La blockchain, un secteur en pleine croissance et en quête de talents
Alors que les entreprises ont de plus en plus besoin de sécuriser leurs données et leurs transactions, la blockchain connaît un fort engouement. Les profils d’ingénieurs ou d’architectes spécialisés sont de plus en plus recherchés. L’ESGI propose un cursus entièrement dédié à la blockchain, en troisième année de Bachelor puis en Mastère, pour acquérir des compétences techniques et opérationnelles.
Alors que la sécurisation des données constitue un enjeu majeur pour les entreprises, la blockchain est déjà intégrée au sein d’un grand nombre d’entreprises. La création du Bitcoin, la première cryptomonnaie, a permis de lancer il y a un peu plus de 10 ans cette technologie, qui permet notamment de certifier des documents officiels ou d’horodater certains objets connectés. Si elle reste une technologie récente, les métiers liés à ce secteur, comme les développeurs ou les architectes blockchain, sont particulièrement recherchés par les entreprises.
L’ESGI, l’école supérieure de génie informatique, propose une spécialisation entièrement dédiée à la blockchain. Ce cursus offre l’opportunité aux étudiants de faire carrière à l’international et la possibilité de devenir un acteur d’une filière en pleine croissance. Pour cela, une formation permettant d’acquérir des compétences techniques et opérationnelles, comme le propose l’ESGI, est nécessaire afin d’être en mesure de sécuriser des données ou encore de concevoir et développer des architectures liées aux chaînes de blocs.
La blockchain permet de garantir la fiabilité, la traçabilité et la sécurité des données
La technologie de la blockchain correspond à « l’utilisation du potentiel des protocoles de registres distribués pour garantir la disponibilité, la fiabilité, la traçabilité et la sécurité des transactions et des données en se basant sur le consensus », explique Kamal Hennou, directeur de l’ESGI et directeur pédagogique de la spécialisation ingénierie de la blockchain. Cette technologie est utilisée notamment dans le domaine pharmaceutique, automobile, avionique pour la gestion et la traçabilité des pièces, mais aussi dans le secteur des assurances, le crédit, le luxe et la finance, avec les smart contracts (ou contrats intelligents) sans intermédiaire entre les utilisateurs et les banques.
L’intégration de cette technologie au sein des entreprises permet de mieux sécuriser les données et les transactions, un enjeu majeur à l’heure des fuites massives de données et des tentatives de piratages de nombreux sites. L’avantage : ce qui est inscrit dans la blockchain ne peut pas être effacé. Le rôle d’un ingénieur blockchain sera ainsi d’assurer que les transactions effectuées ainsi que les données communiquées sont bien protégées, restent traçables, tout en assurant leur fiabilité.
Tracer la température des yaourts avec des capteurs IoT, certifier un contrat d’assurance pour un véhicule, un dossier médical ou une pièce d’identité… Les cas d’usage des blockchains sont multiples. « Prenons l’exemple d’une entreprise ayant développé une chaîne de blocs pour la traçabilité des composants automobiles. Grâce au numéro d’identification d’un composant, on va pouvoir savoir quelle sera sa durée de vie, être averti du moment où il faudra le changer avant sa défaillance et s’assurer qu’il correspond bien à du matériel certifié par le constructeur », ajoute Kamal Hennou.
Une tendance en forte croissance, boostée par les cryptomonnaies
Alors que le Bitcoin a fêté ses 10 ans en 2019, les cryptomonnaies rencontrent un fort engouement. De son côté, l’Ethereum, l’autre monnaie phare de la blockchain, lancée en 2015 par le développeur russo-canadien Vitalik Buterin, est sur le point de lancer sa version 2.0, qui permettra à la cryptomonnaie de s’appuyer sur un nouveau processus de validation des transactions de manière plus flexible et rapide. Si la crise sanitaire a légèrement impacté le secteur, la blockchain reste une technologie bel et bien intégrée au sein des entreprises et la tendance ne cesse de s’accroître.
« Je vois aujourd’hui la blockchain comme les débuts de l’ère de l’Internet il y a 25 ans, quand on commençait à communiquer avec nos minitels et Netscape. C’était le gros boom sur les communications : tout le monde chattait, envoyait des mails… Cette bulle spéculative pour ces nouvelles technologies, que j’ai connue de l’intérieur en tant qu’informaticien, a par la suite permis de lancer le marketing et la communication digitale. Je vois exactement ce même frémissement dans la blockchain à l’heure actuelle, mais cela ne va pas mettre 10 ans pour s’installer durablement. On voit bien que le périmètre applicatif des blockchains est aussi immense que celui d’Internet à ses débuts », analyse le directeur l’ESGI.
Une formation pour acquérir des compétences techniques et opérationnelles
Parmi ses 9 spécialisations, l’ESGI propose un cursus dédié à l’ingénierie de la blockchain, en 3e année de bachelor et en mastère, sur le campus de Paris.
L’objectif de la spécialisation ingénierie de la blockchain de l’ESGI
Après un bachelor axé sur les mathématiques et les sciences pour apprendre à exploiter les nouveaux langages utilisés pour les transactions, les étudiants ont la possibilité de poursuivre leur cursus en se spécialisant dans les blockchains. « La formation a pour objectif d’acquérir des compétences opérationnelles et techniques dans la manipulation des structures de données, l’utilisation d’algorithmes de consensus, l’analyse des différents modes cryptographiques, des architectures et des langages de programmation, pour les appliquer à différents domaines ou des secteurs très porteurs en se basant sur les principaux protocoles de registres distribués », précise Kamal Hennou. Les étudiants peuvent suivre ce programme en alternance, dès la 1ère année du cursus.
Parmi les avantages liés à la formation de l’ESGI :
- l’accès à un laboratoire avancé de la blockchain, qui met à disposition des moyens techniques adaptés pour les calculs cryptographiques tout en travaillant sur des projets pilotes avec les partenaires de l’école,
- l’organisation chaque année de l’ESGI Blockchain Day (prochaine édition en 2021 en ligne), une journée thématique dédiée à l’échange avec des conférences et des ateliers sur la blockchain,
- des partenariats avec des startups et des entreprises spécialisées, comme HashiCorp, l’éditeur open source d’automatisation d’infrastructure (Terraform, Vault, Consul).
En savoir plus sur le programme de la spécialisation ingénierie de la blockchain à l’ESGI
Les débouchés de la formation proposée par l’ESGI
La spécialisation en ingénierie de la blockchain s’adresse aux titulaires d’un bac +2 ou bac +3 avec une appétence pour les cryptomonnaies, les registres distribués de la blockchain, ou ayant des compétences dans le développement informatique en général. Elle vise à former des architectes blockchain, des ingénieurs R&D, des consultants en cryptomonnaie, des directeurs de l’innovation digitale, des responsables informatiques en banque et assurance, des développeurs ou des chefs de projet blockchain… « Les étudiants intègrent des entreprises avec la possibilité de développer certains services et proposer, dans le domaine des innovations, une orientation des projets numériques en incluant la dimension de la chaîne de blocs », souligne le directeur.
Le salaire des métiers liés au secteur de la blockchain
Côté salaire, les rémunérations sont particulièrement attractives. Le salaire moyen après un bac +5 est de 41 200 euros, indique l’ESGI. La rémunération des métiers de la blockchain peut varier en fonction des profils et de la taille des entreprises. Au Royaume-Uni, un profil junior va être rémunéré entre 50 000 et 60 000 dollars dans une startup, entre 90 000 et 140 000 dollars dans une grande entreprise, selon U.Today. Ainsi, un développeur spécialisé en blockchain pourra obtenir un revenu différent selon sa zone géographique :
- salaire annuel moyen d’un développeur blockchain en Europe : 73 300 dollars,
- salaire annuel moyen d’un développeur blockchain en Asie : 87 500 dollars,
- salaire annuel moyen d’un développeur blockchain à distance : 123 750 dollars,
- salaire annuel moyen d’un développeur blockchain aux États-Unis 136 000 dollars.
Candidatez en ligne à la spécialisation ingénierie de la blockchain proposée par l’ESGI