Développeur front-end : les conseils de Laurent pour réussir sa reconversion professionnelle
Nous avons rencontré Laurent Couret, qui s’est reconverti en tant que développeur web front-end avec ifocop. Il nous raconte son parcours, son nouveau métier et ses ambitions professionnelles, avec de précieux conseils à la clé.

Laurent Couret, développeur web front-end et formateur
Laurent a suivi une reconversion professionnelle en tant que développeur web front-end. Il exerce son métier en indépendant, même s’il a eu l’occasion de réaliser des missions en entreprise. Il développe des sites vitrines pour des associations ou des commerçants locaux. Il est également formateur pour transmettre son savoir et diversifier ses activités.
Pouvez-vous nous présenter votre parcours en quelques mots ?
J’ai travaillé pendant une dizaine d’années dans les milieux sociaux, pour des administrations publiques et des associations. Après avoir fait le tour de cette expérience, j’ai souhaité me lancer dans un projet de reconversion professionnelle dans le développement informatique. J’ai toujours eu une forte appétence pour les technologies web, mais j’envisageais initialement ce domaine plutôt comme une distraction, avant de me professionnaliser pour faire de cette passion mon nouveau métier.
Vous exercez actuellement le métier de développeur web front-end. Quel est votre rôle et quelles sont vos missions au quotidien ?
Je m’occupe de tout ce qui concerne l’apparence d’un site web. Je travaille avec 3 langages principalement, à savoir le HTML, le CSS et le JavaScript, qui est la compétence majoritairement demandée pour ce métier. J’interviens sur la construction du site, que je vais développer de A à Z, à partir d’une maquette, notamment pour des associations ou des commerçants locaux qui ont besoin d’une page vitrine. L’objectif est de les aider à présenter leurs activités et d’augmenter leur visibilité, tout en produisant un site facilement.
Quelle est la différence entre l’exercice de cette profession en tant qu’indépendant et en entreprise d’après vous ?
En tant que développeur indépendant, je dois aller chercher mes clients. Cela nécessite d’avoir la fibre commerciale et un réseau professionnel. En entreprise, le site sur lequel je vais apporter ma contribution est souvent déjà développé. Le périmètre d’intervention est moins large, et l’environnement de développement est plus complexe.
Je vais surtout être amené à résoudre des bugs, analyser ce qui a été tapé par un autre développeur afin de comprendre sa logique, et ajuster son code le cas échéant en fonction des problèmes remontés par un client ou des utilisateurs. Je vais aussi coder pour rajouter des fonctionnalités, solutionner des problèmes graphiques, tout en évitant les effets de bord.
Je recommande de travailler au minimum 2 ans en entreprise avant de se mettre à son compte pour gagner en expérience et en confiance.
Quelles sont les qualités indispensables pour celles et ceux qui souhaiteraient suivre la même voie que vous ?
Se reconvertir dans ce domaine demande du temps et de l’investissement. Il faut être curieux, se poser tout le temps des questions, et aimer effectuer de nombreuses recherches avant de trouver la solution à un problème technique. Lorsque l’on visite un site web, par exemple, il ne faut pas hésiter à chercher comment un contenu animé est présenté pour être capable de le reproduire. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas obligatoire d’avoir un bon niveau en mathématiques.
Il ne faut pas hésiter à foncer, c’est totalement faisable de se reconvertir en tant que développeur. C’est un métier très enrichissant où l’on apprend tout au long de sa carrière !
Vous avez suivi votre formation auprès de l’institut ifocop, qui permet de se reconvertir dans de nombreux métiers du web, comme celui de développeur front-end. Pourquoi avoir fait ce choix ?
Je recherchais une formation longue pour prendre le temps de me reconvertir. Je souhaitais aussi obtenir un bagage de compétences suffisamment solide pour me sentir légitime et éviter le syndrome de l’imposteur. Pour arriver à dépasser ce stade, il faut multiplier les expériences, pratiquer et s’entraîner à développer grâce aux cours et en dehors, en menant des projets personnels par exemple.
Même si certains professionnels ont appris le métier en autodidacte, pour faire carrière dans le domaine du développement web, il est recommandé d’obtenir un diplôme.
Lorsque l’on vient comme moi d’un milieu très différent, une formation comme celle enseignée par ifocop est indispensable pour décrocher un titre RNCP, car il va vous permettre de valider et de prouver aux recruteurs que vous avez acquis les compétences professionnelles qu’ils recherchent sur ce poste. Cette certification offre aussi une véritable reconnaissance sur le marché du travail.
Quels sont les points forts de la formation « Développeur intégrateur web » que vous avez suivie avec ifocop ?
Les cours sont dispensés par des formateurs professionnels qui sont en poste et qui ont une très bonne connaissance du marché. Ils enseignent les techniques qui sont pratiquées en entreprise et dont on va avoir besoin pour exercer notre métier. Les cours m’ont permis d’apprendre à coder proprement, et savoir bien organiser mes dossiers. C’est une règle d’or que j’ai apprise grâce à ifocop et à laquelle je ne déroge jamais.
On bénéficie aussi d’un très bon encadrement et d’un suivi tout au long de la formation. J’ai pu suivre également des cours de techniques de recherche d’emploi pour savoir comment optimiser mon CV avec du coaching, ce qui m’a été très utile.
L’expérience en entreprise est également un point essentiel pour devenir développeur professionnel car on a la possibilité de mettre en pratique ce que l’on a vu en cours. J’ai été très bien accompagné par des développeurs confirmés lors de mon stage à La Poste. Avec ifocop, je trouve qu’on l’on est très bien préparé pour le retour à l’emploi.
Avec votre parcours actuel, vers quel type de poste souhaiteriez-vous évoluer à l’avenir ?
L’intelligence artificielle commence beaucoup à m’intéresser car elle offre des possibilités très différentes par rapport à la manière dont on travaille aujourd’hui. Je ne sais pas si les grands modèles actuels, à l’image de ChatGPT ou Bard, survivront aux problèmes liés aux droits d’auteur si la législation reste en l’état. Mais un type d’IA avec un périmètre plus restreint et adapté à une grande entreprise ou une association pourrait apporter de nombreux services.
Je pense qu’il faut prendre dès maintenant le virage de l’IA. À terme, j’aimerais associer ma casquette de développeur web front-end à celle de développeur spécialisé en IA pour pouvoir faire partie des pionniers qui testeront ces nouvelles formes de développement web, car c’est un domaine qui me fascine.
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