Les spécialités, les méthodes d’apprentissage et les secteurs préférés des développeurs

Pour cette nouvelle année, CodinGame diffuse son rapport sur les tendances de formations des développeurs en 2019. 9034 développeurs éparpillés aux quatre coins de la planète ont été interrogés, dont 21% de Français.

Crédits photo : iStock / Yuri_Arcurs

Comme 2018, les formations en autodidacte et en université sont les méthodes les plus répandues, tout comme l’apprentissage de Python. Mais d’autres tendances émergent et certaines industries séduisent de plus en plus ces professionnels IT.

Le machine learning et l’IA passionnent les développeurs

Pour la deuxième année consécutive, le rapport de CodinGame révèle que le machine learning et l’intelligence artificielle sont les domaines dans lesquels les développeurs souhaitent se former en 2019. 48,7% ont en effet répondu qu’il s’agissait pour eux de leur prochain objectif d’apprentissage. Le développement de jeux suit avec 37,5% des interrogés ainsi que le développement mobile avec 25%. Ces deux tendances ont ainsi supplanté le big data et la programmation fonctionnelle, qui étaient en deuxième et troisième place du podium l’année dernière.

Comment se forment les développeurs

Pour se former sur de nouvelles technologies ou sur ces tendances, 59,2% des développeurs s’orientent vers des documents écrits disponibles en ligne, sous forme de tutoriels ou autre. 57,2% s’entraînent avec des projets personnels, tandis que 48,2% regardent des vidéos sur YouTube.

 

Les secteurs où les développeurs s’épanouissent le plus

Si tous les secteurs expriment un réel besoin de compter de plus en plus de développeurs dans leurs rangs, certains semblent mieux choyer leurs équipes. Ainsi, c’est dans le secteur de l’éducation qu’ils sont le plus heureux : 32% ont répondu qu’ils étaient heureux dans leur poste actuel. Le secteur de la technologie suit avec 29,3% et celui des médias à 27,7%.

L’importance de l’éthique pour les développeurs

Les développeurs montrent également toujours plus d’intérêt pour des projets éthiques. Dans un marché de l’emploi où ces professionnels sont sans cesse sollicités, beaucoup s’autorisent à privilégier des postes ou des projets en accord avec leur philosophie. Les développeurs considèrent qu’il est de leur devoir de refuser de travailler sur des projets de programmation qui vont en effet à l’encontre de leurs principes. 79% des répondants disent qu’ils refuseraient si on leur demandait de coder un projet considéré comme contraire à leur éthique.

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