Réseaux sociaux : c’est prouvé, personne n’utilise les boutons de partage
Pour faciliter le partage de contenu sur les réseaux sociaux, les concepteurs de sites web en raffolent. On parle évidement des boutons de partage, intégrés en quelques secondes à n’importe quel site web. Un à deux clics suffisent pour partager un article, une image ou une vidéo, et pourtant… personne ne les utilise, ou presque. C’est la conclusion d’une étude réalisée par Moovweb.
Les boutons de partages sont très, très peu utilisés
Selon Moovweb, seuls 0,6% des internautes utilisent les boutons de partage sur ordinateur. Et c’est encore pire sur mobile ! Seuls 0,39% des mobinautes ont cliqué au moins une fois sur un bouton pour partager un contenu sur les réseaux sociaux pendant l’expérimentation réalisée par Moovweb. Une statistique permet de mieux cerner le manque d’intérêt des internautes pour les boutons de partage : la probabilité qu’ils cliquent sur une publicité mobile est 11,5 fois plus élevée.
Facebook : N°1 sur mobile… avec 0,09% d’engagement
À ce sujet, tous les réseaux sociaux ne se valent pas. Sans surprise, les internautes partagent davantage sur Facebook que sur les autres réseaux sociaux. Mais l’expérimentation menée par Moovweb a permis de montrer que seuls 0,09% des internautes partagent du contenu sur Facebook en utilisant les boutons dédiés. C’est très peu, mais c’est bien plus que les autres réseaux sociaux : Pinterest est 2e avec 0,04% d’engagement, suivi de Twitter avec 0,03%.
Moovweb a étudié 61 millions de sessions mobiles pour obtenir ces chiffres (aucune idée du trafic analysé sur desktop). Certains freins au partage mobile sont identifiés : dans de nombreux cas, ce n’est pas l’application dédiée mais le navigateur mobile qui s’ouvre. L’utilisateur n’est pas connecté et préfère abandonner le partage plutôt que taper son identifiant et son mot de passe. Au vu des résultats obtenus par Moovweb, il serait peut-être temps d’abandonner ces boutons, pour alléger les pages web, réduire les temps de chargement et moderniser visuellement les sites. Qu’en pensez-vous ?
Déjà il faut prendre en compte que les boutons par défaut proposés par Facebook, Twitter et consort sont parfois bloqués par les bloqueurs de pub. Du coup, ils ne s’affichent pas.
Si on prend en compte le % de visiteurs à s’en servir, soit, ça reste bas. Mais le nombre de partages grâce à ces boutons reste non négligeable pour moi. En tout cas c’est ce que j’observe sur mon propre blog.
Personne pour évoquer les fonctions de partage des OS mobiles largement plus fonctionnelles ?
J’aime la douce ironie du bandeau de partage, qui se dévoile a mes yeux en arrivant au bas de cet article…
Soyons fous, on pourrait commencer par retirer G+ Denis sites, nan ?
… Saleté d’autocorrect, je voulais dire « de nos sites »…
Bonjour,
Au vu du nombre de partages de cet article, ça vaut le coup de les laisser non ?
À moins que ce ne soit que la communauté des gens qui bossent dans le web et la com (j’en fais partie) qui les utilisent… C’est d’ailleurs Twitter qui remporte souvent la palme dans les articles dédiés au webmarketing ou au community management.
Un signe ?
C’est évidemment faible comme pourcentage mais de là à songer à les supprimer… Je ne sais pas, je ne suis pas sûr…
C’est aussi à chacun d’analyser si les boutons de partage sont utilisés sur leurs propres sites afin d’en tirer les conclusions. Ces boutons seront certainement davantage utilisés dans certaines thématiques par rapport à d’autres !
L’explication est sans doute dû à la navigation croissante via les réseaux sociaux, personnellement je préfère partager le post ou retweeter un article afin d’avoir l’intéraction avec la personne m’ayant fait découvrir la publication.
Le mobile pousse le social searching donc les partages sont plus souvent effectué sur les réseaux sociaux que sur les sites via les boutons de partage.
C’est bouton de partage, lorsqu’il affiche le nombre de partage, permettent aussi d’avoir une information supplémentaire sur l’article/blog consulté: Cet article est-il populaire ?
Je penses que ça peut avoir un impact sur la réputation du site en question non ?
Même si les utilisateurs n’utilisent pas directement les boutons de partage, ceux-ci calculent tout de même le nombre de partages sur les réseaux sociaux. Ceci créant ainsi plus de notoriété à l’article, incitant probablement les utilisateurs à partager le lien sur leur réseau. Je suis donc «POUR» les boutons de partage 🙂
Eh bien moi, je les utilise tous les jours ! Seule façon pour moi de partager quand je suis sur téléphone mobile.
Je ne sais pas si c’est un bon choix de supprimer les boutons de partage. Cet article en question a obtenu à ce jour près de : 500 retweets, 160 partages FB, 200+ LinkedIn…
Et pourtant ce n’est pas l’article le plus populaire sur votre blog. Je ne suis pas sûr que le blogdumoderateur.com serait prêt à se passer des boutons de partage.
Pour rejoindre @Stéphane Drouin, l’autre question à se poser est : « Doit-on minorer ces boutons de partage au vu de l’impact qu’ils pourraient apporter aux produit, service ou marque ? ».
Il y a encore de (très) gros progrès à faire, pas seulement en matière d’incitation à l’engagement, mais aussi et surtout dans la conception/présentation : rien de plus énervant que de basculer vers des applis/sites invasifs, dès lors que l’on souhaite « partager » (et particulièrement sur mobile, avec une couverture 3G/4G pas toujours au top …). Il serait d’ailleurs intéressant de connaître les taux de rebond à ce sujet.
Bonjour
je ne suis pas un utilisateur averti des réseaux sociaux. je ne suis qu’un ex professionnel des RH en entreprise et intervenant dans différentes structures.
l’article et vos commentaires m’amènent d’autres réflexions que pour ou contre.
c’est plutôt pourquoi faire et avec quelle valeur ajoutée.
« j’aime » cet article mais pourquoi ?
c’est le pourquoi que j’ai envie de partager, l’analyse que j’en fait, les réflexions que cela m’apporte.
et ce seront vos réflexions qui par itération me feront progresser dans les raisons qui ont fait que j’ai eu raison de dire que j’aimais cet article
je trouve une raison à l’absence relative de partage, c’est l’autorisation que l’on se donne de partager nos reflexions au risque de déplaire, au risque de s’exposer dans un débat.
pour moi partager ne peux pas n’être que participer à l’agitation, et pas à l’émulation de nos idées
J’ai hate de vous lire
jamais vu un article autant partagé, 289 fois sur FB, 645 sur TWITTER, 348 fois sur LINKEDIN… un article qui dit pourtant que personne ne partage… Comme quoi faut pas croire ce qu’on raconte…