Emailing : 7 astuces pour améliorer ses taux d’ouverture et de clics

Lors d’une campagne d’emailing, les taux d’ouverture et de clics sont des données clés, puisqu’elles permettent de mesurer l’engagement de votre audience à chaque envoi. En jouant sur plusieurs éléments déterminants dans la conception de vos campagnes d’emailing, vous pouvez maximiser ces taux d’ouverture et de clics.

1. Adapter la fréquence et le timing de vos envois

Le moment choisi pour l’envoi d’une campagne d’emailing est déterminant. En effet, il est préférable de viser un envoi lorsque la majorité des destinataires sont présents sur leur ordinateur, plutôt qu’en plein week-end ou pendant la nuit.

Pour adapter la fréquence et le timing de vos envois, il est nécessaire de connaître votre audience et ses habitudes. Vous pouvez effectuer des tests d’envoi à plusieurs heures et pendant plusieurs jours, pour voir quel est le créneau hebdomadaire ou quotidien idéal, avec les taux d’ouverture et de clics les plus élevés. En règle générale, les créneaux les plus propices à des taux d’ouverture et de clics optimaux se situent en semaine, après la pause du midi. Lors de l’inscription à la newsletter, vous pouvez également impliquer vos abonnés en leur demandant la fréquence des envois qu’ils souhaitent.

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2. Mettre en place un CTA clair et visible

Votre CTA doit être visible et rapidement proposé, pour être vu par tous les utilisateurs qui auront ouvert votre mail, même les plus pressés qui liront en diagonale votre contenu.

Il est préférable de se concentrer sur un seul objectif à réaliser, plutôt que d’essayer de ramener ses utilisateurs sur plusieurs pages différentes à partir d’un seul mail. Pour maximiser vos chances de capter l’utilisateur, vous pouvez dupliquer vos CTA tout au long de l’email, mais attention à ne pas abuser du nombre.

3. Utiliser des objets personnalisés et cohérents

L’objet d’un email est l’un des critères les plus importants pour le taux d’ouverture, puisque c’est grâce à cette information que les utilisateurs vont décider ou non d’ouvrir votre email. Il est donc important de soigner vos objets, pour les rendre attractifs, personnalisés et concis, sans mentir à votre audience.

Dans les faits, les objets qui fonctionnent le mieux sont ceux qui comprennent le nom de l’entreprise (en première position de l’objet, ou dans les 3 premiers mots), et idéalement le nom / prénom du destinataire. En effet, les objets personnalisés sont les plus performants, car ils montrent une attention particulière au destinataire, contrairement aux objets classiques vus et revus, qui sont impersonnels et dont les personnes se lassent.

Votre objet doit être suffisamment court (de 6 à 10 mots en général) pour pouvoir être lu en entier, sans que l’email soit ouvert, et il doit garder une certaine forme de mystère, tout en suscitant de l’intérêt pour que l’utilisateur ait envie de cliquer et de découvrir votre contenu. Pour tester l’efficacité de vos objets vous pouvez effectuer des tests A/B par exemple.

4. Rédiger une accroche attrayante

Le texte visible dans le pré-header joue aussi un rôle capital dans la décision d’ouverture d’un email, puisque si l’objet suscite de l’attention, c’est la seconde chose que le destinataire va lire avant de l’ouvrir ou non. Ce texte doit être un très rapide résumé de votre email, et comme pour l’objet, il ne doit pas mentir à votre audience sur le contenu.

Attention tout de même, ne vous basez pas trop sur l’accroche, puisque certaines messageries ne l’affichent pas (ou affichent un tout petit extrait rapide). Le rôle de l’accroche n’est pas de remplacer l’objet, mais plutôt de le compléter.

5. Soigner le nom et l’adresse d’expéditeur

Le nom d’expéditeur et l’adresse email associée sont des critères très regardés par les utilisateurs lorsqu’ils décident s’ ils vont ouvrir un email ou non. En effet, recevoir un email d’un nom totalement inconnu envoyé par une adresse inconnue également n’inspirera pas confiance, et le taux d’ouverture associé à cet envoi sera très faible.

C’est pour cette raison que vous devez bien choisir le nom d’utilisateur que vous souhaitez afficher, et l’adresse email utilisée pour vos envois. L’utilisation d’un prénom / nom dans le nom d’expéditeur donne un côté chaleureux et agréable, tout en rendant l’origine du mail identifiable grâce au nom de l’entreprise associé pour faciliter la compréhension.

L’adresse mail que vous utilisez doit être facilement identifiable, car c’est l’un des critères les plus regardés par les destinataires, en particulier lorsqu’il s’agit de signaler un email comme spam.

6. Vérifier la délivrabilité

Pour avoir une chance d’être ouvert, un email doit d’abord être délivré correctement dans la boîte de réception, ce qui implique de ne pas finir dans les boîtes de spam. Les messageries s’équipent de plus en plus de filtres anti spam pour automatiquement bloquer les emails suspicieux ou inintéressants.

Vous devez éviter les « spam words » et les « spam phrases » qui sont automatiquement considérés par les messageries comme des indésirables, et soigner votre objet puisque la majorité des destinataires qui ajoutent des mails comme spam se basent uniquement sur les objets.

Attention également aux adresses IP mutualisées pour vos envois, car leur utilisation augmente le risque d’être considéré comme spam. En effet, l’utilisation partagée multiplie risque d’avoir une IP mal réputée, puisqu’il suffit d’une seule action négative de la part d’un utilisateur pour nuire à tous ceux qui l’utilisent. Pour éviter ce problème, la majorité des systèmes d’emailing proposent aujourd’hui d’utiliser des adresses IP dédiées.

7. Ne pas forcer le clic

Même si ce conseil peut paraître contradictoire, parfois il est bénéfique de ne pas rediriger l’utilisateur vers un lien extérieur. En effet, si votre objectif est de construire une base d’abonnés fidèles, vous pouvez leur envoyer le contenu directement par mail, sans les obliger à cliquer pour obtenir l’information principale, mais en leur proposant du contenu supplémentaire via un clic.

Vous pourrez ainsi construire une relation précieuse avec votre public, en lui proposant toutes les ressources dont il a besoin sans lui demander d’effort. Les destinataires seront d’autant plus motivés à cliquer sur les ressources supplémentaires que vous proposez si le premier contenu leur a plu.