BlackBerry : certains modèles emblématiques cesseront de fonctionner dès le 4 janvier
Des nombreux appareils BlackBerry cesseront de fonctionner après le 4 janvier 2022.
Des appareils BlackBerry obsolètes à partir du 4 janvier 2022
Ça y est, la fin est toute proche pour plusieurs appareils BlackBerry, pourtant adorés autrefois. Dans un communiqué de presse, l’entreprise canadienne a annoncé que plusieurs services et systèmes d’exploitation cesseraient de fonctionner à partir du 4 janvier 2022. Cela concerne :
- le système d’exploitation BlackBerry 7.1 (et les versions antérieures),
- le logiciel BlackBerry 10,
- PlayBook OS 2.1, le système d’exploitation installé sur les tablettes BlackBerry.
Concrètement, dès demain, « les appareils qui utilisent ces services et logiciels anciens par le biais d’un opérateur ou d’une connexion Wi-Fi ne fonctionneront plus de manière fiable, notamment pour les données, les appels téléphoniques et les SMS », a expliqué l’entreprise. En revanche, les terminaux BlackBerry qui fonctionnent avec Android ne seront en rien impactés par la fin de vie de ces services.
Pour aider les utilisateurs concernés, l’entreprise met à disposition différents tutoriels pour sauvegarder les données des appareils fonctionnant sous BlackBerry 7.1 et BlackBerry 10, ainsi qu’avec le système d’exploitation BlackBerry PlayBook 2.1.
L’entreprise BlackBerry désormais tournée vers la création de logiciels
Depuis 6 ans déjà, l’entreprise a entamé une transformation de son positionnement, pour passer d’une société de téléphonie mobile à une entreprise de création de logiciels.
Nous avons fait de grands progrès dans l’exécution de notre stratégie commerciale et aujourd’hui, nous nous concentrons sur la fourniture de logiciels et de services de sécurité intelligents aux entreprises et aux gouvernements du monde entier, a confirmé la société.
BlackBerry explique également que l’arrêt des services et des systèmes d’exploitation concernés est prévu depuis longtemps, mais que ceux-ci ont été prolongés jusqu’à aujourd’hui « en guise de remerciement à nos fidèles partenaires et clients. »
Une grande page qui se tourne donc, pour ces téléphones emblématiques qui auront marqué le début des années 2000.
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Shine
Abby
Sage 50
Bon, on se calme… Ce n’est pas la fin du monde.
J’ai des smartphones depuis 2007 et la plupart de ceux que j’ai gardés fonctionnent encore (dont : Nokia E61 – juste éviter de naviguer sur le web, c’est la croix ; HTC Cha Cha, le « Facebook phone » – bien compact comme baladeur mp3 de jogging, il n’est plus bon qu’à ça ; BB Passport S.E.).
Ce dernier m’a habitué depuis son achat en 2017 aux pertes progressives de fonctionnalités, vu que son OS 10.3 n’a plus évolué depuis 2018 : plus de WA en janvier 2018 sur lâchage par FB, difficultés de visu de Youtube, perte progressive de divers services, bancaires notamment et sites web où les écrans pop-up d’acceptation des politiques RGBT ne sont plus cliquables,…etc.
Hier soir, comme annoncé les vrais ennuis ont commencé : carte SIM ‘bloquée’ (le service opérateur revient après redémarrage, pour une durée variable) ; navigateurs verrouillés, puis finalement débloqués (toujours en mode WiFi, je tire très peu sur mon forfait 1Go) en insistant un peu.
Mais il n’y a rien de nouveau côté carte SIM : ce genre de crise de rejet, l’appareil me l’a déjà faite pendant quelques jours l’été dernier, même après avoir remplacé la carte…
On verra bien ce qui tournera correctement ou pas, mais j’augure que la fin du support en arrière-plan par BB est déjà pleinement effective, ce ne devrait pas être pire [ni mieux] demain ou dans une semaine ?
Aujourd’hui 5/1, tout marche normalement comme avant, sauf les services purement BB que je n’utilisais pas de toute manière…
Quoi qu’il en soit, il me restera toujour un très bon smartphone massif, lourd, robuste et au look distinct (tout le monde le remarque et me questionne à son sujet), dont le son est très bon du fait de sa construction monobloc inox – quand je n’ai pas un cax BT sous la main.
Et surtout, un clavier mixte physique + tactile contextuel sans concurrence (le ‘glass cockpit’, je n’aime pas) qui me permet de taper sans effort des documents de centaines de pages avec un format large lui aussi sans concurrence.
L’APN est très bon, l’OS pas génial en termes d’organisation interne mais finalement pas pire qu’un autre, la microSD de 128Go (le max installable) permet de voir venir en termes de stockage docs, vdos, mp3…
Enfin, je n’ai pas acheté ça pour jouer à Candy Crush Saga, mais pour TRAVAILLER et avec ou sans le support de BB, le terminal s’il perd un peu de ses fonctions de base : téléphonie, connectivité web restera un très bon outil de saisie et de visualisation complémentaire.
Je sais bien que pour la plupart des gens, leur smartphone est l’appareil le plus important qu’ils possèdent, le centre de leur vie et c’est sans doute pour ça qu’ils consentent à y mettre des montants aberrants ; moi, au contraire, j’ai suffisamment d’appareils très anciens, démodés et amortis, qui sont à la fois polyvalents et optimisés pour des utilisations précises. Ce qu’un d’entre eux ne peut plus faire, un autre le peut encore et j’ai l’embarras du choix entre tous mes PC de bureau, tablet-PCs, notebook, smartphones et liseuse.
Il n’existe pas d’appareil idéal qui peut tout faire, à la fois grand et portable, léger et puissant, autonome et robuste, doté de tous les perfectionnements du moment et évolutif, avec l’OS parfait et un prix raisonnable. Il faut donc bien plusieurs machines adaptées tantôt à la consultation, tantôt à la production.
Le seul problème est qu’il faut m’en coltiner plusieurs en déplacement : depuis quelque temps déjà, 2 téléphones dont un ‘moderne’: Wiko à 69€ et 1 Tablet-PC pas trop antédiluvien… ce qui multiplie aussi les accessoires différents à emporter et le poids dans le sac à dos !
Il y a plus pratique – mais c’est plus cher ; et ça dérangerait mes habitudes. Tous mes vieux appareils, je les aime et je ne veux ni les mettre au rebut, ni même les revendre – quand ils valent encore trois sous. Chacun fait ce qui lui plaît…
Mon prochain smartphone sera encore un BlackBerry. Ceux qui n’en n’ont pas ne peuvent pas comprendre. Moi, j’en ai eu en entreprise dès 2009 et en revanche, j’ai touché un i-truc dès 2007 ; et à part le flip des photos plus cool qu’avec le petit joystick de mon E61, je ne lui ai rien trouvé de transcendental – le style des clones Android suivant cette révolution, certes réelle (surtout l’écosystème des apps, plus que le clavier intégré dans l’écran) ne m’a pas davantage convaincu… Seul le Galaxy Note aurait pu me séduire, mais vu les soucis de fiabilité et le prix, j’ai abandonné l’idée.
BB forever, certainly not – but for very long, sure!