Energyville, le jeu de gestion de l’énergie selon Chevron

Edit : le service ne fonctionne plus, nous laissons l’article à titre informatif.

Chevron est la deuxième compagnie pétrolière des Etats-Unis (et quatrième dans le monde). Producteur de gaz et de pétrole, son slogan « Human energy » et son site semblent indiquer une volonté de « trouver des manières nouvelles et plus propres d’alimenter le monde en énergie« . Ce dernier présente des conseils pour économiser l’énergie et explicite quelques problématiques importantes pour les prochaines années. Passons sur le positionnement marketing évident et sur l’auto-légitimation, toujours est-il que Chevron continue à creuser cette veine en proposant un jeu éducatif bien intéressant. Energyville  vous propose de gérer une ville fictive. Vous devrez trouver les solutions sur le long terme pour l’alimenter en énergie. Attention, plusieurs aspects sont à gérer : le budget, l’impact sur l’environnement et la sécurité. Plusieurs sources d’énergie ayant un impact différent sur les trois aspects précédemment cités vous sont proposés : gaz naturel, pétrole, énergie solaire, éoliennes et bien d’autres…

A vous de choisir votre politique énergétique tout en ménageant les différents impacts. A chaque niveau, vous devrez fournir suffisamment d’énergie pour les 15 années à venir. Vous pouvez également adopter différentes mesures. Vos actes auront bien sûr des conséquences durant cette période.

Chaque source d’énergie est expliquée en détails. C’est d’ailleurs un des principaux intérêts du jeu (malheureusement en anglais).

Le jeu est au final assez court mais instructif. La ville est censée représenter la ville industrialisée moyenne. The economist group a fourni les données nécessaires à sa création.Le jeu Energyville

Si ce style de jeu vous intéresse, vous pouvez retrouver, dans un style beaucoup plus grinçant, Oiligarchy. Dans ce jeu, le but est de générer un maximum de profit en extrayant un maximum de pétrole aux 4 coins du monde tout en manipulant la scène politique internationale. La fin, prévisible, se fait sous forme de sonnette d’alarme.