Interview : Europe 1 lance sa Social Room

Europe 1 innove en cette rentrée 2015 avec le lancement d’une social room. Cette salle permet aux animateurs d’échanger avec les auditeurs sur les réseaux sociaux, et notamment sur Twitter. Pour en savoir plus sur les raisons qui ont poussé la radio à se lancer dans ce projet, nous avons interrogé Thomas Pawlowski, Directeur Communication de la radio.

Tout d’abord pouvez-vous vous présenter et nous en dire plus sur votre rôle chez Europe 1  ?

Je suis pour la troisième saison, le directeur de la communication d’Europe 1, un éventail assez large puisque la communication d’Europe1, c’est à la fois les relations presse, les campagnes d’affichages, les relations publiques, les réseaux sociaux, la communication interne… C’est plutôt dense et intense, et c’est très bien ainsi !

Vous lancez une Social Room, pouvez-vous nous présenter le concept  ?

Depuis trois ans maintenant, Europe 1 à un temps d’avance et est très active sur les réseaux sociaux. Europe 1 a la plus grosse communauté des radios généralistes sur Facebook, Instagram et Google+ et a près de 200 comptes Twitter actifs. Depuis six mois maintenant nous organisons des Tweets Live et des Periscope Live avec nos animateurs et nos invités, nous sommes d’ailleurs à date la seule radio généraliste à le faire. Chacune des opérations a été un succès, notamment le Periscope Day, la Social Room permet d’industrialiser ce processus. Une semaine après son inauguration : Muriel Robin, Jean-Luc Lemoine, Jean-Michel Aphatie… s’y sont succédés. L’idée est assez simple : dialoguer avec les auditeurs sur l’émission qu’ils viennent d’entendre. Ils peuvent à leur tour poser les questions que le journaliste n’aurait pas posées. Cela nous permet également d’avoir un nouvel inventaire vidéo sur le site d’Europe1.fr

Quel est l’intérêt de ce nouvel «  outil  » pour les auditeurs  ?

L’auditeur a accès aux coulisses de la radio, aux animateurs, aux journalistes. Ils peuvent approfondir les thématiques et sujets avec les personnalités de la station et les invités. Par exemple un journaliste économique peut répondre à leurs questions sur la crise, un grand reporter à leurs questions sur l’Iran… On peut aller du plus futile au plus utile et instructif.

Concrètement, comment sera-t-elle utilisée par les présentateurs  ?

Ils s’y succéderont quand bon leur semblera !

Pourquoi mettre particulièrement en avant Twitter et pas Facebook ? La social radio passe-t-elle par ce premier réseau social  uniquement  ?

Nous avons monté cette opération avec Twitter France, l’idée est née d’une réunion et d’une envie commune de travailler ensemble mais nous ne sommes pas exclusifs ! Nous avons d’excellentes relations avec nos amis de Facebook, Europe 1 a la plus forte communauté Facebook des radios généralistes (413 000 fans) ! 15 à 20% de l’audience d’Europe1.fr provient des réseaux sociaux. Même chose pour Instagram, nous avons d’excellentes relations, avec plus de 10 000 followers, d’ailleurs le fondateur d’Instagram Kevin Systrom était l’invité de Nikos Aliagas la saison dernière dans son émission d’Europe 1 Sortez du Cadre. Et comme vous le savez Instagram et Facebook sont issus de la même famille !

Toujours plus d’interactivité ! http://t.co/SdDHNu4SX4 #TweetsRevue #cm #SocialMedia #e1socialroom pic.twitter.com/QnRUPPm6vX

— Patrice Hillaire (@hillairepatrice) 1 Septembre 2015

Comment les équipes de Twitter vous ont-elles accompagné  ?

L’équipe de Justine Ryst a été très enthousiaste dès le début du projet et nous a donné quelques conseils d’aménagement et fourni quelques logiciels de type Twitter Mirror. Tout cela s’est déroulé assez simplement dans une ambiance décontractée.

Vous êtes le premier média français à lancer cette initiative, est-ce amené à se généraliser  ?

Nous sommes le premier média mais pas la première entreprise, les réseaux sociaux sont le second écran de la radio. La radio se digitalise plus que jamais et Europe 1 à un temps d’avance sur ses concurrents, j’en veux pour preuve les 18h de captation quotidienne et notre régie vidéo intégrée. Je ne peux que vous inviter à regarder nos émissions sur le site d’Europe 1. Aujourd’hui on peut avoir le son, mais aussi l’image et même les réactions en direct.