Étude : le rapport des développeurs au travail
Le site HackerRank vient de publier une étude complète sur les habitudes et compétences des développeurs. L’étude porte sur 39441 développeurs en poste ou en recherche d’emploi. Les résultats sont très intéressants, même s’ils sont évidemment principalement le fruit de répondants américains. Voici les conclusions de l’étude.
L’apprentissage du code
Les développeurs commencent à coder plutôt jeune : 4,8% entre 5 et 10 ans, 21% entre 11 et 15 ans, 50% entre 16 et 20 ans et 20% entre 21 et 25 ans.
Il est intéressant de constater que ce sont les développeurs les plus « vieux » qui ont commencé le plus jeune. Une époque où il y avait moins de formations, et où les développeurs n’avaient d’autre choix que de s’auto-former.
Au niveau de l’apprentissage, les autodidactes sont encore très nombreux : 73,7%. 69,4% ont appris via une école ou une université.
Au niveau des plateformes préférées pour apprendre à coder ou se perfectionner, les résultats désignent très largement Stack Overflow.
Les langages et frameworks
Les langages les plus demandés par les entreprises sont : JavaScript, Java, Python, C++, C, C#, PHP, Ruby, Go, Swift.
Il n’y a pas de différences entre les langages maîtrisés par les développeurs, et les langages recherchés par les entreprises. En revanche, le gap est au niveau des frameworks.
Les compétences recherchées par les employeurs
Les compétences recherchées par les employeurs changent peu selon la taille des entreprises. La capacité à être « problem solving » arrive en tête, suivent la compétence en programmation, le debugging, le system design et l’optimisation de la performance.
Pour juger les compétences des candidats, les entreprises scrutent principalement : l’expérience, le portfolio (Github), la formation. Le personal branding a très peu d’importance.
Le Go, le Python et le Scala sont les 3 langages que les développeurs souhaitent apprendre à l’avenir.
Que veulent les devs ?
Lors de leur recherche d’emploi, les devs veulent principalement 3 choses : un bon équilibre vie pro / perso (56,5%) ; la possibilité d’apprendre et de progresser (55,1%) ; la rémunération (45,4%).
Pour être en mesure d’offrir un bon équilibre vie pro / perso, les employeurs doivent permettre : des horaires flexibles (89,3%) ; le télétravail (80%) ; mettre l’accent sur les résultats et non les horaires (78%).
L’étude complète est disponible sur ce lien.