Comment Arkéa fait face aux défis de l’open banking

Le secteur bancaire est en première ligne en matière de digitalisation et d’intégration des nouvelles technologies au sein de ses équipes, notamment techniques. En tant qu’acteur majeur de la FinTech, Arkéa a déjà intégré dans son fonctionnement des méthodes d’organisation agiles afin de répondre au plus vite à ces problématiques. Nous vous avions ainsi déjà présenté leurs méthodes innovantes en matière de développement. Nous abordons aujourd’hui le sujet de l’open banking et ses répercussions sur l’entreprise, à travers les témoignages de Bertrand Mignon, Maxime Havez, Thomas Kerneis, Chrystele Le Coz et Morgane Jain.

L’open banking, un changement de modèle aux fortes incidences

Ronan Le Moal, directeur général du groupe Arkéa, déclarait dans une tribune publiée sur latribune.fr il y a quelques semaines que « nous sommes en train de changer de modèle bancaire. L’industrie fermée qui développe son offre, ses produits, ses services par-devers elle n’existera bientôt plus. » Cette affirmation forte montre toute l’importance de l’open banking et ses répercussions sur les banques et les métiers qui les composent. En quoi cela consiste-t-il plus précisément ? Selon Bertrand Mignon, Responsable du Département données & support, « pour les développeurs, cela signifie le développement d’API pour avoir la capacité d’ouvrir le système d’information à des  acteurs financiers externes au groupe».

Plusieurs types d’utilisateurs sont amenés à interagir avec ces API : des entreprises de la FinTech bien sûr, mais aussi des acteurs émergeants ou des acteurs bancaires et financiers plus traditionnels. La directive européenne révisée sur les services de paiement (DSP2), entrée en vigueur en début d’année, requiert de mettre en place cette ouverture de l’accès aux données. Et cela n’est pas sans contrainte, selon Bertrand Mignon : « Cela nécessite à la fois de bien comprendre nos métiers et les process qui leur sont liés, de faire appel à des qualités de modélisation mais aussi d’implémenter dans ses développements les principes de sécurité qui ont été déterminés par notre entreprise. Et bien sûr, il faut pouvoir expliquer de manière simple le fonctionnement de ces API à des personnes extérieures. »

En interne également, l’intégration de ces solutions à des systèmes existants est une problématique importante, selon Maxime Havez, Responsable du service DATALAB : « les architectes vont avoir un rôle important à jouer. Il y a  des enjeux forts sur la connexion au système d’information et sur l’exploitation des données. Il est important d’intégrer au mieux les services que nous développons en prenant le meilleur de ce qui se fait sur nos produits. »

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Des répercussions métiers très fortes, accompagnées par la formation

Les répercussions de l’open banking sont globales et vont toucher tous les services des banques, selon Thomas Kerneis, Responsable du service Amélioration Continue & Outils Collaboratifs : « il faut que l’on soit capable à la fois d’exposer nos services et d’aller agréger les services des autres. Donc pratiquement tous nos profils vont être concernés. Des équipes très techniques, comme les architectes, jusqu’aux équipes très métier, qui maîtrisent nos produits. Chacun va devoir réfléchir et travailler sûrement un peu différemment pour être capable d’exposer ces données à tous. » Cela laisse entrevoir de vrais sujets d’organisation voire de réorganisation parfois.

Comme dans toute stratégie d’accompagnement du changement, la formation des équipes est cruciale pour réussir. Des programmes spécifiques sont ainsi montés en interne pour expliquer aux différents services de l’entreprise le contexte de ce changement et ses implications. C’est le cas notamment autour des métiers de la data, explique Maxime Havez : « on entend par exemple beaucoup parler du data scientist, qui regroupe en fait plusieurs typologies de métiers. Il y a d’autres métiers dont on entend assez peu parler comme le data  engineer par exemple. L’acculturation sur ces nouveaux métiers est très importante, afin d’expliquer à chacun ce que l’on attend de ces fonctions et en quoi elles ont des incidences sur les activités du groupe et par conséquent sur les projets de chacun. » Et cette formation interne tourne à plein : pas moins de 200 personnes ont ainsi été accompagnées en 2018 sur cette thématique. Plus globalement, la formation au sein d’Arkéa est financée à hauteur de 5 % de la masse salariale, un chiffre bien supérieur à la moyenne nationale. 75 % des effectifs d’Arkéa ont été formés en 2017 !

L’intégration à l’équipe SI est bien sûr plus poussée, comme l’explique Bertrand Mignon : « quand on intègre des nouveaux collaborateurs pour travailler sur nos systèmes d’information, un parcours d’intégration est proposé pour les former à nos architectures sur  les périmètres de la banque et de l’assurance. Nous leur donnons les clés de lecture de ce système d’information, c’est la première phase de ce parcours. Différentes phases de coaching et d’accompagnement concret suivent, selon l’expertise du nouveau collaborateur. » Plus globalement, une communauté de coachs a été mise en place pour venir en soutien des chefs de projet et des développeurs notamment, pour les aider dans leur pratique quotidienne de certains outils, mais aussi sur des postures, des savoir-être et des savoir-faire. Cela peut par exemple concerner les pratiques et méthodes de travail, comme les méthodes agiles.

Dans ce contexte, la mobilité interne est encouragée. Les collaborateurs intéressés par la data peuvent se voir proposer des montées en compétence à travers des diplômes certifiants délivrés par un organisme externe, précise Chrystèle Le Coz, Responsable des ressources humaines pour la Direction des Études. Un moyen de proposer de la mobilité et des évolutions professionnelles intéressantes aux équipes actuelles.

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La vue des bureaux !

De nombreux postes ouverts pour faire face à ces nouveaux défis

Bertrand Mignon estime que trois types de compétences vont accompagner ce changement. Les recrutements 2019 vont ainsi s’organiser autour de ces trois types de professionnels. « Nous avons besoin de nous renforcer en intégrant des profils qui ont une grande facilité à faire du développement de qualité et sécurisé en Java. Les architectes, capables de penser des solutions réutilisables pour ne pas multiplier les fonctions de notre système d’information, vont également être très recherchés. Enfin, pour orchestrer le travail des développeurs et des architectes techniques, nous allons recruter à court terme des personnes capables de mener des projets en suivant les principes dits agiles. »

Et les arguments pour attirer ces profils pénuriques sont nombreux. Sur le cœur de métier, pour commencer, selon Bertrand Mignon : « nous avons l’habitude d’intégrer les technologies les plus récentes dans notre système d’information. Nous développons énormément, contrairement à d’autres établissements financiers. Nous faisons peu appel à des progiciels, nous aimons faire par nous-mêmes. Par exemple, cela fait 10 ans que nous avons des infrastructures Big Data, et nous continuons à développer et à disposer de systèmes de production. » Autre point fort, pour Thomas Kerneis : « nous sommes fabricants de nos produits, nous avons une proximité très forte avec les distributeurs et avec les clients finaux. Nous ne sommes pas juste un fournisseur de solutions, nous avons une vraie compréhension de leurs problématiques. »

Et n’oublions pas la cerise sur le gâteau : un environnement de grande qualité en Bretagne qui permet un vrai équilibre vie pro / vie perso, comme l’explique Morgane Jain, Responsable de la Stratégie et du Marketing Recrutement : « Nous avons la possibilité de faire du sport le midi, la mer est à deux pas. Nous allons manger sur la plage l’été avant de revenir au bureau. Nous voyons même l’océan depuis certains bureaux ! Nous arrivons à associer le fait d’avoir un environnement de travail vraiment très propice à l’épanouissement personnel et la possibilité de travailler sur des problématiques pointues qui représentent un véritable savoir-faire professionnel. Il y a peu d’entreprises qui travaillent sur des problématiques aussi innovantes et qui disposent d’un tel cadre de travail » !

Avis aux intéressé(e)s, une cinquantaine de postes d’architectes, de développeurs et de chefs de projets vont être proposés en 2019.

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Cet article a été rédigé en partenariat avec Arkéa

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