Digital Tech Conférence 2019 : le compte-rendu de la journée

Organisée en partenariat par Le Poool, Destination Rennes et l’INRIA, la 5e édition de la Digital Tech Conférence a donné rendez-vous aux digital lovers le 6 décembre, au Couvent des Jacobins, à Rennes. L’occasion d’en apprendre plus sur les domaines de la créativité, de la santé, du bien-être et de l’intelligence artificielle. Vous n’y étiez pas ? Nous vous proposons un compte-rendu des conférences du jour.

Digital Tech

« Apprendre à se préparer : service gagnant » de Julien Benneteau

L’ancien joueur de tennis et capitaine de Fed Cup Julien Benneteau est venu à la Digital Tech partager ses conseils en tant que nouveau directeur sportif de SIGMA Esports. Avec 10 finales disputées et autant de perdues, l’ex-tennisman a évoqué avec sincérité avoir travaillé de manière honnête avec lui-même tout au long de sa carrière, ce qui lui a permis de rebondir, notamment après ses échecs, et aller chercher de belles victoires. S’appuyant sur la notion de stabilité émotionnelle, Julien Benneteau a beaucoup analysé ses matchs en compétitions officielles, afin de mieux gérer la pression qu’elle engendre dès l’entrée sur le court. Au sein de sa nouvelle structure, Julien Benneteau conseille et accompagne son équipe de joueurs professionnels de esport, dans un souci de performance, mais aussi pour travailler plus particulièrement sur le rythme du sommeil ou sur la nutrition.

 

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« From Digital Health Hub to Human-Driven Data Economy : how to build a fair data economy ? » de Jaana Sinipuro

Directrice de projets chez Sitra, le fonds finlandais pour l’innovation, Jaana Sinipuro travaille depuis deux ans sur un projet international, qui consiste à repenser la data et son économie, dans le but de construire un nouveau modèle équitable pour tous. Au cours de sa keynote, Jaana Sinipuro a invité son audience à réfléchir si la data pouvait réellement contribuer à son bien-être. Pour la speakeuse, la réponse est évidemment positive : « la data peut être utilisée pour entreprendre des innovations sociales ». Alors que nous partageons de plus en plus de datas sur les plateformes sociales ou encore musicales, Jaana Sinipuro a évoqué une augmentation de 329% du partage des données dans le domaine de la santé. Elles permettent de prévenir les maladies, d’avancer dans la recherche médicale, mais elles posent aussi la question du contrôle de ces données personnelles. Pour Jaana Sinipuro, il est crucial de définir de nouvelles règles communes pour faciliter et sécuriser le partage de toutes ces datas.

 

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« The purpose of being creative in the new economy » de Gareth Loudon

Professeur de créativité à la Cardiff Metropolitan University, Gareth Loudon a expliqué les raisons pour lesquelles la créativité est si importante aujourd’hui. Elle fait d’ailleurs partie des soft skills les plus recherchées par les entreprises en 2019, selon une étude LinkedIn, avec la persuasion ou encore l’adaptabilité. Pour Gareth Loudon, toute idée doit avoir un objectif : c’est la clé de la créativité. En jouant avec les idées et les concepts, en procédant à des expérimentations, en apprenant des autres, tout en gardant son objectif en tête, vous atteindrez un état de bien-être créatif. Le conseil de Gareth Loudon : « restez ouvert et attentif au monde qui vous entoure, vous pourrez atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés ».

 

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« Quel parcours patient dans l’hôpital de demain » de Séverine Arnaud

Séverine Arnaud a expliqué comment le digital pouvait accompagner les patients au quotidien. Prise de rendez-vous, gestion des admissions, éducation thérapeutique ou encore soins et services de post-hospitalisation… L’hôpital digital de demain permettra d’optimiser les résultats et d’améliorer l’expérience du patient. Pour ces derniers, les avantages sont nombreux : réduction du stress avant, pendant et après le séjour hospitalier, renforcement du lien avec le personnel de l’hôpital, diminution du sentiment d’isolation, amélioration de la prise en charge et de la sécurité. Séverine Arnaud a clôturé sa keynote en insistant sur les relations humaines, essentielles dans le milieu hospitalier.

 

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« Mythes et légendes de l’intelligence artificielle » de Jean-François Goudou

Responsable de la recherche chez Meero, Jean-François Goudou est revenu sur le terme de l’intelligence artificielle qui date des années 1950 et qui revient au goût du jour. Si l’IA fait aujourd’hui peur au grand public, notre speaker tient à casser les clichés. « Quand on parle d’intelligence artificielle, nous avons 3000 ans d’histoires, de films ou de photos derrière nous. La peur liée à l’IA est liée à l’incompréhension, elle vient du contexte de l’imaginaire collectif et des films de science-fiction. C’est en réalité un ensemble d’outils qui va améliorer la performance. L’IA n’est ni plus ni moins que l’équivalent d’un tournevis ! » En résumé, l’IA doit aider à améliorer la prise de décision des humains, qui vont s’en servir en leur fournissant des informations. Chez Meero, l’IA est utilisée pour éditer et optimiser des photos, grâce à l’utilisation d’algorithmes. Jean-François Goudou précise l’important effort de communication pour faire accepter ce type de procédé dans une entreprise, qu’elle soit une start-up ou une compagnie cotée en bourse. Envie d’en savoir plus ? Retrouvez notre interview de Jean-François Goudou.

 

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« Le procès de la rame de métro numéro 42 » de Valérie Viet Triem Tong, Alexandre Termier et Jean-Marie Bonnin

Le trio de comédiens d’improvisation de cette keynote a simulé un procès du futur, en mêlant humour, prospective et questionnement éthique. En 2031, une rame de métro a perdu le contrôle à l’approche d’un passage à niveau, occasionnant un accident avec un véhicule. Le procès fait appel à des scientifiques pour expliquer le fonctionnement de l’intelligence artificielle et les responsabilités engagées de la part d’Utopie métropole, la rame et le constructeur, ou encore une attaque d’un tiers. Alors que différents scénarios ont été envisagés par la rame de métro pour trouver la solution optimale, « il est possible que les données d’etraînement aient pu entraîner un biais », a expliqué Alexandre Termier, de l’Université de Rennes, pendant son plaidoyer. Le verdict du procès a mis en lumière le fait qu’une intelligence artificielle puisse avoir une responsabilité morale, au-delà du seul comportement humain.

 

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« Les pouvoirs de l’esprit pour améliorer la santé mentale » de Yohan Attal

« Avons-nous les bons outils pour assurer notre santé mentale ? » Yohan Attal, cofondateur et CEO de la startup myBrain Technologies, a répondu à cette question lors de la Digital Tech Conférence. Alors qu’un diagnostic médical est souvent associé à un traitement médical, il existe des solutions complémentaires basées sur le digital et les neurosciences. L’objectif est clair : améliorer la qualité de vie et la santé mentale des patients. Parmi ces solutions, le neurofeedback utilise la manière dont fonctionne le cerveau pour le contrôler. « Le digital va permettre de quantifier les états mentaux et voir comment le soin va pouvoir s’améliorer. » Si le sujet peut faire peur, Yohan Attal a tenu à rassurer son auditoire : « on peut permettre au cerveau de reprendre le contrôle, s’auto-réguler et ainsi améliorer notre santé mentale ».

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« Du laboratoire de recherche à l’impact commercial opérationnel » de Yves Lostanlen

Dans sa keynote, Yves Lostanlen, Directeur général EMEA au sein de l’entreprise canadienne Element AI, est revenu sur les derniers progrès scientifiques et techniques en matière d’intelligence artificielle et les liens avec la productivité au sein de l’entreprise. L’intelligence artificielle doit pouvoir aider les entreprises à fluidifier leurs prises de décisions pour optimiser leur fonctionnement et gagner en efficacité. Après de belles percées scientifiques, qui ont permis à l’IA de décoller, Yves Lostanlen constate cependant que « moins d’1% des projets de ce domaine se retrouve en production ». Si 80% du temps est passé sur la préparation des données, il s’agit de rendre les datas accessibles, disponibles, en parler avec un vocabulaire commun à tous, dans le but de fabriquer des modèles et de les suivre au cours du temps. Mais au-delà de cette gestion du changement à opérer dans les entreprises pour son adoption complète, l’enjeu sera de développer une IA responsable, éthique, tout en étant proactive.

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« Comment l’IA responsable peut transformer le secteur de la santé » de Michèle Genova-Nguyen

Consultante en transformation digitale chez Microsoft, Michèle Genova-Nguyen a commencé par rappeler les différents progrès réalisés par l’intelligence artificielle ces dernières années. La speakeuse a ensuite présenté les principes suivis par son entreprise en matière d’IA : l’équité (avec des algorithmes non biaisés), la fiabilité, le respect de la vie privée, la diversité et l’inclusion, la transparence et l’explicabilité, ou encore la notion de responsabilité. L’IA est considérée, au sein de Microsoft, comme une opportunité d’emploi, avec la mise en place de programmes de vulgarisation et une école de l’IA, avec de la reformation à destination des personnes en reconversion. Michèle Genova-Nguyen a également indiqué que la santé faisait partie des domaines dans lesquels l’intelligence artificielle avait un véritable rôle à jouer. Il s’agit d’un secteur avec un fort développement au vu d’une population française vieillissante, où « la technologie peut être une réponse à cette problématique. » Selon une étude scientifique évoquée par la consultante, les praticiens seraient prêts à l’utiliser. L’IA pourrait, par exemple, avoir un impact positif pour eux dans le but de gagner du temps sur des tâches à forte valeur ajoutée et améliorer les usages médicaux pour les patients.

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« Quelle stratégie de la France pour l’intelligence artificielle ? » de Christel Fiorina

Coordinatrice du volet économique de la stratégie nationale en intelligence artificielle pour la Direction Générale des Entreprises (DGE), Christel Fiorina a présenté le plan national et européen de la France en matière d’IA. Cette stratégie est basée sur l’expertise et la détection, avec comme objectifs :

  • attirer des talents venant de l’étranger
  • faire grandir les startups dans ce domaine
  • développer les technologies de l’IA française développées par les grands groupes et les diffuser dans l’économie
  • accompagner les entreprises dans leur transformation numérique

Cette stratégie nationale est basée sur le rapport Villani « AI for humanity ». Pour cela, différents dispositifs ont été mis en place par la DGE, comme les challenges de l’IA ou les grands défis autour de l’intelligence artificielle, sur la sécurisation et la certification des algorithmes, mais aussi les diagnostics médicaux et la question du partage des données personnelles.

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« L’IA retisse la trame de la société : quelles conséquences éthiques ? » de Jean-Gabriel Ganascia

Comme nous l’avions vu en milieu de journée avec la conférence de Jean-François Goudou, l’IA nourrit les mythes et les légendes de la transgression, depuis l’Antiquité jusqu’au XXe siècle et l’avènement des robots, jusqu’à la singularité technologique que nous connaissons avec le passage à l’an 2000. Avec l’accélération exponentielle des nouvelles technologies, l’homme va-t-être dépassé par les machines ? L’IA va-t-elle croître plus rapidement que l’intelligence humaine ? L’intelligence artificielle est-elle la nouvelle religion (Way of the Future Church) ? S’il ne faut pas avoir peur de l’intelligence artificielle, Jean-Gabriel Ganascia prévient que les hommes devront s’adapter aux nouveaux métiers, tandis qu’un certain nombre de tâches vont de plus en plus s’automatiser. « Il ne faut pas regarder le futur de façon inquiète, mais droit devant, et voir comment nous allons pouvoir nous adapter pour faire face à cette nouvelle situation. »

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