Comment devenir développeur ? Témoignages, formations, compétences requises…

Le métier de développeur informatique a pour réputation d’être très technique, et donc difficilement réalisable pour tout un chacun. Pourtant, les outils et les langages utilisés se veulent de plus en plus accessibles et de plus en plus de formations proposent de s’initier et de se perfectionner aux logiques de la programmation. Pierrick, Axel, François et Thomas nous partagent leurs parcours de formation.

Les formations pour devenir développeur

On parle souvent de la pénurie des talents chez les développeurs. Pour pallier ce manque de main d’œuvre aujourd’hui, beaucoup de formations sont proposées pour forger ces experts de l’informatique aux besoins des entreprises. Les cursus sont ainsi extrêmement variés selon les spécialisations souhaitées par les étudiants.

Axel a par exemple effectué un BTS SIO avec option « développement et programmation ». « J’ai ensuite effectué un Bac+4 et actuellement un Bac+5 en alternance, complète-t-il. De mon point de vue, il est indispensable de faire une formation en informatique par alternance. Rien ne vaut la pratique dans ce métier. »

Pierrick lui, est passé par l’IUT Informatique. « J’ai terminé par une licence professionnelle option Concepteur développeur en environnements distribués, pour avoir déjà un peu de contact concret avec le monde du travail. » Quant à Thomas, il est allé en DUT pour ensuite poursuivre sa formation en informatique avec des cours du soir au CNAM. Il a ensuite décroché un diplôme d’ingénieur.

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Apprendre à apprendre et évoluer en permanence

Le cas de François est un peu plus particulier. « Je me suis formé sur le tas, j’ai créé ma boite en sortant d’école. J’avais fait un peu de développement mais rien qui ne me permettait professionnellement d’être efficace. J’ai passé deux ans dans cette boite à faire de grosses erreurs et à apprendre comme ça. Je suis ensuite parti un peu plus d’un an dans une entreprise avec des développeurs seniors, ce qui m’a fait progresser rapidement. Je suis ensuite retourné dans une aventure plus entrepreneuriale, mais mieux équipé cette fois-ci ! »

Crédit : iStock/artiemedvedev
Crédit : iStock/artiemedvedev

Cette expérience a permis à François d’expérimenter de manière abrupte ce que tout développeur apprend en formation ou au cours de sa carrière : s’éduquer avec l’expérience, en pratiquant et en étant assidu sur sa veille technologique. « Le métier de développeur évolue chaque jour, confie Axel. Il faut se tenir informer des actualités, des nouvelles technologies et des versions de langages. »

« C’est quand on se retrouve face à un problème que l’on va apprendre le plus, abonde Pierrick, qui conseille de regarder beaucoup de tutos. Avant ça, j’apprenais beaucoup avec mes collègues, à travailler avec eux, à confronter des idées ou simplement regarder comment ils faisaient telle ou telle chose. » Pour François, cette collaboration entre collègues est indispensable. Il préconise d’ailleurs de lire le code des autres et d’écouter les commentaires que les collaborateurs ont sur son propre code pour progresser.

Les compétences et qualités requises

En interrogeant nos développeurs, nous remarquons que les principales compétences d’un développeur se définissent en plusieurs points :

  • Humilité et envie d’apprendre : savoir se remettre en question, ne pas se reposer sur ses acquis et rester vigilant sur toutes les nouveautés à venir. Le métier de développeur s’adapte aux évolutions des langages, des usages, des besoins et des technologies.
  • Autonomie et capacité d’autoformation : cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas savoir travailler en équipe ! Mais le développeur doit également être capable d’apprendre par lui-même et de maîtriser les méthodes pour se former.
  • Créativité : Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le développement est une discipline créative. « Quand on se retrouve confronté à un problème bloquant, il va être indispensable de trouver une solution de contournement pour repousser les limites imposées (que ce soit des limites d’un langage, limites matérielles, ou imposées par le contexte de l’entreprise)» explique Pierrick.
  • Patience : Le métier de développeur peut être extrêmement frustrant. Bien que l’on ait en théorie tous les éléments pour résoudre les problématiques/besoins qui nous sont soumis, il arrive par moment que des problèmes techniques incompréhensibles surviennent. Il est dans ce cas important de garder la tête froide pour analyser la situation calmement.
  • Logique/pragmatisme : Il ne faut pas oublier que le monde de l’informatique est logique. Rien ne devrait se passer sans une cause bien précise.

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