Arkéa : rejoignez 1000 collaborateurs qui répondent chaque jour aux défis du numérique

Comment le groupe Arkéa opère-t-il sa transformation digitale ? Réponse avec Morgane Jain, Responsable Stratégie Développement RH et Acquisition de talents.

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Arkéa est un acteur majeur du secteur bancaire en France. À ce titre, il est en première ligne en matière de transformation digitale, dans un secteur en pleine mutation. Fort d’une identité marquée, Arkéa met en place depuis déjà de nombreuses années une stratégie poussée en matière de numérique, aussi bien pour ses produits que pour ses équipes. Avec plus de 1000 collaborateurs impliqués sur le sujet, c’est également un employeur de premier plan pour tout ce qui touche au développement et à la data. Pour en savoir plus sur la culture d’entreprise d’Arkéa, sur ses besoins mais aussi sur la manière dont le groupe répond aux problématiques de digitalisation auxquelles il est confronté, nous avons interrogé Morgane Jain, Responsable Stratégie Développement RH et Acquisition de talents.

Comment le numérique est-il intégré à la culture d’entreprise d’Arkéa ?

Le groupe Arkéa dispose d’une culture technologique connue et reconnue, notamment en matière de services bancaires et d’assurance en ligne. Nous avons tissé des liens très forts avec les acteurs de l’écosystème numérique avec lesquels nous développons de nombreuses formes de coopération. Ces partenariats avec des startups et des fin­techs nous permettent de cultiver notre agilité et de rester à la pointe de la technologie, dans un environnement qui est en mutation rapide et permanente. Cela nous permet de rester attentifs à l’émergence de nouveaux métiers et de nouvelles activités. Nous préparons ainsi l’avenir en élargissant l’écosystème du groupe et en accompagnant l’émergence de nouveaux modèles (fintechs, insurtechs, regtechs…).

Les partenariats, acquisitions et prises de participation ont été nombreuses ces dernières années…

Effectivement, notre ambition s’est traduite au cours des dernières années par des opérations de premier plan et un investissement de plus de 100 millions d’euros dans l’économie numérique. Voici quelques exemples :

  • Des acquisitions : Leetchi (cagnotte en ligne) en 2015, Keytrade Bank (banque en ligne) en 2016 ou encore Pumpkin (appli de paiement) en 2017 ;
  • Des prises de participation stratégiques dans des fintechs : Linxo (appli de gestion de budget) dès 2012, Yomoni (épargne en ligne) dès 2015, Younited Credit (prêts personnels en ligne) dès 2011 et plus récemment dans Grisbee (coaching financier), Fluo (assurance) et MaSuccession.fr (conseils en succession) ;
  • Des investissements dans des fonds : Daphni, Raise, Isaï, Founders Future, Hardware Club…
  • Le lancement de différents projets : kengo (crowdfunding), d’Arkéa Lending Services (crowdlending), ou encore Max (assistant personnel mobile) ;
  • Un soutien aux entrepreneurs sociétaux via le fonds WePostiveInvest qui prend des participations dans des startups qui feront le monde de demain ;
  • Des partenariats avec de nombreuses startups et fintechs : wesave.fr (plateforme de gestion d’épargne), Marie Quantier (conseils en investissement grâce à l’intelligence artificielle), Yelloan (crédit en ligne), Digital Insure (assurance)…

Nous assurons également une présence très forte de nos équipes dans l’écosystème digital afin de maintenir une relation de proximité avec les startups et de détecter de nouvelles opportunités de collaboration en France et à l’international. Cela s’est notamment concrétisé par la création de Bressst, un projet de filière d’excellence dédiée au développement et à l’accompagnement des fintechs, en France et à l’international.

Arkéa recrute

Quels sont les défis actuels que relève Arkéa dans le domaine du numérique ?

Le secteur bancaire et financier est en pleine mutation, fortement impacté par les nouvelles technologies. Plutôt que de considérer cette transformation digitale comme un risque, nous y voyons de nombreuses opportunités et une occasion de nous réinventer. Nous devons répondre à de nouveaux enjeux grâce à de nouveaux métiers et de nouvelles compétences, avec de nouvelles organisations agiles. Notre manière de fonctionner doit s’adapter, mais nos valeurs et notre ADN ne changent pas : nous sommes un acteur fortement ancré dans son territoire.

Nous sommes persuadés que les entreprises ont un rôle capital à jouer pour redynamiser l’économie locale et recréer du lien ; une « responsabilité territoriale des entreprises » en quelque sorte. Et parce qu’elle est un acteur avec un fort ancrage territorial, parce qu’elle est aux côtés des particuliers et des entreprises dans la réalisation de leurs projets, Arkéa est partie intégrante de cette logique. Nous avons de nombreux atouts pour redynamiser la proximité, pour faire du digital un allié fort des territoires et leur permettre de produire mieux, de favoriser les circuits courts, et de privilégier la qualité à la quantité.

Nous sommes convaincus que le rôle d’un acteur bancaire majeur comme le nôtre dépasse le cadre de ses activités. Nous souhaitons apporter des solutions toujours plus innovantes et performantes à nos clients, sans perdre l’essence même de la relation que l’on bâtit au quotidien avec eux depuis des décennies, mais au contraire en privilégiant un investissement toujours plus fort dans la proximité et dans l’humain.

Comment Arkéa est organisée pour répondre à ces défis ?

Nous sommes une banque coopérative, territoriale et collaborative qui se distingue par le fait que 6 500 de nos 10 500 collaborateurs travaillent en Bretagne. Au-delà de son réseau d’agences de terrain, nous disposons d’un important siège social près de Brest qui compte près de 2 000 collaborateurs, dont plus de la moitié contribue à relever les défis du numérique et de la digitalisation. Data scientists, data analysts, ingénieurs informatiques, chefs de projet, développeurs, product owners, scrum masters sont autant de métiers qui œuvrent chaque jour au déploiement de la stratégie d’Arkéa.

Le Pôle Innovation et Opérations d’Arkéa compte près de 1 000 collaborateurs répartis notamment entre la Direction des Etudes Informatiques (DE), la Direction de l’Exploitation et des Technologies (DEXT) et les autres Directions métiers. Au sein de la DE, de nombreux métiers et besoins se concentrent autour de la data (data scientists), du projet et du management (chefs de projets), du logiciel et de la programmation (architectes et développeurs). Ils travaillent sur notre transformation digitale (par exemple sur la banque à distance), sur l’open banking, sur nos APIs… La DEXT rassemble des experts dans quatre domaines : logiciel data et cloud, réseau et sécurité, projet et management et exploitation système.

Quels sont vos besoins en recrutement ?

Pour répondre à nos enjeux d’Open banking, nous avons besoin de nous renforcer en intégrant des profils qui ont une grande facilité à faire du développement de qualité et sécurisé en Java. Les architectes, capables de penser des solutions réutilisables pour ne pas multiplier les fonctions de notre système d’information, vont également être très recherchés. Pour orchestrer le travail des développeurs et des architectes techniques, nous recrutons à court terme des personnes capables de mener des projets en suivant les principes dits agiles.

Côté data, nos besoins s’articulent autour de la virtualisation, du cloud, des problématiques de stockage, de l’analyse des opérations, des incidents, de la production, de la mise en place de procédure d’anticipation vis-à-vis des questions de fraudes… avec de nombreux postes à la clé.

Pour répondre à ces besoins, en parallèle de nos recrutements, nous avons lancé de nombreuses initiatives, comme la mise en place d’une formation certifiante de data scientist avec l’IMT Paris. Nous lançons également un IT Graduate Program en septembre 2019, où 10 ingénieurs informatiques réaliseront un parcours de 9 mois au sein de plusieurs structures IT du groupe pour développer leurs compétences dans des domaines techniques et fonctionnels très variés. Cela leur permettra de se diriger vers le poste qui leur correspond le mieux mais aussi de contribuer à l’accélération de la transformation d’Arkéa.

Comment définiriez-vous la culture d’entreprise d’Arkéa ?

Nous sommes attachés au fait d’offrir à nos collaborateurs une grande autonomie, de laisser la place à l’initiative individuelle et collective. Cela se traduit par exemple par un incubateur interne de projets baptisé Le Square, qui encourage la démarche intrapreneuriale et qui appuie nos grands projets transversaux en matière de transformation digitale.

Si la culture technique et d’innovation est forte chez Arkéa, nous poussant à tirer le meilleur parti des nouvelles technologies pour améliorer notre fonctionnement et les services offerts à nos clients, notre culture est également fortement humaine. Elle est empreinte de valeurs inspirées par notre organisation coopérative et mutualiste (transversalité, équité, solidarité). Nous visons un juste équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, aidés par un cadre de travail de qualité au cœur de la Bretagne. Cela se traduit par exemple par une crèche d’entreprise, la pratique courante du télétravail ou encore des services de conciergerie.

Retrouvez toutes les offres d’emploi d’Arkéa.

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