E-commerce en France : quel bilan pour la vente en ligne au 1er trimestre 2023 ?

39,2 milliards d’euros de ventes en ligne au premier trimestre 2023

La Fevad, fédération du e-commerce et de la vente à distance, vient de publier son bilan du e-commerce en France au premier trimestre 2023.  De manière générale, le secteur est en bonne santé dans l’Hexagone, avec une progression de 20,2 % en un an, atteignant les 39,2 milliards d’euros de ventes ce trimestre. Le nombre de sites marchands connaît également une légère croissance (+5 % en un an).

Sur cette même période, 577 millions de transactions ont été recensées, soit une hausse de 9,2 % par rapport au premier trimestre 2022. Le panier moyen progresse également et atteint 68 euros. Selon la Fevad, cette augmentation s’explique en partie par le contexte d’inflation.

Cette hausse est principalement liée à l’augmentation du panier moyen dans les services. Le montant moyen des transactions en matière de produits reste relativement stable malgré le contexte inflationniste, ce qui induit des arbitrages de consommation sur certains produits.

Une progression record pour la vente de services

La croissance du e-commerce est tirée par la vente de services, qui progresse de 36 % par rapport au 1er trimestre 2022. Parmi les domaines qui ont le vent en poupe, on retrouve le secteur des voyages et loisirs qui connaît une augmentation de 52 % par rapport à 2022. En s’intéressant au panel iCE 100, constitué d’une centaine de sites leaders, la Fevad constate une accentuation de la croissance pour les sites de voyage.

Les sites de voyages du panel iCE 100 poursuivent leur accélération avec une croissance de 36 % par rapport à l’an dernier. Cette progression confirme la tendance générale des consommateurs à arbitrer en faveur des voyages et des loisirs dans leurs dépenses sur internet.

La vente de produits reste stable

En revanche, la vente de produits en ligne  ne connaît qu’une faible progression (+1 %). Selon la Fevad, le contexte inflationniste représente – à nouveau – un facteur conséquent de cette baisse : les consommateurs accorderaient une part plus importante à l’alimentaire, un secteur moins présent dans le e-commerce, qui a connu d’importantes hausses de prix.

Au niveau du panel iCE 100, certains domaines pâtissent particulièrement de cette situation comme la mode (-3 %), les produits de beauté (-4 %) et les équipements techniques (-11 %). A contrario, le secteur de l’ameublement se maintient (+1 %).