Cybersécurité : les avantages de l’open source pour protéger les entreprises

La protection des données et des systèmes d’information est essentielle pour faire face à l’explosion des cybermenaces. Parmi les solutions qui existent, l’open source présente de nombreux atouts pour aider les entreprises à renforcer leur sécurité informatique.

cybersecurite-avantages-open-source-proteger-entreprises
Des solutions open source peuvent être intégrées par les entreprises dans le cadre d’une stratégie de cybersécurité. © Gorodenkoff - stock.adobe.com

L’open source, une solution avantageuse pour la cybersécurité des entreprises

En facilitant le partage des connaissances et des outils, l’open source offre la possibilité aux organisations de développer des compétences nécessaires pour augmenter leur maîtrise des technologies liées à la cybersécurité, tout en bénéficiant des contributions de la communauté et des acteurs du numérique. « L’open source est une bonne approche à la cybersécurité car les systèmes d’exploitation de cyberattaques les plus utilisés sont basés sur le noyau Linux, explique Laurent Biagiotti, responsable du cycle mastère à l’école Sup de Vinci. Beaucoup de personnes gardent encore en tête la faille Heartbleed d’OpenSSL ou celle de log4j, qui est considérée comme l’une des attaques les plus graves. Elles ont été résolues grâce la communauté open source. »

En plus de proposer un apprentissage rapide, le logiciel libre offre de nombreux avantages. À travers les projets réalisés dans le cadre de la spécialisation en cybersécurité, les étudiants de Sup de Vinci doivent respecter 4 règles fondamentales de l’open source, qu’ils pourront ensuite appliquer dans le cadre de l’entreprise à l’issue de leur formation :

  • La liberté d’exécution des programmes,
  • La liberté de modification via un fork (projet parallèle),
  • La liberté de redistribution, c’est-à-dire l’amélioration d’un projet dans un but commercial, car le logiciel open source n’est pas gratuit,
  • La liberté d’amélioration du code de n’importe quel projet.

Grâce à la transparence du code source, le logiciel libre allie à la fois liberté et éthique pour permettre aux entreprises de garantir la protection de leurs infrastructures. Autre atout : la possibilité que des vulnérabilités soient plus rapidement décelées et qu’un correctif soit apporté au plus vite afin d’y remédier. Si l’open source ne constitue pas en soi une finalité pour les multinationales, Laurent Biagiotti rappelle que ces dernières ont également besoin de services plus complexes, qui offrent notamment une meilleure traçabilité des logs et des services.

Les bonnes pratiques de l’open source pour une stratégie de cybersécurité efficace

Pour répondre aux besoins des entreprises, qui doivent renforcer la sécurité de leurs données ainsi que celle de leurs systèmes d’information face aux menaces de plus en plus croissantes, des solutions open source peuvent être intégrées dans le cadre d’une stratégie de cybersécurité. « Je recommande de pentester (procéder à des tests d’intrusion, ndlr) toutes vos infrastructures de manière journalière car il y a de nombreuses attaques zero-day. Ce sont des failles de sécurité informatique dont le propriétaire n’a pas encore connaissance. L’expert en intrusion pourra s’appuyer sur des outils de cybersécurité, dont un certain nombre de solutions proviennent de labs open source de grands groupes », ajoute le responsable pédagogique.

Parmi les bonnes pratiques à mettre en place, il est recommandé de « ne plus chercher à repousser les assauts des pirates mais plutôt de les attirer vers un espace dédié afin de les berner et les démasquer ». Cette méthode est désignée sous le nom de « pot de miel » ou « honeypot ». Le principe consiste, pour les cyberdéfenseurs, à créer de faux services de production et d’analyser les schémas d’intrusion suivis par les cyberattaquants. « Cela permet de mieux connaître son ennemi et, ainsi, d’anticiper de futures attaques. Cet environnement est volontairement perméable et est déployé à côté d’un système réel en production, qui sera minutieusement supervisé. »

À noter que la méthode de l’honeypot est enseignée grâce à l’utilisation de la plateforme open source T-Pot, développée par la Deutsch Telecom, ce qui permet aux étudiants à la fois de se familiariser avec cette technique et d’en maîtriser l’outil. L’objectif : être capable de la mettre en pratique dans le cadre d’un projet de cybersécurité à l’école, puis en entreprise.

Les compétences requises pour assurer la sécurité informatique des entreprises

Vous souhaitez vous orienter ou vous reconvertir dans ce secteur en pleine expansion et qui recrute ? L’école Sup de Vinci propose un mastère spécialisation cybersécurité en alternance, en vue de devenir un expert dans ce domaine, avec également des compétences en management et en gestion de projet pour rester agile tout au long de sa carrière. Le programme de la formation est riche et complet avec l’apprentissage du langage de programmation Python, et la maîtrise des systèmes d’exploitation basés sur le noyau Linux, qui représentent 90 % des projets open source. Les soft skills tiennent également une place importante au sein de ce cursus avec, en particulier, le développement du quotient émotionnel. « Cet aspect est vraiment très important en cybersécurité car la faille humaine est inhérente à toutes les attaques informatiques », souligne Laurent Biagiotti.

La formation permet de devenir rapidement opérationnel en travaillant à partir de situations réelles, avec des cas existants et en suivant des labs, en partenariat avec des entreprises du marché. Les apprenants ont aussi des défis à réaliser sur des simulateurs d’attaques connues et référencées. « Ce cocktail permet une montée en compétences sur les domaines liés à la cybersécurité, avec des approches différentes du métier (attaque, défense), du management, de la gestion de crises, et bien d’autres sujets encore… On est autant formé sur le plan technique que sur les soft skills, dans une dynamique portée par des challenges, des notations et des mises à l’épreuve sur plusieurs plateformes », raconte Khaireddine Cherif, étudiant en mastère 2 Expert des systèmes d’information spécialité cybersécurité. Le parcours donne aussi l’opportunité aux étudiants de passer un minimum de 5 certifications, qui sont incluses et financées par l’école : CEH, CHFI, Palo Alto 114, Stormshield et AWS. Les résultats sont là : en 2020, le mastère spécialisé en cybersécurité comptait 96,5 % de taux d’insertion professionnelle au bout de 6 mois.

Inscrivez-vous pour devenir un expert en cybersécurité avec Sup de Vinci

Guests profil picture

Présentation de Sup de Vinci

Sup de Vinci est une école d’informatique, qui propose des formations de niveau bac à bac+5, en initial et en alternance, à destination des futurs cadres IT. Les parcours permettent d’acquérir des compétences techniques, managériales et transverses, afin de devenir rapidement opérationnel sur le marché de l’emploi. En mastère, vous avez le choix entre 5 spécialisations : big data & IA, devOps & cloud, développement, product owner et cybersécurité. Les cours sont actuellement dispensés sur 2 campus, à Paris La Défense et à Rennes, et sur un 3e à la rentrée 2022, à Bordeaux. Le plus : les étudiants bénéficient d’un suivi et d’un accompagnement personnalisés tout au long de leur cursus.

Sujets liés :
Publier un commentaire
Ajouter un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.