu de stratégie, jeux de sports,
• Console de jeux portable : plateforme, jeux en famille, jeux de rôle.

80 % des Français considèrent le jeu vidéo comme un secteur innovant

L’étude montre que les Français ont une opinion positive des jeux vidéo. Ils sont 80 % à reconnaître le jeu vidéo en tant que secteur innovant, considèrent à 77 % que les jeux vidéo sont créés par des artistes et 59 % d’entre eux pensent que le jeu vidéo permet le développement de compétences.

Une dimension sociale importante

Si 97 % des joueurs pratiquent le jeu vidéo en solo, 60 % d’entre eux jouent à plusieurs, en ligne ou en local. Les enfants, jusqu’à 17 ans, sont les plus nombreux à jouer à plusieurs et représentent 83 % d’entre eux, quand les adultes sont 57 % à jouer en groupe. Le jeu vidéo est perçu comme un loisir convivial et vecteur de sociabilité.

Le comportement des parents face au jeu vidéo

Concernant l’attention des parents portée sur l’utilisation des jeux vidéo de leurs enfants, l’étude révèle que 40 % des enfants jouent en autonomie sans accord préalable de leurs parents. En parallèle, les parents des jeunes joueurs sont 64 % à déclarer jouer de manière occasionnelle avec leurs enfants pour d’abord partager des activités avec eux, pour le fun et ensuite parce que leurs enfants le réclament.

Concernant le contrôle parental, 95 % des parents connaissent son existence mais plus de la moitié d’entre eux (51 %) ne l’utilisent pas.