Développeuse front-end : les coulisses du métier avec Christelle Bettoni (Gosselink)

Découvrez le parcours, les missions et l’évolution du métier de développeuse front-end exercé par Christelle Bettoni, qui nous dévoile son quotidien chez Gosselink.

Christelle est devenue développeuse front-end après une reconversion. © BDM

En quoi consistent les missions d’une développeuse front-end ? Comment parvient-on à exercer cette profession, qui tend à se féminiser de plus en plus ? Les réponses avec Christelle Bettoni, qui nous a partagé son parcours et les contours du métier qu’elle exerce depuis deux ans, après une reconversion.

En quoi consiste votre métier ?

CHRISTELLE BETTONI – Mon métier consiste à développer tout ce qui est visible côté client, sur un site web ou une application mobile. Par exemple, quand on se balade sur un site, qu’on clique sur un bouton, qu’on survole une image qui a une animation, qu’on déplie un menu… Je m’occupe de l’ensemble du look d’une application ou d’un site.

Quel a été votre parcours pour en arriver là ?

J’ai d’abord commencé par être graphiste lorsque j’étais plus jeune. Je me suis ensuite tournée vers la communication et le marketing. J’ai été community manager et content manager. Je faisais tous les plannings éditoriaux des réseaux sociaux pour de grandes marques.

Pour moi, le développement web était la suite logique de mes précédents métiers.

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre métier, et qu’est-ce que vous appréciez le moins ?

J’aime bien savoir comment les choses sont faites. J’aime avoir la main, le contrôle dessus, et pouvoir en faire un peu ce que je veux. Ce qui m’intéresse dans ce métier, c’est qu’on apprend continuellement.

C’est un challenge perpétuel : on doit se mettre à jour tout le temps et s’adapter aux nouvelles technologies, et apprendre. Cela tombe bien car je n’aime pas m’ennuyer dans mon travail. J’aime toujours avancer et apprendre.

Ce que j’aime et ce que je déteste, ce sont la même chose : il faut être « pixel perfect ». Quand un client valide une maquette avec notre designer web, on doit appliquer à la lettre, au pixel près, ce qui doit être fait sur le site. C’est très technique, très pointu, et cela peut être un peu redondant et fatigant. Il faut pouvoir sortir la tête du projet pour pouvoir le voir dans sa globalité et tout appliquer à la lettre.

Mais ce qui est appréciable aussi, c’est qu’une fois le projet fini, validé et mis en ligne, on est assez fière de ce que l’on a fait. C’est un sentiment un peu ambivalent.

Quel est votre outil préféré pour le développement front-end ?

Mon outil préféré, c’est mon éditeur de texte. J’avais une petite préférence pour VS Code (Visual Studio Code, ndlr), parce qu’il est gratuit, pratique, et qu’il y a plein de couleurs. On peut télécharger un grand nombre d’extensions et l’adapter à notre utilisation. Je pense que c’est l’outil de traitement de texte le plus utilisé par les développeurs, tout simplement.

Qu’est-ce qui vous a aidé à évoluer dans votre métier (ressources, livres, podcasts, mentors…) ?

J’ai des amis qui sont développeurs, je baigne dans ce milieu au quotidien. Pour savoir si le développement web allait me plaire, j’ai fait la Piscine de l’école 42. Cela ressemble beaucoup à un concours, mais cela n’en est pas un. C’est un mois d’exercices et de travail, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.

Je voulais vraiment me lancer dans le dur pour voir si cela n’allait pas me dégoûter. Ce qui n’a pas été le cas.

Comment voyez-vous l’évolution de votre métier dans les prochaines années ?

J’aimerais bien que de plus en plus de sites soient éco-conçus et accessibles pour les personnes en situation de handicap. Ce serait super. Après, je sais qu’on parle beaucoup en ce moment d’intelligence artificielle, qui n’a pas vraiment une empreinte carbone idéale. Ce serait donc bien que cela évolue aussi de ce côté-là, et que l’on puisse s’en servir pour automatiser les technologies, produire des choses de manière plus rapide et plus efficiente.

Idéalement, je voudrais que l’éco-conception et l’accessibilité deviennent la priorité dans le développement web.

Avez-vous un conseil à donner à celles et ceux qui voudraient se lancer dans ce métier ?

Il n’y a pas d’âge pour se lancer. Ce n’est pas un métier forcément masculin, il tend à être de plus en plus féminin. Pour mon conseil, ce serait de ne pas paniquer, vraiment.

 

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