Cédric O devient le nouveau secrétaire d’État au Numérique et remplace Mounir Mahjoubi

Mounir Mahjoubi a quitté le gouvernement d’Emmanuel Macron la semaine dernière pour se lancer dans la course à l’investiture de La République en Marche en vue des prochaines élections municipales à la mairie de Paris. Pour le remplacer, le président de la République a nommé un de ses proches conseillers : Cédric O.

Qui est Cédric O, le nouveau secrétaire d’État au numérique

Issu de HEC, le nouveau secrétaire d’État au Numérique a démarré sa carrière aux côtés de Dominique Strauss-Kahn qu’il a accompagné en 2006 pendant la primaire du PS. En 2012, il rejoint l’équipe de François Hollande pendant la présidentielle de 2012. A la suite de la victoire, il devient un collaborateur de Pierre Moscovici, le ministre de l’Économie et des Finances jusqu’en 2014. Après une expérience de 2 ans dans le privé pour le groupe Safran, Cédric O rejoint ensuite Emmanuel Macron et devient le trésorier de la campagne présidentielle avant de devenir le trésorier de La République en marche.

Fierté et émotion devant cette nomination. Je remercie le Président de la République et le Premier Ministre pour leur confiance. French tech, inclusion, plateformes, numérisation de l’Etat,… dès demain au travail aux côtés de Bruno Le Maire et Gérald Darmanin !

— cedric_o (@cedric_o) March 31, 2019

Quels chantiers l’attendent ?

Cédric O a collaboré avec Mounir Mahjoubi et a notamment permis la venue à Paris de Mark Zuckerberg, CEO de Facebook et Satya Nadella, PDG de Microsoft, en mai 2018 lors du sommet Tech for Good. Les deux hommes avaient été reçus par le président de la République.

« Cédric O est l’un de ceux qui m’ont le plus impressionné, parmi les acteurs du numérique avec qui j’ai pu travailler. Sa nomination est une grande chance pour ce pays » , a déclaré Gilles Babinet, le vice-président du Conseil national du numérique, sur Twitter.

Avec ce nouveau rôle, Cédric O a de nombreux projets à mettre en place :

• L’organisation du G20 du numérique et la 2nde édition de «Tech for Good» qui aura le 16 et le 18 mai
• La mise en place du projet de loi ePrivacy, actuellement en discussion au Parlement européen
• La dématérialisation de l’administration française
• La régulation des différentes plateformes numériques, tant du côté de la propagation des discours haineux que du côté économique
• La poursuite du programme de la French Tech