Anatomie de l’activité d’une page Facebook

Les pages Facebook pour les marques, les entreprises ou les personnes publiques sont nombreuses. Mais les réalités sont très différentes d’un domaine à l’autre. Comment comparer la page de Lady Gaga à celle d’une petite entreprise ? C’est bien là le problème. Les discours ont tendance à unifier les avantages d’une page quel que soit l’interlocuteur. Un problème commun à tout ce qui touche aux médias sociaux. Combien de fois entendez-vous les mêmes exemples de multinationales, présentés comme des best-practices et des voies à suivre, auprès d’un public de PME ? La voie vers la bulle du web social est ouverte. L’utilisation d’une page Facebook a un intérêt bien différent selon la structure qui s’en sert. Impossible donc de tirer des conclusions générales. L’important est de comparer ce qui est comparable !

Recommend.ly a effectué une étude sur 1,7 millions de pages. Impossible d’en tirer des conclusions objectives, mais c’est une approche qui a le mérite de donner un ordre d’idée. Les pages ont été classées par thèmes : politique, entreprises, restaurants, petites structures… On se rend compte que les réalités sont bien différentes. 31% des pages analysées ont moins de 32 fans… Et à peine 3% plus de 100 000. Facebook, un média de masse ? Quand on ajoute l’impact du Edge Rank qui fait qu’une petite minorité des fans sont touchés par les statuts, on peut se demander. Les pages les plus populaires, sans surprises, sont celles qui touchent aux acteurs et à la musique. Ce sont également les plus actives, avec celles consacrées à la politique. Et 82% postent moins de 5 messages par mois. La leçon à en tirer ? Être présent pour être présent ne sert vraiment à rien, à part à faire partie de ces pages de façade qui n’intéressent personne. Plus que jamais, une vraie stratégie d’approche, du temps et des moyens sont nécessaires pour tirer quelque chose de cet outil. En attendant, voici ces chiffres qui font réfléchir.