ChatGPT : ce qui pourrait changer dans les prochains mois

Détection de l’âge, contrôle parental, navigateur web… Plusieurs projets sont actuellement développés par OpenAI.

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OpenAI songe à investir le marché des navigateurs web. © vfhnb12 - stock.adobe.com

Après GPT-5, OpenAI prépare déjà la suite pour ChatGPT. Ces dernières semaines, la firme californienne a exploré plusieurs pistes pour enrichir la roadmap de son outil phare, utilisé chaque semaine par 700 millions d’utilisateurs. Mais aussi pour diversifier ses sources de revenus. Entre annonces officielles et projets encore flous, zoom sur les nouveautés qui pourraient bientôt voir le jour.

1. Une option de contrôle parental

Scrutée sur la question de la protection des mineurs, après le dépôt d’une plainte aux États-Unis et l’ouverture d’une enquête de la Federal Trade Commission (FTC), OpenAI a réagi en annonçant l’intégration imminente d’une option de contrôle parental sur ChatGPT. Conçue avec des experts en intelligence artificielle et des médecins, elle permettra aux parents de lier leur compte à celui de leur adolescent afin de :

  • Désactiver des fonctionnalités comme la mémoire ou l’historique des conversations,
  • Établir des règles de comportement spécifiques, pour que ChatGPT réponde de manière adaptée à l’adolescent,
  • Fixer des plages horaires durant lesquelles l’adolescent n’a pas accès à ChatGPT,
  • Être alerté lorsque le système détecte « que leur adolescent traverse une période de détresse aiguë ».

Cette nouvelle fonctionnalité devrait être déployée d’ici la fin du mois de septembre, a indiqué la firme dans un communiqué.

2. Un système de détection de l’âge

Dans le même temps, OpenAI planche sur le développement d’un système de détection de l’âge, destiné à automatiquement orienter les utilisateurs de moins de 18 ans vers une version adaptée de ChatGPT. « Lorsqu’il est identifié qu’un utilisateur a moins de 18 ans, il sera automatiquement orienté vers une expérience ChatGPT avec des règles adaptées à son âge, notamment le blocage de contenus sexuels explicites et, dans de rares cas de détresse aiguë, la possible intervention des forces de l’ordre pour garantir sa sécurité », précise l’entreprise dans un communiqué.

Si le système – dont la date de déploiement n’a pas été dévoilée – ne parvient pas à déterminer l’âge avec certitude, ou si les informations fournies sont incomplètes, l’expérience par défaut sera automatiquement adaptée, précise OpenAI.

3. L’intégration de publicités ?

Dans le podcast Decoder de The Verge, Nick Turley, vice-président d’OpenAI en charge de ChatGPT, n’a pas totalement écarté la possibilité d’intégrer de la publicité, afin de compléter les revenus tirés des abonnements. « Je suis suffisamment humble pour ne pas l’exclure catégoriquement », a-t-il déclaré, tout en précisant que cette intégration devait être soigneusement « réfléchie ». Signe qu’un tel scénario n’est pas encore à l’ordre du jour.

Sam Altman s’est lui aussi montré plus nuancé ces derniers mois, après avoir longtemps défendu un modèle sans publicité. Dans une vidéo publiée par la firme, en juin, il avait reconnu ne plus y être « totalement opposé ». Mais avant d’en arriver là, OpenAI pourrait d’abord explorer une autre piste, nous apprend The Verge : prélever une commission sur les produits recommandés par ChatGPT.

4. Un abonnement moins coûteux ?

En août, OpenAI a discrètement lancé une nouvelle offre tarifaire pour ChatGPT, comme l’a relevé le média spécialisé BleepingComputer. Déployée en Inde et en Indonésie, cette formule baptisée ChatGPT Go, facturée à moins de cinq dollars, étend notamment les capacités de requêtes, de génération d’images ou de téléchargements de fichiers, tout en donnant un accès limité à la fonction Deep Research. Mais cette offre low cost va-t-elle être déployée dans d’autres pays, et plus particulièrement en France ? Rien ne permet, pour l’instant, de l’affirmer. Dans une page d’aide, OpenAI indique que « d’autres pays et régions pourraient être éligibles à l’avenir », sans fournir plus de précisions.

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5. Un navigateur web ?

Alors que Perplexity vient de lancer Comet et que Gemini s’intègre progressivement à Chrome aux États-Unis, OpenAI envisagerait aussi d’investir le marché des navigateurs web. C’est, en tout cas, ce qu’avançait Reuters en juillet, en s’appuyant sur les témoignages de trois sources proches du dossier.

Basé sur Chromium, ce navigateur, dont le lancement serait attendu « dans les semaines à venir », serait « conçu pour garder certaines interactions des utilisateurs au sein d’une interface de chat, semblable à ChatGPT », indiquait l’agence de presse. Selon Reuters, il offrirait également à l’entreprise la possibilité d’y intégrer ses nombreux outils, notamment Operator, un agent capable d’effectuer des tâches à la place de l’utilisateur. Mais également de collecter, comme ses concurrents, davantage de données sur ses utilisateurs. Avec l’objectif de les monétiser ?

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