Développeur web : rôle, missions et compétences pour répondre aux besoins des entreprises

Un rôle complet et polyvalent avec des missions variées

La profession de développeur web fait partie des métiers générant une certaine tension sur le marché de l’emploi, avec plus d’entreprises à la recherche de profils spécialisés que de candidats disponibles. Elles ont en effet de plus en plus besoin d’experts dans ce domaine pour les accompagner dans leurs projets digitaux : du développement de site vitrine pour promouvoir leurs activités à la conception d’une boutique en ligne pour vendre leurs produits et services, en passant par la mise à jour des applications web et mobiles.

S’il peut se spécialiser en back-end (côté technique et fonctionnel du site), en front-end (côté interface utilisateur) ou les deux (full stack), et/ou sur une technologie en particulier (JavaScript, Python, PHP…), le rôle du développeur web est complet et polyvalent avec de multiples tâches à réaliser.

Ses principales missions sont l’intégration de maquettes créées par un designer. Cela signifie que l’on va répliquer la maquette à l’aide des langages standards HTML et CSS, qui servent respectivement à mettre du contenu sur une page et à appliquer du style sur ce contenu, explique Laurent, formateur chez O’clock.

Parmi ses autres tâches, le développeur web peut être amené à gérer des données variées, qui proviennent de sources différentes. L’objectif : produire des statistiques ou rendre un site interactif, par exemple. « Ce travail n’est pas visible dans le navigateur et se passe sur le serveur avec d’autres technologies, parmi lesquelles on retrouve les bases de données », ajoute le formateur.

Yacine Sinapayen est développeur web en formation chez O’clock et en alternance au sein de l’entreprise LearnyLib. Son poste, orienté front-end sur de la technologie React et avec de la gestion de projet informatique, l’amène à cumuler cette double casquette de développeur et concepteur d’application web. Au quotidien, l’alternant réalise de nombreuses missions variées et passionnantes (75 % de développement et 25 % de gestion de projet), telles que :

• Développer, maintenir et itérer sur la partie interface utilisateur web,
• Développer des composants d’accès aux données, et des composants métiers,
• Concevoir le front-end,
• Qualifier les besoins des équipes internes et rédiger des spécifications fonctionnelles,
• Gérer des sprints.

Des compétences techniques nécessaires et la capacité à s’adapter à tous les environnements

Selon le formateur de l’école O’clock, le développeur web doit maîtriser 3 piliers qui lui permettront de réaliser un site ou une application web, à savoir : le HTML pour le contenu, le CSS pour le style, et le langage de programmation JavaScript afin de rendre les pages dynamiques (animations, changement). D’autres compétences techniques sont également nécessaires sur ce poste, comme la connaissance d’un langage serveur (PHP, Java, JavaScript avec Node.js) car « ils servent à interpréter les demandes envoyées par les navigateurs, comme Firefox ou Chrome, et à sélectionner le contenu correct à envoyer à l’internaute ».

Le développeur web doit aussi pouvoir gérer des données diverses. « Pour cela, on utilise le plus souvent des bases de données de type relationnel (PostgreSQL, MySQL) que l’on peut interroger à l’aide du langage SQL. » Au fur et à mesure de son expérience et des projets digitaux menés, le développeur web pourra aussi monter en compétences en apprenant d’autres technologies et en se spécialisant sur des langages propres à son entreprise ou selon son appétence.

Du côté des soft skills, l’autonomie et la polyvalence sont des qualités humaines qui lui offrent la possibilité de se démarquer face à d’autres candidats. Le formateur ajoute : « savoir communiquer représente une spécificité essentielle d’un bon développeur, car il doit être capable d’expliquer ses problèmes et solutions aux personnes qui n’ont pas de connaissances techniques ». De même, l’adaptabilité constitue une qualité humaine elle aussi indispensable pour réussir dans ce domaine en constante évolution, qui demande de gérer de nombreux projets et des technologies différentes.

Un développeur doit pouvoir remplir des tâches diverses et variées, travailler sur plusieurs applications en même temps, mais aussi être en mesure d’argumenter sur les choix des technologies, d’organisation, et d’architecture de son équipe, et d’accepter que ses solutions ne soient pas forcément retenues.

Une formation en alternance pour devenir rapidement opérationnel

Pour répondre aux besoins des entreprises qui recrutent, l’école O’clock propose une formation au métier de développeur et concepteur d’application web en alternance. L’objectif : acquérir les fondamentaux du développement et de la conception d’application web, tout en mettant en pratique les compétences acquises, afin de devenir rapidement opérationnel, valoriser son employabilité et faire la différence sur le marché de l’emploi. Et pour faciliter l’apprentissage, l’alternance est l’atout n°1 de la formation, en permettant aux étudiants de se mettre en situation professionnelle tout au long du cursus.

On apprend rapidement à voir ce qui fonctionne mieux selon l’environnement, les projets, la technologie utilisée. J’ai eu la chance de bénéficier de cette liberté d’essayer, et ça m’a permis aujourd’hui d’avoir un niveau que je n’aurais jamais atteint si j’avais suivi un parcours initial, souligne Yacine Sinapayen.

Pour l’alternant, le cursus proposé par O’clock repose sur un « triangle d’or », composé des 3 éléments suivants :

• Un enseignement de qualité : « on sent qu’il y a une vraie méthodologie d’apprentissage chez O’clock, où l’on nous « apprend à apprendre », ce qui est l’une des principales qualités à adopter en tant que développeur » ;
• Le contenu pédagogique de la formation : « je trouve que l’équipe de formateurs est extrêmement performante, notamment sur la partie conception et gestion de projet » ;
• Un accompagnement tout au long de la formation, et même après : « c’est clairement le facteur clé de la réussite au sein de l’école O’clock, pour moi mais aussi pour tous les élèves que je connais dans ce milieu ».

En plus d’offrir à ses apprenants un suivi individuel et de maximiser ainsi les chances de réussite de chacun, O’clock place la bienveillance au centre de ses valeurs. « Tous les formateurs, les tuteurs et les personnes impliquées dans une promotion se rendent disponibles pour répondre le plus rapidement possible aux interrogations et autres problématiques de nos étudiants », assure Laurent.

À noter que des prérequis techniques sont demandés pour suivre la formation proposée en alternance : connaître les bases du HTML, du CSS et du JavaScript, au moins un langage de base de données (SQL ou NoSQL) et un serveur (PHP, JavaScript avec Node.js). Il est possible de démarrer l’alternance en amont du début de la formation, et de la prolonger si besoin jusqu’à 20 mois, avec à la clé : un titre professionnel de concepteur développeur d’application inscrit au RNCP (niveau 6, équivalent bac+3), et la possibilité de se faire embaucher à la fin de son contrat.

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