Les 20 actualités IA qu’il ne fallait pas manquer cet été

L’été 2025 n’a pas été synonyme de pause pour les acteurs de l’IA. Entre grandes annonces et petites améliorations, d’OpenAI à Mistral, en passant par Figma ou Slack, le monde de l’intelligence artificielle avance à toute vitesse. Voici un récapitulatif des principales annonces qu’il ne fallait pas manquer cet été !

Des modèles d’IA toujours plus avancés

Bien sûr, la grande nouveauté de cet été 2025 a été le lancement mondial de GPT-5. Dernier né des modèles d’OpenAI, cette nouvelle version se veut meilleure en tout point. Mais elle a suscité une forme de déception chez certains utilisateurs, au point que la firme a dû faire machine arrière et réintégrer son précédent modèle.

Parallèlement, ses concurrents en ont profité pour améliorer leurs modèles existants, ou développer de nouvelles fonctionnalités. Anthropic, par exemple, a déployé Claude Opus 4.1, avec de meilleures capacités globales. La startup en a également profité pour doter Claude d’une mémoire, lui permettant de s’appuyer sur de précédentes conversations. Gemini, de Google, a également acquis une mémoire pour une plus grande personnalisation des échanges. L’outil s’offre également une fonctionnalité de chats temporaires pour, à l’inverse, des discussions éphémères.

Enfin, OpenAI a également présenté deux nouveaux modèles open source, nommés gpt-oss. Une première depuis 2019 pour le créateur de ChatGTP.

L’IA au service du codage et du développement

C’est l’un des récents terrains de jeu des éditeurs de solutions d’IA : les assistants pour le code et le développement logiciel ou applicatif. Et tout le monde s’y met, sous différentes formes :

• Microsoft a présenté GitHub Spark, un environnement de développement en ligne permettant de créer des applications à partir d’instructions en langage naturel. Le but est de transformer la simple aide au code en un véritable espace collaboratif où l’IA accompagne la conception et le déploiement d’un projet de bout en bout.
• Google a lancé Gemini CLI, un agent IA gratuit et open source qui s’exécute directement dans le terminal et donne accès aux modèles Gemini 2.5 Pro pour générer du code, expliquer ou automatiser des tâches.
• Google, toujours, a rendu disponible auprès du grand public Jules, son agent de codage asynchrone, lui aussi propulsé par Gemini 2.5 Pro, capable d’exécuter des tâches de développement (tests, corrections, nouvelles fonctionnalités…) dans une machine virtuelle cloud, sans que le développeur n’ait à surveiller son exécution.
• Figma, enfin, a mis un terme à la bêta de Make, son assistant de code lancé au printemps, et le propose désormais gratuitement (avec quelques restrictions) à ses utilisateurs. L’outil permet de créer des prototypes et des applications à partir de descriptions textuelles.

L’IA générative se diversifie toujours plus

En sortant un peu du spectre des chatbots et autres générateurs de texte, on note également quelques nouveautés estivales sur le plan de l’image vidéo et de l’audio. À commencer par Midjourney, dont la version 7 du générateur d’images n’a pas eu le succès escompté. Sans doute car la startup se concentre sur un projet plus large de génération de mondes en temps réel, pour lequel elle a développé son propre générateur de vidéo, d’ores et déjà disponible.

Plus orienté vers les professionnels, le modèle vidéo de Firefly, l’IA d’Adobe, a aussi connu quelques améliorations cet été, parmi lesquelles l’intégration du modèle Veo 3 de Google ou un générateur de bruitages. Côté Google, NotebookLM, déjà apprécié pour sa capacité à générer des podcasts audio, peut désormais faire la même chose en vidéo.

Enfin, côté voix, Meta AI a déployé un système de doublage automatique des Reels pour Facebook et Instagram, tandis que le Français Mistral a dévoilé Voxtral, un modèle open source centré sur l’audio, avec reconnaissance vocale, transcription, etc.

L’IA au quotidien : l’apprentissage assisté par IA se développe

Pour certains usages quotidiens, des modèles ou plateformes ont connu des améliorations notables cet été. En s’appuyant sur Voxtral, Le Chat de Mistral bénéficie d’un mode vocal avancé comme sur ChatGPT, mais également de la recherche approfondie, déployée largement chez la plupart des concurrents. Toujours pour la productivité, c’est la plateforme professionnelle Slack qui se voit adjoindre de nouvelles fonctionnalités d’IA, notamment pour obtenir des résumés, des traductions, ou effectuer des recherches.

Mais c’est sur le plan de l’apprentissage assisté que se dessinent de nouvelles luttes. En effet, OpenAI a ajouté un mode Étudier à ChatGPT, qui propose une forme de suivi pédagogique accompagné de quiz et de réflexions, pour vous permettre de monter en compétences sur les thématiques de votre choix. Quelques jours plus tard seulement, c’est Google qui déployait un mode similaire dans Gemini, nommé Apprentissage guidé, ainsi que des outils de révision pour les étudiants.

La nouvelle guerre des navigateurs IA

Incontesté, Chrome voit aujourd’hui émerger une concurrence inédite sur le terrain de la navigation web. À commencer par OpenAI, qui préparerait le lancement de son propre navigateur. Basé sur Chromium, ce futur outil miserait sur les agents IA capables d’exécuter des tâches en autonomie, avec une interface pensée autour du chat.

Dans le même temps, Perplexity a officiellement déployé son navigateur Comet, réservé pour l’instant aux abonnés Max à 200 dollars par mois. Là encore, l’IA n’est pas un simple ajout mais le cœur même du produit. Accessible via un panneau latéral, Comet Assistant peut analyser une page, résumer des emails, gérer un agenda ou encore effectuer des réservations.

Enfin, Microsoft continue de renforcer Edge avec de nouvelles briques IA, cherchant à capitaliser sur son intégration native de Copilot. Ces initiatives traduisent un mouvement de fond, la navigation web devenant un terrain stratégique pour les géants de l’IA, où chacun espère imposer sa vision d’un navigateur piloté par l’intelligence artificielle.

Les chiffres de l’été en matière d’IA

• 3 % : c’est le volume d’utilisateurs qui payent pour des services d’IA, selon Menlo Ventures.
• x10 : le trafic issu des IA a été multiplié par 10 en un an, d’après une étude de Ahrefs.
• 19 % : l’IA ralentirait les développeurs pour la résolution des problèmes de 19 %, selon l’institut METR.
• 95 % : seulement 5 % des projets d’IA menés en entreprise aboutissent à un déploiement opérationnel concret, révèle le MIT.
• 96 % : ce chiffre impressionnant proposé par Metricool correspond au pourcentage de professionnels du social media qui utilisent l’IA au travail.

Retrouver tous nos articles sur l’IA !